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La fin de l'ultimatum

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En ayant plus qu'assez de lire les inepties de Melle Abby (Monsieur le comte en psychopathe..encore une victime de la propagande ricaine), vous nous permettons de rétablir une fois de plus la vérité concernant Mr Le Comte, voici donc l'authentique récit des évenements.
Il fait suite (il nous semble, nous n'avons pas bien compris comment le système marchait) à la partie 2 dans laquelle, ce gros mou de Louis XVI obligea la charmante mais bornée O. de Jarjaye à prendre époux.
Le CSGGA
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Le compte à rebours avait commencé, dans quelques heures l’ultimatum du Roi sonnerait la perte d’Oscar de Jarjaye. La belle avait essayé de gagner du temps, elle avait fait la fine bouche sur tous les prétendants possibles, son vieux général de père avait encore montré sa faiblesse devant sa fille adorée. Les discussions allaient bon train au palais.

« Ce vieux fou de général n’est même pas capable de marier sa fille
- Quelle honte ! Je trouve mon cher que ce n’est que le juste prix à payer, a-t on jamais idée d’élever une femelle comme un homme.
- Et dire que ce faible est général….sénile oui »
Les 2 hommes éclatèrent de rire.
« Hé bien messieurs, vous voilà réduit à médire telle la plus médiocre des courtisanes ?
- Ah Girodel, c’est vous… »
Le vicomte d’Aubécourt n’apprécia pas la comparaison du Comte de Girodel et à son tour attaqua verbalement.

« Girodel, comme beaucoup de personnes ici nous nous sommes toujours demandé comment une gamine de 14 ans avait pu vous battre en duel, vous qui à cette époque là en avait déjà 19. »
Verbalec, le sbire d’Aubécourt ajouta perfide :

« Ou bien vous étiez malade ce jour ou vous être réellement très mauvais à l’escrime »

Girodel, garda son calme (Eut-il des origines anglaises ? Eut-il le flegme britannique en héritage pour ne point relever ? Eut-il été aussi intelligent et sage qu’un vieux romain pour ne pas tomber dans le piège ???). Un sourire se dessina, son oeil brillait d’une lueur narquoise, puis il finit par éclater d’un rire franc. Les 2 autres en furent choqués et décontenancés. Girodel s’éloigna sur ces mots :

« Quelle bonne plaisanterie…il ne manquait que ça pour compléter une si belle journée»

Girodel s’éloigna, il avait mieux à faire que de faire ravaler leur langue à ses deux fats et de leur faire tâter de son épée. La belle Joséphine l’attendait ce soir. Ah une nuit dans les bras de Joséphine, sa peau, son parfum. Elle lui retournait les sens. Il aimait la façon dont elle s’abandonnait aux plaisirs de l’amour. Elle était faite pour l’amour, quel dommage qu’il eu à la partager. Toujours rêveur en vu de sa nuit, Girodel n’aperçut même pas son colonel. Oscar finit par l’appeler.

« Hum ma chère vous avez l’air terrible…ces cernes…
- Girodel, demain vous prendrez le commandement… »
Oscar n’acheva pas sa phrase, elle avait la gorge nouée et devant ses yeux plein de désarroi et d’angoisse, Victor Clément prononça de sincères paroles d’amitié.
« Oscar, vous me voyez désolé de ce qui arrive. Vous ne méritiez certainement pas ce traitement que vous a réservé le Roi. »
Oscar s’appuya contre le mûr, leva les yeux vers le plafond. Elle poussa un long soupir.

« Girodel, puis-je vous poser une question ?
- Certes.
- Pourquoi, alors que je vous avez battu dans ce duel, vous avez plaidé ma cause auprès de Louis XVI ?
- Décidément, cette question est au goût du jour. »
Oscar, ignorante de l’altercation ayant eu lieu quelques minutes avant, posa un regard interrogateur sur le Comte. Celui-ci reprit :

