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Louis XVI


L’union de 2 dynasties :

Les premiers pourparlers qui concernent l’union entre le dauphin Louis Auguste et l’archiduchesse Marie-Antoinette ont été engagés dés 1764. Louis XV se fait prier, l’alliance avec l’Autriche reste impopulaire depuis le désastreux traité de Paris en 1763. On n’envisage pas de gaieté de cœur, au sein de la famille royale de voir une Habsbourg s’unir au futur monarque de France.

La date du mariage est fixée au 16 mai 1770. Le dauphin a été décrit à Marie-Antoinette.Û(1) Pour la faire rêver on lui a envoyé une estampe qui représente Louis AugusteÛ(2) courbé sur une charrue, en train de tracer un sillon sous le regard sévère de son gouverneur.

Le dauphin a reçu une éducation castratrice, il n’a aucune expérience des femmes. Son gouverneur lui a communiqué son aversion pour l’alliance autrichienne dont sa future épouse est le gage.

A quoi songe le principal intéressé en attendant l’arrivée de sa future épouse ?, il n’a fait de confidences à personne. Il se contente de suivre au jour le jour sur une carte l’itinéraire de sa fiancée. L’époux compte les jours et le lieu où elle est, écrit le roi le 7 mai et ne paraît pas avoir l’impatience de la voir. La fierté d’entrer pour de bon dans le clan des hommes semble mêlée chez l’adolescent à une bonne dose d’anxiété. Il voudrait que l’épreuve redoutée soit derrière lui.
L A âgé de 15 ans est efflanquéÛ(3), dégingandéÛ(4), il vient juste de faire sa poussée de croissance, il est déjà de haute taille (plus du m 70). Il a un visage régulier, des cheveux de lin, des yeux d’eau limpides, rêveurs au point de le faire passer pour un myope. L’adolescent ne manquerait pas de charme s’il n’était pas terriblement encombré d’un corps auquel il n’est pas encore habitué. Il est mal à l’aise dans sa peau toute neuve d’homme inachevé.
Il se dandine d’un pied sur l’autre ne sachant quoi faire de ses mains, il se tait, mi par timidité pour son grand-père et mi par respect pour lui.

Le 14 mai à Compiègne, Louis XV présente son petit-fils, celui-ci embrasse cérémonieusement la joue de la dauphine conformément à l’étiquette.
M-A assise entre le grand-père et le petit-fils. L’aïeul à qui M-A a plu, et amateur de jolies femmes (une des premières questions portant sur M-A a été de savoir si elle a de la gorge ou de la poitrine) Il « flirte » avec la dauphine, tandis que L A s’ennuie. Il note dans son journal intime ou plutôt son agenda comme on le désigne le résumé de cette journée décisive : « Entrevue avec Madame la dauphine ». M-A a un fiancé potentiel. Il note surtout ce qui
concerne la chasse, à la mort de sa mère il à noté « Mort de ma mère a huit du soir le vendredi 13 mars 1767, il en a été très affecté. Il aura des joies intenses à la naissance des ses enfants.

Le 16 mai de somptueuses noces ont lieu dans le château de Versailles. La dauphine va confier le lendemain que son époux ne l’a pas embrassée et ne lui a pas pris la main.



