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LA BRETAGNE

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Disclaimer : Vous trouverez au cours de votre lecture que certains noms/lieux/événements semblent familier. En fait on sent l'influence de mes lectures du moment (Marianne de Benzoni à qui j'ai emprunté qq persos ou noms, l'épervier BD de Pellerin). je me suis aussi librement inspiré du forlklore breton, je tiens à le préciser au cas où ns aurions des bretons ds le secteur (n'est ce pas Ro..) et que je ne maîtrise aucuneme,t les "contes et légendes" de cette belle région. Merci de votre compréhension et bonne lecture.
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Versatile Louis XVI qui avait une fois encore changé d’avis quant « à la punition » d’Oscar. Fini le château de Pignerolle de la bonne ville d’Anvers, direction la Bretagne, plus précisément le Finistère.

Oscar et André cheminaient tranquillement. André rompit le silence le premier.

« Pourquoi crois-tu que sa majesté ait changé ton affectation ? »

Oscar ne répondit pas. Depuis 2 jours elle ne disait mot, elle semblait perdue, pourtant son visage gardait un masque de dureté.
André ne connaissait pas les causes exactes de la mutation d’Oscar. Il s’était passé quelque chose, un évènement avait provoqué cette situation, oui mais lequel. Il cessa d’y penser et se perdit dans le spectacle que la nature offrait.

« Quel beau coin de France que voilà… »
Le reste du chemin jusqu’au château de Braspart, près de la commune de Saint Pol de Léon, se fit dans le plus complet silence.
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L’accueil breton fut chaleureux. Le comte de Kermeur serait leur hôte. Oscar avait entendu de nombreuses histoires courir sur le comte, certains même l’appelaient l’épervier, étrange que ce surnom. Lorsqu’elle se retrouva devant le comte, elle eut quelques difficultés à retenir un sourire. Un peu plus tard les jours suivant, elle s’en expliquerait auprès d’André, à qui le moindre changement dans l’attitude de la jeune femme, n’échappait.

« Bienvenue au château de Braspart mes seigneurs, Monsieur le comte vous attend au grand salon, veuillez me suivre. »
Les politesses de rigueur échangées, Oscar et André furent conduit à ce qui seraient leurs appartements pendant la durée de l’enquête….Oscar avait en effet reçu l’ordre de résoudre le mystère de ce que les Bretons appelaient la porte de l’enfer. André ignorait toujours les raisons de leur voyage et de cette affectation.
Une fois bien installés, les 2 jeunes gens rejoignirent la salle principale où le souper avait lieu.

Autour de la grande table, d’autres gentilshommes bretons allaient les accompagner durant ce dîner.
Il y avait d’abord le Duc de Kermellec, dans la cinquantaine, l’homme déplu de suite à Oscar. Son regard avait quelque chose de malfaisant. La duchesse semblait toute desséchée et affichait un air à la fois hautain et sévère.
Venait ensuite le duc de Morvan, lui aussi accompagné d’une créature dont on pouvait difficilement donné dire si elle avait été jeune et belle un jour, tant elle paraissait lasse. Autre particularité de l’homme, une énorme balafre fendait sa joue droite.
Le prêtre de la bourgade, Gilles de Chazay était aussi présent. La quarantaine, le visage sobre comme il convient aux hommes d’église. Pour compléter le tableau, Yann de Kermeur, petit homme cassé en 2, cheveux gris, se tenait en bout de table.

« Quelle assemblée » pensa Oscar, un frisson lui parcouru l’échine. Certes elle ne cédait pas aux fastes de la cour, mais cette noblesse de province semblait si austère en comparaison à celle qui peuplait Versailles. Tout était si sinistre, les visages, le lieu….

La voix du comte réchauffa un instant la pièce.
« Entrez mes enfants, asseyez-vous là. Vous devez mourir de faim après ce long voyage jusqu’à nous. »
André et Oscar s’exécutèrent sans un autre mot que merci.
Chazay prononça les bénédicités et l’on soupa en silence. Finalement la tablée se réunit près du feu et le comte offrit un verre de cognac à ses invités. André se demandait qui étaient ces gens si froids. Kermellec et Morvan toisaient oscar d’un regard dédaigneux, finalement le premier brisa le silence et attaqua verbalement l’officier parisien :

« Et bien Kermeur, voilà ce que le roi vous envoie pour vous remercier de vos bons et loyaux services, un petit officier de la garde de la Reine.
- Allons allons monsieur le duc, soyez plus clément envers ce jeune homme. Si sa majesté nous l’a envoyé c’est qu’elle sait Monsieur de Jarjaye un homme de confiance.
- j’aurai à cœur de résoudre votre problème messieurs » consentit à dire finalement Oscar.
Elle n’eut pas le loisir d’ajouter un mot, une voix cristalline répondait déjà derrière elle....

Review Trame J