Auteur : angelantea Hits : 3353
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Bonsoir à tous !!
Je viens de faire une petite réedition de ma fic aprés y avoir apporté quelques modifications.
Effectivement aprés une petite relecture j'y ai apporté une ou deux petites modifications. Je vais essayer de vous donner une suite.
Bonne lecture à tous.

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TOI MON ANGE

La fenêtre entrouverte laissait entrer une douce brise de mai. Un jeune homme athlétique à la chevelure ébène et au regard émeraude, lisait un recueil de poèmes à la lueur d’un chandelier. Il leva un instant les yeux de son livre, ses pensées dérivèrent vers une jeune femme blonde qui cachait sa beauté sous des vêtements masculins.
« Je comprends ton envie de séduire l’ami de cœur de la reine, ton tendre Fersen. Ce soir, tu ressemblais à une déesse grecque dans ta superbe robe d’odalisque et de soie blanche. Grand-mère a su mettre en valeur la sveltesse de ton corps, ton regard azur…-Que vas-tu faire exactement ?
Tu ne manques pas de courage certes mais la séduction est un jeu dangereux pour une jeune femme inexpérimentée comme toi. Tu risques de te brûler les ailes à croire qu’Axel t’aimeras aussi fort que la Marie-Antoinette.
Pourtant je te pardonne ton égarement. Tu es dans toutes mes pensées, tu es la seule à faire chavirer mon cœur d’un simple regard, d’un sourire.
Sois heureuse, amuse-toi ce soir, car ton bonheur passe avant le mien. Après tout ne dit- on pas qu’aimer est plus fort que d’être aimé.
Vivre près de toi est pour moi un honneur et pour le moment cela me suffit car je sais qu’au fond de moi qu’un jour nos deux âmes se reconnaîtront pour battre à l’unisson.

Mes bras seront ton havre de paix… Nos baisers des promesses infinies…
Tu seras certainement surprise de me trouver debout à ton retour mais je souhaite croiser ton regard avant de m’endormir, te dire que tu peux te reposer sur-moi si tu en as besoin, je serai toujours là pour toi. »

André fut tiré de sa rêverie par le carillon de l’horloge qui sonnait onze heures.
Il se leva, s’étira et alla prendre l’air sur la terrasse.

Versailles brillait de mille feux alors que beaucoup mourraient à Paris.

Un carrosse s’approcha du manoir, entra dans la cour du manoir, s’arrêta pour y faire descendre un ange tout de blanc vêtu.

L’apparition leva la tête en direction du jeune homme, esquissa un sourire, puis pénétra dans la demeure.

Un bougeoir attendait sur la commode du hall. Un feu flamboyant crépitait dans l’âtre du salon. Attirée par la chaleur du foyer la jeune femme s’installa dans le fauteuil le plus proche.

Elle contempla les flammes et se remémora sa journée.

« Pourquoi autant d’inconscience ?
Et pourquoi ce cœur s’emballe- t-il pour un oui ou pour un non ?
Oh Fersen ! C’est pour vous que j’ai manqué à mon devoir, quitter pour quelques heures cet affreux uniforme que mon père me contraint à porter par un stupide caprice du destin.

Ce matin, un homme a tenté de tuer la reine mais il a péri à sa place au nom de la liberté. Son acte désespéré me fit réfléchir à ma vie. Mourir sans avoir rien connu des affres de l’amour est-ce une bonne chose ? Je pris congés de mes hommes et confiai le commandement à Girodelle.

Je partis au galop sans me préoccuper de l’inquiétude d’André.

Une longue balade à cheval me fit le plus grand bien et me conforta dans mon désir de devenir le temps d’une soirée insouciante et frivole telle les dames de la cour. Cette idée ne serait pas de l’avis de tous, surtout pas du goût du général qui par chance pour moi s’était absenté quelques jours pour régler des problèmes d’intendance sur nos terres normandes.

La plus heureuse fut grand-mère qui tout à son excitation manqua m’étouffer. Elle releva mes cheveux en queue de cheval mais je refusai tout port de bijoux.
La surprise et l’émerveillement dans les yeux d’André m’encouragèrent dans ma douce folie.

Mon arrivée au bal ne passa pas inaperçue. Beaucoup comparèrent ma beauté à une divinité mais nul ne soupçonna mon identité. Mon regard croisa soudain celui de Fersen, mon cœur battait la chamade, qui hypnotisé par ma beauté, m’invita à danser. Je représentai un vrai mystère pour vous. Votre voix m’envoûtait, votre façon de me flatter sans vous douter que c’était moi que vous teniez dans vos bras.
Mon cœur s’emplissait de joie.

Soudain un seul mot me sortit de ma torpeur. Je n’étais donc qu’une simple amie pour vous.
A cette révélation, je me pris les pieds dans les pans de ma robe ce qui manqua me faire tomber.
Ce geste rapprocha un peu plus nos corps, au point même de nous embrasser

. Vos yeux se rivèrent aux miens quelques secondes mais votre esprit fut plus prompt. Je ne vous laissai pas le temps de prononcer mon prénom que je m’enfuyais loin de vous.

Ma course me porta jusqu’à la fontaine de Poséidon. Un vent glacial chassa ainsi ma stupidité de croire que vous auriez pu m’aimer et oublier Marie-Antoinette dans mes bras.

Je pris la décision que ces larmes seraient les dernières et que mon cœur de femme ne me trahirait plus.
Je consacrerai ma vie au rôle que mon père m’a condamné à tenir depuis ma naissance : celui de colonel de la garde royale.
Review Toi mon ange


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