Le dauphin est quelqu’un de triste. Grandi trop vite, cultivé, complexé, persuadé qu’il n’intéresse personne, embarrassé par un corps sans grâce il n’ose aimer qui que ce soit. Il ne se confie jamais et se retranche dans un silence qui peut paraître offensant à ses interlocuteurs si ces derniers ne s’imaginaient pas que l’héritier du trône est un sot. Il se croit indigne de son destin royal, comme s’il avait usurpé son rang. La mort prématurée de ses parents l’a livré aux mains d’un gouverneur borné, qui l’a persuadé que les femmes sont la cause de tous les malheurs publics et privés
Sans connaître en détail la vie dépravée de son grand-père, le dauphin a entendu suffisamment de commentaires sibyllins à ce propos pour éprouver une crainte mêlée d’effroi en ce qui concerne le sexe. Ce sont les filles de Louis XV (Mesdames Adélaïde, Victoire et Sophie) toutes sont restées célibataires. Faute d’avoir trouvée des partis dignes d’elle. Elizabeth la 4ème sœur est partie vivre en Italie. Adélaïde, la plus âgée porte le nom honorifique de Madame. Victoire est belle, souriante, Sophie est d’une rare laideur, si timide, elle ne prononce pas un mot, seul l’orage la remplit d’une peur panique et la rend communicante, le beau temps revenu elle replonge dans son mutisme. Ce sont elles qui ont appris à l’adolescent les turpitudes de leur père.
« Puisque nous devons vivre dans une amitié intime, il faut que nous parlions de tout avec confiance » déclare M-A à son mari.

L’idiot de la famille ?

Louis Auguste voit le jour un 23 août 1754, il porte le titre de duc de Berry. Il est le second des 4 fils du dauphin Louis Ferdinand, fils unique de Louis XV. Trois ans sépare le jeune L A de son aîné Louis Joseph, héritier désigné. Derrière lui vient 2 autres garçons, le comte de Provence : Louis Stanislas Xavier, né en novembre 1755 et le deuxième Charles Philippe comte d’Artois né en octobre 1757. La position intermédiaire dans une fratrie est toujours défavorable. L A est blond aux yeux bleus de porcelaine, il promet de ressembler à ses ancêtres saxons du coté de sa mère, Marie Josèphe de Saxe, dont les hautes silhouettes peuplent les musées de DresdeÛ(5). Il est comme eux, lent, placide, silencieux et obstiné.
Ses 3 frères au contraire ont la chevelure brune et les yeux noirs que leur père et leur grand-père ont hérité de Louis XIV qui les tient d’un aïeul espagnol. Pleins de vie et d’esprit, avec juste ce qu’il faut d’insolence pour paraître doués de caractère. Ils ont l’art d’attirer les regards, de capter l’intérêt, de se faire admirer, cajoler partout où ils passent. Leur père croit se reconnaître en eux plus que dans le « vilain petit canard » aux manières gauches, qui reste dans son coin sans dire un mot.

L’aîné surtout, très bien dressé par ses précepteurs, semble promettre d’être un grand roi, tant il affiche déjà de sérieux, d’autorité et de piété, à la satisfaction extasiée de ses parents. Ni Madame de Marsan, chargée de veiller sur la petite enfance des 4 princes, ni le duc de la Vauguyon, qui lui succède en tant que gouverneur, ne résistent à l’engouement qui pousse tout le monde vers l’aîné, au détriment du second. Talonné de surcroît par le troisième plus
précoce, éclipsé par la souriante espièglerie du quatrième. L A ne recueille que le minimum d’attentions et de soins, personne ne s’intéresse à lui. Quant à de l’affection, il ne faut point y songer. La tuberculose osseuse qui frappe son aîné vient soudain bouleverser son existence.





L’enfant malade bientôt condamné à l’immobilité s’ennuie. On imagine lui fournir un compagnon en faisant passer son frère puîné « aux hommes » avec un an d’avance. Voici
donc L A arraché à la nursery et soumis à l’affectueuse tyrannie d’un futur souverain. On veut encore y croire !- qui ne dispose d’aucun autre sujet sur qui exercer son autorité : Louis Joseph s’institue pédagogue, entreprend d’enseigner à son cadet comment échapper aux tentations que lui-même a surmontées victorieusement. De toute façon le petit malade, héroïque lorsque s’annonce la mort n’a t’il pas tous les droits ? Au dernier moment la nature se charge cependant de soustraire le pauvre L A, fasciné par son tortionnaire inconscient, à l’épreuve ultime : il ne verra pas mourir son frère. Lui-même, déchiré par la toux, secoué de frissons et de fièvre est très malade, au point qu’il faille l’isoler. Ne se contente pas de somatiser son angoisse, comme on dit aujourd’hui. Il a vraiment été contaminé.

