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Ouvrir son cœur


Vous vous rappelez sans doute de la scène où le général de Jarjayes furieux décide de mettre fin à l’existence de sa fille pour laver l’affront provoqué par sa désobéissance à un ordre donné par sa hiérarchie contre ses propres convictions. L’intervention in-extremis de André pour sauver de la folie infanticide sa bien-aimée.

Une confidence.

Un messager arrive à cet instant pour annoncer la décision du roi.
Restés seuls, Oscar se blottit dans les bras d’André en sanglotant. Elle avait été si remuée par l’acte de son compagnon. Ses sentiments reprirent maintenant le dessus, elle se serra contre le torse du jeune homme.

-« André, mon André, je…j. »

Elle ne trouva pas les mots pour lui exprimer sa reconnaissance, son amour, enfin exprimer ce qui gonfle son cœur, ce qu’elle n’a pu ou pas voulu dire par orgueil, ou caché par une attirance aveugle et sans fondements pour un autre.

André caressa la tête blonde d’Oscar. Il sourit, lui aussi est très ému.

-« Oscar je…je n’aurais pas pu vivre en sachant qu’il t’aurait tuée, toi à qui j’ai livré mon amour non Oscar ».

Il enfouit son visage dans l’opulente chevelure.
Toujours blottie contre lui, elle se mit à penser à sa prise de conscience par rapport aux sentiments tout neufs qu’elle lui porte. Elle avait ouvert les yeux et admis ses sentiments pour André qui depuis quelques semaines avaient pris une grande place dans sa vie. Celui qui faisait tout pour être avec elle, qui était allé jusqu’à se faire enrôler dans la compagnie des gardes françaises afin de la protéger.

-« Oh André, mon cher, mon seul André ». Dit Oscar en lui touchant le visage et les cheveux.

-« Je t’aime, je t’aime, je voudrais tout vivre avec toi, je le comprend à présent, j’ai réalisé que tu es tout pour moi, je ne peux pas vivre sans toi, tu vois je suis perdue sans ta présence, ton aide ».

Il s’empara de ses lèvres avec délicatesse. Elle ne fut pas réticente au baiser, goûtant cette sensation d’autres lèvres contre les siennes, ce fut plaisant, agréable.
Ils s’enlacèrent, la chaleur de leurs corps dans leurs uniformes se mêlèrent. Ils restèrent plusieurs minutes bouger.

-« André je ..voudrais m’unir à toi, être tienne ce soir ».



Pour André ce fut comme si la foudre de l’orage au dehors venait de le frapper à l’instant , il resta décontenancé plusieurs minutes avant de retrouver l’usage de la parole et de pouvoir émettre un son.

« Tu veux te donner, tu veux te donner entièrement à moi ? »

« André, je suis contente de m’être aperçue de mes sentiments».

Le jeune homme se leva, il la prit par la main et ils sortirent de la pièce.
Grand-mère fit irruption devant eux. André n’eut que le temps de lâcher la main de la jeune femme avant que l’aïeule ne le remarque.

-« Oscar, quelqu’un est venu nous annoncer que ta faute à été pardonnée par le roi, tu fais encore partie des gardes royales. Mais…qu’y a-t’il ma petite Oscar tu pleure ? »

-« Oh ce n’est rien grand-mère, Oscar est juste un peu fatiguée, je vais l’accompagner jusqu’à sa chambre ».

Dans la chambre d’Oscar :

Les fenêtres avaient été ouverte pour que de l’air rafraîchisse la pièce rendue brûlante par cette journée estivale du mois de juillet. Oscar s’était approchée de la fenêtre pour goûter au vent léger de cette nuit.
André s’approcha d’elle doucement, il la pris contre lui. Brusquement elle se débattit. Son visage exprimait le trouble et l’anxiété.

-« J’ai peur !!! »

Il la retint par la main.

-« Je ne veux plus attendre, Oscar je ne peux plus attendre. J’ai attendu suffisamment longtemps ». « N’ai pas peur ! ».

Il la prit toute tremblante dans ses bras.
Son Oscar si courageuse, si vaillante au combat, voilà qu’elle se mettait à trembler à un des moments les plus importants de sa vie de femme. Finalement elle s’apaisa peu à peu, elle releva la tête.

-« Je suis à toi… ».

Il la posa sur le lit. Il se déshabilla et il fit de même avec elle.
Ils s’unirent la veille de ce 13 juillet 1789, pour la première et la dernière fois avant que le destin ne sépare 2 êtres qui venaient de se trouver et ne former plus qu’un.

Février 2004
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