« Oscar j’ai été élève selon des principes d’honneur, tout comme vous. Certes ce duel n’était pas des plus formel, nous étions attendus au palais, mais je sais me reconnaître vaincu lorsque c’est le cas. Je pourrais vous dire que je vous ai sous estimé à ce moment là, ou que je n’étais pas au mieux de ma forme ou encore que votre beauté m’a éblouie au point de ne pas vouloir l’abîmer, mais la vérité est plus simple, malgré nos 5 ans d’écart et votre nature féminine, vous étiez la plus forte. J’en garde d’ailleurs un souvenir au bras droit.
- Je suis désolée » murmura Oscar. Victor Clément rit de nouveau.
« Le colonel de jarjaye qui s’excuse, cette journée est surprenante en fait » pensa-t il puis reprenant,
« Oscar, c’est l’ami qui vous parle, si vous ne souhaitez pas vous soumettre aux conditions du Roi, si cela vous rend trop malheureusement, alors … »
Il y avait décidément beaucoup de passage, avant qu’Oscar ait pu demander la suite, Victor l’entraînait vers un endroit plus calme
« Fuiyez Oscar..fuyez… »
Oscar le regarda, choquée.
« Fuir ? Mais vous n’y pensez pas ? Mais pour allez où ?
- Le monde est grand. Vous avez le choix, partez pour ce nouveau continent ou trouvez refuge dans un des pays d’Europe. Votre sœur aînée est bien en Toscane, elle vous accueillera sûrement. »
Oscar afficha un sourire désabusé. Alexandra et elle s’entendaient comme chien et chat : Jalousie de l’aînée envers ce qu’elle croyait être la vie de liberté d’Oscar.
« C’est impossible…De plus je ne peux fuir devant mes responsabilités et déshonorer mon nom.
- Pffff….comme il vous plaira oscar. Ce fut un honneur pour moi que de servir sous vos ordres, et sachez que je vous serai un ami fidèle. - Veuillez m’excuser maintenant je dois vous laisser. »
Après avoir saluer militairement en claquant des talons, Girodel s’éloignait déjà, Oscar le rattrapa, elle avait encore une question :
« Girodel, pourquoi la vie militaire vous intéresse-t elle aussi peu ? Vous ne semblez même pas heureux du commandement qui vous échoit ?
- Ne vous méprenez pas Oscar, je suis honoré de vous remplacer, mais tout comme pour vous, ce n’était pas une vie que je souhaitais mener. »
Un sourire malicieux apparu.
« J’aurais aimé voyager et être libre et par dessus tout profiter de …
- De ?
- L’amour.
Devant l’air ahuri d’Oscar, le jeune homme ajouta :
« Pas l’amour platonique, ou l’amour d’une famille, non la passion, celle qui vous brûle, celle qui met le feu aux corps… »
La rêverie le reprenait …Ah Jospéhine….
Oscar le laissa enfin partir. Quelle drôle de conception, il avait de l’amour ! Oscar découvrait le comte sous un jour qui lui déplaisait. Elle savait le Comte très apprécié des jeunes femmes, avait souvent entendu des rumeurs le concernant sur une liaison avec cette fille nommée Joséphine, une fille de théâtre mais qui semblait plaire aux hommes de la cour. Tout Paris parlait d’elle. Oscar n’avait jamais vraiment fait attention à la jeune femme. Elle l’avait croisée un soir à l’Opéra aussi brune qu’elle-même était blonde, poitrine voluptueuse, formes généreuses. Joséphine n’avait fait que peu d’impression sur le Colonel de Jarjaye alors que les hommes glorifiaient l’actrice.
Les épaules lourdes plus l’échéance approchait, Oscar se décida à rentrer à la demeure familial.


Il était tard, très tard mais Victor Clément ne pouvait dormir. Généralement après un tel marathon de caresses et de baiser, il sombrait dans le sommeil du juste, mais cette nuit, une sorte de démon l’agitait au point que la vue du corps de sa maîtresse ne lui donnait pas d’autre envie que de lui faire l’amour encore et encore. Joséphine s’endormait, Victor Clément lui caressa les épaules, sa main courait sur son dos.
« Dieu qu‘elle est appétissante » pensa-t il. « Dire que la soirée avait mal commencé. ».
Joséphine était d’une humeur massacrante lorsqu’il l’avait rejointe dans son hôtel particulier rue du temple. Joséphine avait maintenant une nouvelle rivale, plus jeune, plus fraîche, elle ne sentait prête à se battre pour garder sa petite cour, ses privilèges, son règne n’était pas fini, ça non, elle ne retournerait plus jamais dans son auvergne profonde et à sa vie de misère. Elle avait fait une scène à Victor Clément qui lui était pourtant si dévoué, si envoûté par sa personne. Il avait eu beaucoup de mal à la calmer et à lui jurer que pour l’instant elle était encore LA personne dont Paris causait le plus et que cette Stella ne serait qu’un feu de paille. Le bracelet en or qu’il lui avait apporté avait aidé à apaiser la jeune femme et leur folle nuit avait commencé.
Sa main était maintenant dans le creux des reins Elle allait maintenant se glisser sous le drap. Joséphine grogna. Assurément elle n’était pas habitée du même désir que son compagnon. Elle tenta de s’éloigner, mais cette main ne semblait pas vouloir la laisser s’échapper. Alors que Victor Clément attirait avec bien peu de douceur et de délicatesse sa compagne vers lui, une rumeur monta de la rue, bientôt des cris. La voix disait :
« Monsieur de Girodel …Girodel ….descendez!! »
Le ton semblait désespéré.
Il se jeta au bas du lit, couru à la fenêtre, ah qui était ce malheureux qui ameutait tout le quartier. Girodel n’avait pas besoin de tant de publicité, il fallait faire taire cet homme.
C’était peut être un des amants de Joséphine, un de ces hommes jaloux qui ne comprennent que ces femmes ne sont jamais celle d’un seul homme…La perspective de devoir se confronter à un amant, peut être même sous l’emprise de l’alcool, déplaisait au comte.
Ouvrant la fenêtre, Girodel eu la surprise de découvrir l’inséparable compagnon de son bientôt ancien colonel : André Grandier. L’homme semblait épuisé, la lumière de la rue accentuait les traits crispés du jeune homme.
« Taisez-vous malheureux…vous allez faire venir les sergents de police. Je viens vous ouvrir mais par tous les dieux, cessez de beugler tel un âne ».
Assez contrarié, Girodel enfila sa chemise et ses pantalons, puis tout en descendant l’escalier il se demanda ce qui pouvait pousser André Grandier à ce tapage. Ils n’étaient ni amis ni ennemis, indifférent l’un à l’autre en fait.
La porte enfin ouverte, Victor Clément découvrit qu’André n’était pas seul. Il n’eut le temps de dire mot, trop surpris par ce qu’il voyait :

« Vite dépêchez-vous, elle est gravement blessée…. »


à suivre...
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