A l’aube du jour de Pâques 1761, un messager se présente chez les parents de l’enfant « M. le duc de Berry se porte bien, mais… » le visage du messager disait clairement que l’autre n’était plus. Chez les parents effondrés de douleur s’installait dés la première heure l’idée que la mort s’était trompée de victime. Le survivant n’était pas le bon. Il faisait figure d’usurpateur indigne. Il fallait pourtant bien s’y résigner. A 7 ans, le petit duc de Berry, devenu l’aîné, fut soumis sur ordre de son père à un régime éducatif féroce, destiné a le hisser si possible au niveau requis par sa promotion inopinée. L’absence de toute expérience pédagogique n’est pas un obstacle pour un emploi de ce genre. La tâche d’instruire les jeunes princes incombe à des précepteurs, en sous ordre. Le gouverneur se contente en principe de formation morale. Mais en l’occurrence comme les parents s’en mêlent, La Vauguyon met la main à la pâte pour que ses élèves puissent produire auprès d’eux des résultats qui lui fassent honneur. L A est soumis à un régime digne de Gargantua, sous la férule des spécialistes les plus réputés. Un souverain du XVIIIème siècle doit exceller dans toutes les disciplines : histoire, latin, langues vivantes, mathématiques, physique, géographie figurent à un programme qui ne laisse aucune place aux loisirs. Il faut dresser les enfants à la dure.

Le futur Louis XVI est un excellent élève, docile, appliqué, réfléchi. Comparé à son cadet Provence, qu’on lui a adjoint pour éviter d’avoir à doubler tous les cours, il est lent le second saisit plus vite, met mieux en valeur ce qu’il sait. L A conclut qu’il est inutile de rivaliser sur ce terrain. Il déteste les belles phrases, les redondances, les mots d’esprit. C’est un esprit précis, minutieux mais sec, portés vers les sciences, enthousiasmé par les expériences de physique de l’Abbé Nollet, à qui il donne des sueurs froides en démontant son matériel, passionné par les cartes de géographie qui lui fournissent un inépuisable champ d’évasion ou rêver.
Il sait énormément de choses, mais comme il ne dit rien personne ne s’en aperçoit. Il a une bonne mémoire et possède des notions d’anglais.

Son silence passe pour de la stupidité. Au point que son père, inquiet crut devoir consulter un jésuite, expert comme tous ses confrères en matière d’éducation, sur les aptitudes de sa progéniture. Il est rassuré par les conclusions du gouverneur.
Le futur roi n’a aucune compétences militaires. Il a appris la science des fortifications et des sièges, il s’intéresse à la flotte au point d’y acquérir une compétence qui surprendra les marins.
Il ne saura jamais commander aux hommes.



Le gouverneur enseigne à son élève l’importance de la vertu avec le respect de 5 qualités : la piété, la bonté, la justice, la fermeté, la chasteté. Rien ne lui est enseigné sur l’exercice concret du pouvoir.
On a aussi oublié d’inculquer à l’adolescent l’art de marcher avec élégance et distinction et d’évoluer en mesure sur un parquet ciré.
A la mort de son père L A est élevé dans le culte de ce dernier. Sa mère décède quand il a 11 ans. L’enfant est très seul, naturellement gentil et rieur il devient renfermé, secret, introverti. Il se sent étranger dans le monde où il se trouve. Il n’aime pas la vie de cour, la jugeant artificielle et hypocrite, il en répudie le langage et les façons. Son indifférence à son aspect extérieur, sa préférence pour des habits d’une grande simplicité, son regard absent qui le fait passer pour myope, lourde démarche de paysan et jusqu’à son silence qu’on met sur le compte d’une rustrerie naturelle, tout cela est délibéré et traduit un refus.

