Chers lecteurs on vous a trompé, tout n’est pas aussi idyllique qu’il y paraît dans l’ancien monde des 3 contrées. Certes après le triomphe de l’amour sur le mal, il s’en ai passé des choses au nouveau royaume du bonheur. L’amour c’est bien joli mais pour qu’il vive il faut l’entretenir et se battre au jour le jour contre sa plus grande ennemie : la routine ! La routine est aidée dans sa mission par ses horribles sbires, les « tue l’amour ».
Premier chapitre : l’attaque des « tue l’amour »
Semaine classique au palais des douceurs (anciennement Palais des Douleurs) :
Suite Royale de Gigi et Dédé
* Lundi 7h30
« Dédé ! (voix sucrée)
- Oui mon mirliton en sucre ?
- Combien de fois t’ai-je dit (voix rauque), mon cochonnet (voix tendre) de ne pas laisser traîner tes poils dans la douche ! (voix en colère) C’est immonde !
- Oh mon chou à la crème (voix douce), je suis désolé, mais il n’y a pas que mes poils (voix passablement irritée), il y a tes cheveux aussi, mon tendre (voix mielleuse). »
* Mardi 10h00
« Dédé ! (voix sucrée)
- Oui mon trognon de pomme ?
- Combien de fois t’ai-je dit (voix rauque), mon lapin (voix tendre) de remettre en place la lunette des VC! (voix en colère) C’est immonde, t’en a encore mis partout !
- Oh mon ficus (voix douce), je suis désolé, mais on a une bonne Marie-la-souillon je te rappelle pour nettoyer (voix passablement irritée), (plus bas)et puis moi, au moins je tire la chasse.
- Tu dis ???
- Rien mon biquet »
* Mercredi 19h00
« Dédé ! (voix sucrée)
- Oui mon caneton ?
- Combien de fois t’ai-je dit (voix rauque), mon trésor des îles (voix tendre) de changer de chaussettes ! (voix en colère) ça pue le fromage ici c’est affligeant !
- Oh mon bébé d’amour (voix douce), je suis désolé, mais je reviens de la chasse au crapaud (voix passablement irritée), (plus bas)moi, je ne passe pas ma journée le cul devant la télé scotchée devant la BERU BARA ACADEMY pour y voir Fersinet se tourner en ridicule.
- Répète ??? J’ai pas entendu y a Jeanne qui passait justement…trop d’la balle »
*Jeudi 20h00
« Dédé ! (voix sucrée)
- Oui mon ourson ?
- Combien de fois t’ai-je dit (voix rauque), mon poussin (voix tendre) de ne pas roter à table ! (voix en colère) il n‘y a que les gens mal éduqués qui font ça!
- Je suis désolé, mais c’est la faute à Grand-Mère Elfe (voix passablement irritée), ce plat est trop relevé.
- Alors pourquoi en as tu mangé ??? Franchement mon biquet, tu n’es pas raisonnable »
* Vendredi 8H00
« Dédé ! Dédé ! (voix qui braille)
- Ouais gueule pas comme ça...j’chuis pas sourd !
- Combien de fois t’ai-je dit , bordel de merde de ne pas inonder la salle de bain ! C’est pas croyable, no respect pour l’environnement et puis qui c’est qui paie la facture à la Cie Louis- le-Gros-boit-de-l’eau ? Hein c’est qui ?
- gnagnaganangananagn.
- Ah oui forcement, là tu mouftes plus !
- Désolé ta majesté ! Tout le monde n’est pas né avec un royaume ! D’abord pour ce que tu en faisais, t’es bien culotté de me faire des reproches
- Allez casse toi ! Je ne veux plus te voir ! T‘es laid d‘abord
- C‘est ça, ça me fera des vacances»
Porte qui claque.
« M’en fous, j’irai à la fête chez Oscar accompagné de Nicolas DelamotteduLebaudet et toc ! »
Porte qui s’ouvre.
