Une jeune fille
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Un malaise :
Depuis ce matin, Oscar âgée de 13 ans souffre de douleurs au ventre. Elle sort et se dit qu’une promenade va lui faire du bien. Elle est accompagnée par André.
Oscar ne sentit pas ses douleurs passer, au contraire celles ci se font intense. Soudain elle vomit. André lui tient la tête. Elle se relève, soutenue par le jeune garçon. Sur le chemin du retour, elle sent quelque chose de chaud couler le long de sa cuisse. Ecarlate Oscar court vers la demeure des Jarjayes. Arrivée dans sa chambre, elle se déshabille, du sang recouvre sa jambe. Grand-mère, alertée par le remue-ménage provoqué par la jeune fille s’arrête au seuil de la chambre, interdite. L’adolescente tente de cacher sa nudité et le sang. La femme s’approche et essuie ses larmes. Elle l’emmène vers le point d’eau et lui dit de rester immobile.
Grand-mère :
André arriva dans la maison, il demanda à son aïeule ce qui arrive à Oscar. Celle-ci lui dit de laisser Oscar tranquille. André est surpris par ses paroles. Ne sont-ils pas ami Oscar et lui ?
Peu après, grand-mère revient avec une chemise. Elle lui met le vêtement et lui dit de se mettre au lit. Elle lui promet de revenir bientôt. Elle lui prépare une tisane. Elle est très émue pour Oscar, qui n’est maintenant plus une petite fille. Il semble à la vieille femme qu’hier encore Oscar perdait sa première dent de lait.
André entre dans la cuisine et demande à sa grand-mère de quoi souffre Oscar. Grand-mère est très évasive et lui dit qu’elle ne devra pas quitter son lit pendant quelques jours.
- « Oscar est-elle malade ? » pense t’il, que de mystères…
La vieille femme apporte la tisane à Oscar. Celle ci, méfiante renifle la boisson. Grand-mère lui assure que ce breuvage lui fera du bien.
Oscar demande à grand-mère pourquoi cela lui est arrivé ? La femme explique que ce phénomène survient à toutes les jeunes filles de son âge qui quittent l’enfance pour entrer dans l’adolescence. Ce phénomène va arriver tous les mois et elle devra se coucher et attendre quelques jours que cela s’arrête.
Oscar fatiguée s’allonge et ferme les yeux. Grand-mère se retire et emporte avec elle la tasse vidée de son contenu.
Quelques jours s’écoulèrent et Oscar n’eut plus mal.
André :
Il brava l’interdiction de sa grand-mère et vint rendre visite à Oscar. Il la trouva encore alitée. Elle s’attendait plutôt à ce que ce soit grand-mère ou sa mère qui vienne la voir. Elle fut embarrassée de se trouver en présence du garçon qui la fixait surpris. Il lui demanda de quoi elle souffrait, elle ne lui répondit pas. Puis elle lui dit qu’elle voudrait dormir. André quitta sa chambre. Il se retrouva face à sa grand-mère qui le prit par la peau du cou sans ménagement.
Il apprit par la suite fortuitement par une conversation entre madame de Jarjayes et grand-mère ce dont souffrait Oscar puis quelques jours plus tard par des servantes qui utilisèrent un mot qu’il ne connaissait pas. En proie à la curiosité, il alla dans la bibliothèque des Jarjayes ou après quelques recherches il mit la main sur une encyclopédie très détaillée du corps humain. Les mots entendus jusqu’alors prirent toutes leurs significations. Il y en avait d’autres dans l’article qui le surprirent et dont il chercha la définition. Il comprenait maintenant bien des
choses. Il savait à présent pourquoi grand-mère sortait de la chambre de Oscar avec ces chemises ensanglantées dans les bras.
Le lendemain Oscar fut à nouveau là, elle semblait en meilleure forme. Ils ne parlèrent jamais de cet événement.
André, sut qu’il se renouvela quand il vit de minuscules taches rouges sur le pantalon immaculé de la jeune femme et dont celle ci n’avait pas conscience. Il se plaça juste derrière elle pour dissimuler à ces courtisans de la cour qu’Oscar est une femme qui ne peut cacher sous des robes ce qui la fait appartenir au genre féminin.
© Muriel Hoffmann
décembre 2003
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J’ai eu l’idée de parler dans ce fic d’un événement inévitable qui arrive à toutes les femmes quelle qu’elles soient, même à quelqu’un d’aussi actif que Oscar. Après tout elle est de sexe féminin et les filles comme les garçons connaissent et vivent des choses différentes quand leurs corps se mettent à changer durant l’adolescence. |