Tôt levé le matin, il grimpe sur les toits où il poursuit les chats de gouttières, observe le ciel et scrute les paysages à la lorgnette. Il aime parler aux gens simples, tient d’une main ferme la charrue d’un laboureur, grimpe sur l’échelle des plâtriers et des peintres qui réparent le château , choisit comme délassement non le tournage du bois et de l’ivoire comme son grand-père mais la serrurerie qui salit les mains, oblige à dompter le feu et oblige à se colleter avec la résistance du métal, tout en exigeant une extrême précision d’exécution. L’atelier est aménagé dans les combles du château

Contraint de vivre en milieu hostile, l’adolescent se protège en secrétant autour de lui une carapace de silence qu’on prend pour de l’insensibilité. Pour l’instant il maigre. Plus tard l’embonpoint formera une couche protectrice, une sorte d’édredon dans lequel viendront se perdre les agressions, l’image du bon gros sans énergie prévaudra dans l’opinion.
Il y a en lui comme un bloc d’acier, un bloc de certitudes. Sa foi religieuse très vive irrigue tous les aspects de son existence et dans son cas particulier parce qu’il est l’héritier du trône, elle lui apporte une forme de sérénité. Il envisage l’avenir avec confiance. Non qu’il soit habité par une quelconque forme d’orgueil. Il pense que Dieu dispensera les grâces nécessaires à celui qu’il a élu pour le représenter sur la terre de France. Il n’a aucune répugnance pour le métier de roi à la différence de son grand-père, il se dispose à le faire consciencieusement comme tout ce qu’il fait.

Le grand-père et le petit-fils :

Le nouveau dauphin a été élevé dans l’horreur du vice, il n’a pu rester insensible à la réprobation pesant sur son aïeul. On ne lui a pas parlé de la vie dissolue du roi mais on l’a invité à prier pour le salut de son âme. Pour se rapprocher l’un de l’autre, car le dauphin craint son grand-père, il font des parties de chasse ensemble. Louis XVI veille lui-même à l’organisation de la chasse dans le silence de son cabinet, ou il en prépare le plan comme celui d’une bataille. Sur le terrain il est infatigable, il poursuit sa prise jusqu'à ce qu’elle se rende épuisée.
Il compensera par la chasse son « impuissance » à consommer son mariage, et par le travail à la serrurerie, en mauvais serviteur de Vénus il aime se donner des airs de VulcainÛ(6)..Mais dés qu’il revêt l’uniforme de gala et paraît au milieu des courtisans, il se rend compte que cette force là toute musculaire n’est pas la véritable, et il en est immédiatement gêné.



M-A d’après ce qu’on lui a dit du dauphin, l’aborde avec inquiétude. Elle ne voit pas sa modestie, sa douceur mais que son air gauche, son manque de prestance. Les incompatibilités sont flagrantes : Elle est vive, il est lent, il est introverti elle est extraverti, il goûte le silence, la paix, la solitude, elle ne tient pas en place, il lui faut du monde, du bruit des divertissements. Il se défie des apparences, elle aime tout ce qui brille. Il cherche à creuser les choses alors qu’elle se contente de voltiger à leur surface. Ils aiment pourtant rire tous les deux mais ils ne rient pas à l’unisson. Il a une grosse et franche gaieté aux éclats retentissants qu’elle juge non sans raison vulgaire. Aux farces de collégien auquel il se complaît encore, elle préfère un comique plus fin, plus méchant aussi, visant les travers du prochain.

