26 mots de la douleur d’une femme
Amour… tu me l’as offert sans condition, et je l’ai accepté trop tard.
Baisers… tes lèvres me brûlent encore la peau, mais jamais plus je ne serai dans tes bras.
Chaleur… tu m’as toujours protégée, je me sentais en sécurité avec toi. Maintenant je me sens vulnérable.
Douceur… lorsque avec mille précautions tu m’as prouvé ton amour.
Évidence… quand j’ai réalisé mes sentiments pour toi.
Fusion… lorsque nos corps se sont unis après nos cœurs.
Gâchis… pourquoi me suis-je laissée aveuglée de la sorte ?
Horreur… quand j’ai compris que tu étais parti, me laissant seule.
Irresponsable… je l’ai été quand je t’ai permis de nous accompagner à Paris.
Jalouse… je le suis de Celui qui, à présent, peut te garder auprès de Lui.
Kandjar… si j’en avais un, je le planterais sur celui qui t’a ôté la vie, même si lui aussi est mort.
Lumière… je l’ai perdue, je m’égare désormais dans des couloirs sombres, en criant ton nom.
Maladie… je te l’ai cachée… pardonne-moi.
Normandie… que j’aimerais y être avec toi, en ce moment.
Onirique… je vais bientôt me réveiller, et tu seras là à mes côtés, pour l’éternité.
Pouvoir… celui de la mort est inéluctable, et je souhaite vivement qu’il mette son emprise sur moi au plus vite.
Qualités… tu en avais des centaines, et je ne les voyais pas.
Roses… leur parfum envoûtant me fait toujours penser à toi. Te souviens-tu de celles que tu m’avais offertes, un matin ?
Sang… le tien est à jamais mêlé au mien. Nous ne serons jamais séparés.
Toucher… j’ai l’impression de pouvoir être en contact avec toi lorsque je ferme les yeux.
Union… la nôtre a été parfaite, je ne m’étais jamais sentie aussi aimée. Merci.
Versailles… sans cette maudite Cour, je n’aurais pas détourné mon attention de ce qui était le plus important.
Whist… nos parties tournaient souvent à la dispute, mais elles représentent aujourd’hui tellement à mes yeux.
Xérès… nous aimions en boire un verre en rentrant de nos folles journées.
Yatagan… nous avions failli perdre la vie, le jour où nous l’avons découvert. Son propriétaire n’était pas très aimable.
Zèle… tu était toujours près à satisfaire le moindre de mes désirs. Je n’aurais pas dû être indifférente à cette marque de dévouement complet.
Quelques mots, bien insuffisants qui ne peuvent décrire le vide que je ressens.
Tu n’es plus là.
Tu n’es plus là.
Arriverai-je à l’accepter un jour ? |