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Nouvelle Vie
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(Par Little Rose)
Oscar depuis quelques jours semblait étrange. André qui la connaissait si bien, ne lisait dans l'océan de ses yeux, un sentiment inconnue. Oscar n'avait pas consentit à répondre à ses questions. Chaque fois, elle lui répondait "Tu ne peux pas comprendre. Le sentiment qui habite mon coeur ne peut pas être comprit par un homme, et plus spécialement par toi ! "
Que voulait elle dire ? Grand-mère, aussi se refusait à des explications, la vieille dame savait ce qui préoccupait Oscar. Oscar, était très belle, personne n'était aveugle en la demeure des Jarjayes. Le général lui-même, en avait fait la remarque.
A Versailles, nombre de jeunes hommes se retournaient sur son passage. Le général en fût offusqué, jusqu'à un événement qui devait changer le cours de la vie de sa fille cadette. Cet événement se produisit, par une matinée de mai.
(Par Korr)
C'était l'un des rares jours de repos d'Oscar. N'étant pas attendue à Versailles auprès de la Reine, elle avait prévu de passer sa journée à faire de longues ballades à cheval entrecoupé de quelques séances d'escrime avec André. Mais en sortant dans la cour, elle aperçut un cavalier de la Garde Royale franchissant aux grands galops les portes de son domaine. Un coursier lui semblait-il... Sa précipitation lui indiquait que la dépêche était importante. Elle accourut auprès du soldat.
(Par Rowan)
-"Colonel, la reine vous attend, veuillez me suivre immédiatement!"
Oscar comprit qu'il n'y avait pas de temps à perdre. Elle appela
André et ils partirent immédiatement à la suite du coursier.
Quelques minutes plus tard, Oscar pénétrait dans le boudoir de la
reine, André l'attendant dans le couloir.
-"Oscar", commença Marie-Antoinette sans perdre un instant, " nous
avons besoin de vous comme ambassadrice. Nous ne voyons personne
d'autre pour accomplir la mission que je vais vous expliquer.."
(Par Korr)
-« Vous voulez sûrement dire ambassadeur, Votre Majesté. corrigea Oscar avec mpressement.
-Non ma chère Oscar. Il est impératif que vous effectuez cette charge en tant que femme ! Il en va de la réputation de la Cour de France.
-Vous ne pouvez pas confier cette responsabilité à une de vos Demoiselles d'Honneur. hasarda Oscar.
-Impossible Oscar ! répliqua Marie-Antoinette avec détermination. Impossible ! C'est beaucoup trop important pour que je risque de m'en remettre à une autre que vous. Vous êtes celle en qui j'ai le plus confiance ! Je vais tout vous expliquer à présent. »
(Par Korr)
À mesure que la Reine détaillait la mission, Oscar devenait de plus en plus livide. Après toutes ces années passées en tant qu'homme et officier de la Garde Royale, on exigeait d'elle de se prêter à une telle comédie ! Pour elle ce n'était qu'une comédie ! André observa avec inquiétude son amie pâlir à vue d'oeil tandis que Marie-antoinette, inconsciente du tourment qu'elle infligeait à son Colonel, poursuivait ses explications.
(Par Maraya)
De retour chez elle, Oscar monta se réfugier dans sa chambre. Elle ne désirait voir personne. Le sentiment de malaise et d’étouffement qui lui étreignait le cœur depuis plusieurs jours maintenant ne cessait de s’accentuer. Pour faire plaisir à son entourage, à son père surtout, Oscar avait accepté son destin de soldat et d’homme mais à quoi bon tous ces efforts si on lui demandait de redevenir femme à la première occasion ? Oscar aurait donné sa vie pour la Reine s’il le fallait mais se sentait malgré tout comme un jouet entre ses mains. Ce n’était pas d’une ambassadrice dont la Reine avait réellement besoin mais d’une messagère de cœur. Le cœur d’Oscar se serra. Si encore cela avait été pour protéger sa relation avec le comte de Fersen, Oscar se serait sacrifiée sans l’ombre d’une hésitation quitte à souffrir mille morts mais cette fois ce n’était pas de lui dont il s’agissait...
(Par Emeralda)
André tounait en rond depuis des heures dans sa chambre. Il était presque aussi désespéré que la jeune femme. Lui d'ordinaire si calme perdait patience devant son incapacité à trouver ne serait-ce qu'un début de solution pour venir en aide à Oscar.
- Mais quelle mouche a bien pu piquer Marie-Antoinette !!!
(Par Maraya)
André hésita quelques instants puis quitta sa chambre pour aller la rejoindre. Malgré ses dires, André savait qu’Oscar avait plus que jamais besoin de soutien. Son récent entretien avec la Reine avait dû raviver les blessures de son cœur. Arrivé à hauteur de la porte, André frappa pour annoncer sa venue. Oscar l’autorisa à entrer à contrecoeur. Au son de sa voix, André comprit qu’elle avait pleuré. Lorsqu’il entrouvrit la porte, Oscar était assise devant sa coiffeuse la tête baissée et les yeux cachés par une imposante touffe de boucles blondes qui lui obstruait le visage. Le valet s’approcha d’elle et posa une main réconfortante sur son épaule.
- Oscar, j’ai bien réfléchi et tu ne peux pas y aller seule… je t’accompagne… que tu le veuilles ou non…
A ces mots, Oscar leva vers lui des yeux ahuris.
- Non, André, tu ne peux pas m’accompagner… tu n’as donc pas entendu ce qu’a dit la Reine ?
- J’ai très bien entendu, Oscar. Mais cela n’a que peu d’importance pour moi. Ton bien-être et ta sécurité passent avant tout.
- André…
Oscar avait envie de protester mais ne s’en sentait pas la force.
(Par Emeralda)
-Eh, bien soit... Accompagne moi... La voix d'Oscar était chargée de tant de lassitude qu'André su immédiatement qu'il avait eu raison de venir la voir et lui imposer sa présence pour cette mission si particulière.
- Veux-tu que je t'ammène un chocolat ?
- Non, je vais aller me reposer un peu. Dés demain les choses sérieuses commencent. Je me dois d'être belle et désirable dit-elle en relevant la tête et en esquissant un pauvre sourire.
André lui rendit mais sentit son coeur se serrer.
- Oui tu as raison, je vais faire de même.
Sa main frôla la joue de la jeunne fem en une caresse si délicate qu'elle n'aurait su dire si elle avait été réelle ou bien le fruit de son imagination. Elle le suivi du regard jusqy'à ce que la porte de sa chambre se referme sur lui. |