Les deux époux critiquent leurs pédagogues respectifs : le dauphin n’aime pas l’abbé Vermond et Monsieur La Vauguyon n’est pas apprécié par M-A qui prétend qu’il est un « méchant homme » , « un tartuffe ». Le dauphin ne l’écoute pas, ses dires ne peuvent rien sinon qu’il tient ce qu’elle dit pour négligeable.
Les premiers contacts entre les adolescents sont chargés de malentendus. Ils ne se comprennent pas, n’ont rien à se dire, rien qu’ils aient envie de faire en commun. Ils ne s’adressent pas la parole en public. Toutefois la dauphine de son charme qui opère si bien sur les autres. Elle lui sourit, l’interroge, le sollicite, le provoque. Ombrageux et secret il se garde bien de confier à sa babillarde petite épouse ce qu’il pense des uns et des autres.
Deux jours après les noces, le dauphin à repris ses parties de chasse matinale ce qui ne manque pas d’étonner la cour.

Lors d’un rhume du dauphin, son grand-père le fait examiner discrètement par son premier chirurgien qui affirme que le prince n’a aucun défaut. Ceci se passa en juillet 1770, 2 mois après le mariage du dauphin et de l’archiduchesse et l’incapacité des adolescents a consommer leur mariage. Ce serait donc des causes morales, ou une puberté tardive, son tempérament. En dépit des bruits qui concernent l’opération qu’aurait subi Louis XVI pour un soit disant phimosisÛ(7) elles se révèlent fausse. Louis XVIn’a pas eu cette malformation, et il fini par consommer son mariage sans jamais avoir été opéré.

L’échec de la sexualité à d’autres raisons, la jeunesse des époux, leur croissance qui n’est pas encore terminée, leur éducation. Marie-Thérèse a inculqué à ses filles la méfiance de leur corps et de leur sexe et l’horreur de la nudité. L A a passé son enfance entre les mains d’éducateurs dévots, choisis par ses parents. On les a habitué a considérer ce domaine comme interdit tout ce qui touche à leur sexe et tout d’un coup sans préparation, on les invite à s’en servir. Les 2 adolescents ne savent pas non plus ce qui les attend. M-A n’a reçu de ses sœurs que c’est un moment dur à passer d’où son effroi, et un dauphin très intimidé. La résistance de la dauphine et de la reine n’a pas tenu 7 ans, la faute incombe aux 2 acteurs de la situation.

L’un des deux jeunes frères de L A ont atteint l’âge de convoler à leur tour. Louis XV songe à s’attacher la Savoie qui détient avec les grands cols alpins la clef de l’accès à la péninsule. Marie-Thérèse conseille à sa fille de faire bonne figure à ses 2 futures belles sœurs. Marie-Joséphine l’aînée est née le 2 septembre 1753, elle a 2 ans de plus que son futur mari Provence.
L’heureux élu, lors de la cérémonie nuptiale, 2 jours plus tard, clame très fort un « oui » enthousiaste. Il se vante d’avoir été « 4 fois heureux ». Il agace son frère aîné qui a toujours des difficultés a accomplir son devoir conjugal. Mais ce ne sont que des vantardises, Provence est tout aussi incapable que son aîné de consommer son mariage. M-A n’a rien à craindre, la

comtesse de Provence n’assurera pas avant elle la continuité de la dynastie. Une rivalité s’est installée entre les couples. La dauphine traite la savoyarde avec une condescendance blessante. Cette dernière a de la personnalité et du caractère. Elle a eu la sagesse de renoncer à s’engager dans une compétition de beauté : ses sourcils très noirs se rejoignent au dessus de son nez, elle aurait une pilosité abondante et la petite vérole qui gâche son teint (cette maladie tue en décomposant le malade(v. Louis XV) ou défigure la personne qui en est atteinte). Marie-Joséphine compte sur son esprit et ses manières qui sont excellentes pour renverser l’opinion en sa faveur. La savoyarde a vite compris, étant plus mûre et réfléchie que sa seule chance de survie dans cette cour hostile est de faire bloc avec son époux, elle n’oublie pas qu’il est l’héritier du trône en second.
Malgré les différends, les jeunes gens sont capable de chahuter joyeusement.
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