Bon allez un petit poème de moi sur les sentiments d'André pour Oscar.
Moi le Roturier:
Je la regardait en silence
Cela depuis toujours
Je la voyait se préparer pour aller au bal
Elle portait une robe blanche
Elle ressemblait à une nymphe venue de nulle part.
Mais moi, le Roturier, je ne pouvais pas l'approcher
Je n'avait pas le droit de l'accompagner
j'étais condamné.
Cloîtré dans ma chambre
J'attendait avec impatience qu'elle revienne.
Quand ce fut le cas, j'allais l'accueillir avec joie
Je prit mon courage à deux mains
Je n'allait pas attendre demain pour lui dire ce que je mourrais d'envie de lui crier.
Elle me regarda et s'approcha de moi
Je sentait que j'allais avoir une raclée
Mais elle m'a embrassée
Moi le roturier
j'ai obtenu moi le Roturier ce qu'aucun homme n'avait espéré quand elle se faisait courtiser.
Cette femme Colonelle de grande beauté s'est enfuit avec moi loin de Paris et des soucis.
Nous vivons depuis dans un agréable logis.
Elle a quitté l'Armée et est devenue Institutrice pour la Nouvelle République.
FIN |