Et si le général de jarjaye avait succombé à ses blessures : cette fic explique ce qui aurait pu se passer pour oscar , peut-être aurait-elle succombé d'une autre façon.
ET ILS SUCCOMBÈRENT
CHAPITRE /1: LA MORT D'UN GENERAL
L'heure était grave, dans une chambre, un officier allait succomber à ses blessures, de l'autre côté de la pièce, une jeune femme appréhendait ce moment fatal en compagnie de son ami d'enfance.
Lorsque le médecin sortit pour leur annoncer ce qu'ils savaient déjà.
- Docteur Larsonne : Mademoiselle de Jarjaye Monsieur Grandier, c'est fini !
- O : Bien, merci docteur . Le remercia-t-elle d'un calme olympien.
- A : Oscar, ça va ? S'inquiéta-t-il soudain face au calme de son amie.
Avant de partir, le docteur Larsonne le prit à part
- Docteur : Votre amie est sous le choc et ne réalise pas encore l'impact de cette nouvelle mais lorsque ce sera le cas sa réaction risque d'être violente, en attendant, restez à ses côtés !
- A : Bien Docteur.
Croisant Oscar dans le couloir il la salua d'une poignée de main.
- Docteur : Mademoiselle de jarjaye, reposez-vous ! Lui conseilla-t-il
Toujours sous le choc elle tendit à peine la main et le salua d'une voix à peine audible.
- O : Au revoir docteur.
Craignant qu'elle s'évanouisse, André resta auprès d'elle.
- O : Allons nous coucher, une longue journée nous attend.
- A : Oscar, tu ne comptes quand même pas te rendre à la caserne alors que tu viens de perdre ton père ?
-O : Et alors qu'est ce que cela changera que je m'y rende ou pas, tu peux me le dire ! Assena-t-elle froidement.
- A : Oscar, je te connais pour savoir que la mort de ton père te touche plus que tu ne veux bien le bien le montrer alors si tu veux pleurer je suis là, si tu veux hurler ou te révolter tu en as le droit mais par pitié, réagis !
- O : Ah oui que je veux que fasse ? Que je me jette du toit ! s''emporta-t-elle.
- A : Je t'ai vu mettre ta santé en péril après la mort de ta mère et j'ai de nouveau cette crainte aujourd'hui !
- O : Ne t'inquiète pas pour moi, je tiendrai le coup, un jarjaye affronte toutes les tempêtes ne l'oublie pas. Le rassura-t-elle.
- A : Si tu veux parler, je ne suis pas loin.
- O : Merci André, c'est gentil à toi.
- A : je t'en prie Oscar, c'est normal.
Dès qu'elle eut atteint sa chambre, Oscar pleura en silence la mort de son père, ressassant tous ses souvenirs , mais malgré leur relations tendues ces derniers jours ils s'étaient rapprochés, évoquant la possibilité d'un mariage entre elle et son ancien lieutenenant la mettant à l'abri des brutes épaisses de sa nouvelle compagnie craignant une rébellion de leur part pouvant lui coûter la vie, pour la première fois en vingt ans Le général révélant ses inquiétudes envers sa fille mais ne lui reprocha pas le refus de cette union avec Monsieur de Girodelle tout en lui conseillant de rester prudente , pourtant ce fut lui qui mourut d'une attaque de Saint-Just perpétrée contre le duc de Broglie en lui sauvant ainsi, pensant à l'absence de celui -ci un sentiment de colère s'empara d'elle.
- O : « quelle ordure, mon père vous sauve la vie en donnant la sienne et vous n'avez pas eu la décence de le remercier ni même de le saluer une dernière fois, Monsieur de Broglie, je vous déteste ! » hurla-t-elle intérieurement avant de balancer une tasse contre le mur.
Réveillé par ce fracas, André entra précipitamment dans la chambre.
- A : Ça va Oscar ?
- O : Non, je le déteste ! Dit-elle avant de pleurer dans les bras de son ami.
- A : Doucement, calme-toi, c'est fini. La consola-t-il en la berçant.
Loin d'être apaisée, elle cracha sa haine envers sa haine envers Broglie.
- O : Pourquoi mon père s'est-il sacrifié pour cette raclure ?, pourquoi n'a-t-il pas laissé Saint-Just le tuer ? Pourquoi !
- A : Ton père était un officier loyal et courageux, il a sauvé son ami comme tu m'as sauvée il y a quinze ans et tu peux être fière de lui.
- O :Non, je lui en veux de s'être sacrifié pour lui !
- A : Écoute Oscar, demain il vaut que tu te reposes, j'informerai le Lieutenant d’Alembert de ce que ce tu traverses et je demanderai à Alain de te remplacer.
- O : Pas question, je prendrai mon poste comme d'habitude, si je reste à ne rien faire je vais devenir folle !
- A : Comme tu voudras mais sache que tu peux compter sur moi pour te soutenir dans cette épreuve. Lui assura-t-il en la renouvelant l'étreinte dont elle s'était libérée quelques minutes avant, puis apaisée par la présence de son confident, elle s'endormit.
CHAPITRE 2 LA FROIDEUR POUR CACHER LA PEINE
Le lendemain , lors Qu’oscar annonça la nouvelle à sa compagnie, malgré leur antipathie pour la noblesse, ses hommes furent attristés pour leur colonel.
- O : Messieurs, j'ai une bonne nouvelle à vous annoncer : un de ces nobles que vous haïssez tant est mort hier soir, et ce noble , c'est mon père ! La façon presque soulagée dont elle l'annonça inquiéta Alain peu habituée à la voir si froide face à la mort.
Hommes...........................................