« T’as pas intérêt , j’lui pète la tête au baudet moi.
-Mais tu te prends pour qui ! Merde ! Tu crois que t’es le seul beau mâle dans le secteur. Arrête même Fersinet il est plus canon.
- Gigi, tu vas trop loin cette fois. J’me casse…pour de vrai…
- Ouais bon débarras ! »
Porte qui re claque. Gigi tombe sur son lit, il enfouit sa tête dans ses bras et se met à pleurer à chaude larmes.
Samedi (toute la journée) : Le Dédé et le Gigi s’évitent. S’ils ont le malheur de se croiser, ils se parlent par personnes interposées ce qui nous donne à peu près :
« Chère Marie-la-souillon, pourriez vous dire à l’empâté de me passer le sel ?
- hé l’empâté, y’l maître qui veut l’sel…
- Marie dis lui bien qu’il peut venir le chercher lui même.
- hé le dédé y dit que…
- ça va Marie, c’est bon j’ai compris…puff…. je monte me coucher »
Dimanche 23h59 :
« Pardon, pardon mon canard en sucre, je t’aime, tu me manques, ne me quitte pas.
- c’est moi qui te demande pardon mon petit chaton, je suis un rustre, je ne mérite pas quelqu’un d’aussi délicat et d’aussi fin que toi.
- oh mon dédé ! Mon couillon…ohhhhhhhhhhhhhh
- ahhhhhhhhhhh gigiiiiiiiiiiiiiiiiiii
- ouiiiiiiiiiiiiiiiiii, vas y Dédé…. »
Censuré…..Censuré ….Censuré …..Censuré…..Censuré ….Censuré
Voilà donc une semaine typique chez nos amis, malheureusement si ils finissaient par toujours se retrouver et accepter les petits défauts et manies de l’autre, voilà que ce dimanche, les choses sont différentes ! L’orage gronde, chose étrange sur le pays de l’amour, un orage, la population n’en avait pas vu depuis la rencontre du Gigi et de son grand couillon de Dédé. Depuis que ces 2 là filaient le parfait amour, ni orage ni tempête alors que se passe-t-il ???
Fersinet qui s’était fait jeté de la BeruBara Academy au bout de 3 semaines (le public n’eut aucune pitié envers lui, faut dire il chantait vraiment faux) était donc revenu au Palais et c’est lui qui compris ce qui se déroulait. Cette fois, Gigi et Dédé ne s’étaient pas réconciliés sur l’oreiller (ou tout court : pas que le s-e-x-e dans la vie, y a la tendresse aussi, non mais) et le Gigi tournait mal, son mauvais caractère reprenait le dessus. Ah quel malheur ! Dame Routine et ses « tue l’amour » avaient semble-t il gagné la partie ! La grisaille envahit petit à petit le royaume, les cris du Gigi commencèrent à se répercuter sur les mûrs pour ensuite se répandre dans la contrée. Dédé l’Elfe, lui, avait mis ses boules quiès, et il s’en allait tranquillement par le grand chemin, destination : inconnue.
Fersinet pris peur, il fallait faire quelque chose, il ne se voyait pas revenir au temps de la terreur, tout ça pour lui c’était bel et bien fini. Il avait aimé faire souffrir, mais cette époque de sa vie était terminée, maintenant il préférait le bonheur. Il ne lui restait plus qu’une seule chose à faire ! Appeler la gentille petite fée Oscar, c’est elle qui détenait maintenant les bigoudis magiques, autrefois synonyme de malheur et destruction, mais qui dans les mains de la pure enfant, étaient maintenant les outils du bien. Oscar pourrait sans doute faire revenir la paix au royaume. Fersinet enfila sa tenue de voyage, posa un ultime regard au château puis prit le chemin de la maison de la fée, les cris du Gigi dans son dos, lui glaçant le sang.
Prochain chapitre : La fée contre attaque. |