- O : Alors, aucune réaction de votre part, vous devriez vous réjouir de cela, un aristo en moins ! Ironisa-t-elle froidement.
- L : Mais colonel, il s'agit de votre père ce serait méchant de notre part de considérer cela comme une bonne nouvelle.
- O : Merci Lassalle, un homme sur 100 qui réagit c'est peu mais rassurant mais ne croyez pas pour autant que vous serez tous dispensés d’entraînement pour autant , bien au contraire, nous nous entraînerons jusqu'à ce que nous soyons parfaits ! Aucune émotion ne laissait transparaître à travers son regard bleu acier. Si les hommes de la compagnie ne sourcillèrent pas , dans l'assistance un certain sergent la regardait avec inquiétude, qu'arrivait-il à leur colonel ? Était-elle devenue un de ces nobles froid et sans cœur ? Il n'en n'était rien et il le savait pertinemment, alors pourquoi ce masque , il devait avoir une explication à ce sujet et ferait pour l'obtenir. Remarquant son regard insistant elle l'interpella.
O : Quelque chose ne va pas Sergent ?
- Al : Non, j'ai toujours autant de sympathie pour vous que pour les gens de votre espèce ! Ironisa-t-il .Alors qu'il s'attendait à une réponse cinglante il eu une réponse qui le surpris agréablement.
- O : Sergent, j'admire votre franchise et la préfère à tous ces courtisans hypocrites sans aucune reconnaissance envers ceux qu'ils osent appeler leur ami et qu'ils laissent mourir seul après qu'ils leur aient sauvé la vie. Esquissant un sourire ironique malgré un ton sec.
Il voulait avoir une explication , il l'avait, ce qui la tenait debout c'était sa haine envers le noble responsable de la mort de son père.
La journée fut rythmée par un entraînement intensif et rigoureux, elle ne laissait rien passer, plus exigeante que jamais aussi bien envers elle qu'envers ses hommes ils ferraillèrent jusqu'au soir.
CHAPITRE 3 : QUAND LE MASQUE TOMBE
Une semaine après les obsèques de son père, Oscar revint à la caserne et s'enferma dans son bureau en exigeant de n'être dérangée sous aucun prétexte, loin d'obéir à cet ordre, Alain frappa à sa porte .
- O : J'ai dit que je ne voulais pas être dérangée !
- Al : Si vous ne voulez pas que je défonce la porte, je vous recommande vivement de l'ouvrir.
Lorsqu'il entra, il vit une jeune femme aux yeux cernés dont le visage habituellement si lumineux était devenu sombre et sans vie, cette vision lui fit froid dans le dos mais il resta naturel et insolent.
- Al : Vous savez Colonel, si vous n'étiez pas revenue, j'aurais volontiers repris mon ancien poste.
- O :.....................................................
Devant son manque de réaction il s'approcha et se montra plus doux que jamais aussi bien dans ses paroles que dans ses gestes.
-Al : Colonel, maintenant que nous sommes entre nous , j'aimerais savoir qui est ce noble que vous haïssez tant au point de passez vos nuits sans dormir, depuis quelques jours je ne vous reconnais plus, vous me regardez à peine, et vous ne réagissez plus à mes provocations , que se passe-t-il ? , est-ce un homme que je connais ou quelqu'un qui vous aurait nuit par le passé ? S'il vous plaît répondez-moi, si je veux vous aider il faut que je sache qui est la cause de votre tourment.
- O : Écoutez, Alain, retournez à votre poste et laissez moi travailler, vous ne pouvez rien pour moi, cet homme est le Duc de Broglie et si vous faites quoique que ce soit contre lui, vous serez condamné à mort alors de grâce, ne faites rien qui pourrait vous coûter la vie, j'ai perdu mon père, je ne tiens pas à perdre un ami. Lui avoua-t-elle avant de fondre en larmes. A cet instant il l'a prit dans ses bras et la laissa pleurer sans dire un mot , puis une fois les larmes estompées il déposa un doux baiser sur ses lèvres auquel elle répondit avec la même douceur. Lorsqu'ils eurent fini de s'embrasser il lâcha son étreinte.
- Al : Il y a un mois vous m'auriez giflé et j'aurais préféré que je réagissiez comme ça aujourd'hui lui lança-t-il avant de partir.
- O : Alain !
- Al : Oui !
- O : Merci.
- Al : Tout le plaisir est pour moi. Répliqua-t-il en la gratifiant d'un sourire ironique.
Le voyant sortir du bureau du colonel, André attrapa Alain par le col de sa veste.
- A : Que faisais-tu dans le bureau d'Oscar, tu peux me le dire ! Demanda-t-il rageusement.
- Al : Doucement l'ami, je n'ai fait que lui apporter le réconfort que tu es sensé lui apporté mais comme tu es trop à l'Ouest pour voir son mal être, je l'ai réconfortée.
- A : Ah oui et de quelle façon as-tu fait cela !
- Al : En lui parlant, tout simplement . Répondit-il en retirant les mains de son ami de son col.
- A : Je suis peut-être à l'Ouest mais pas assez pour ne pas remarquer que depuis un moment tes regards envers elle sont plus que fraternels et si jamais j'apprends que tu a s profité d'elle, je te massacre !
- Al : Écoute, tu me massacrera autant que tu voudras quand ton amie ira mieux mais pour le moment elle a surtout besoin d'un ami alors cesse de ne penser qu'à toi et reste à ses côtés ! Ordonna-t-il en haussant le ton.
- A : Excuse-moi, je suis à cran en ce moment, je devrais plutôt te remercier.
- Al : Va la voir et ne t'inquiète pas pour ce soir, je monterai la garde seul , reste avec ton amie, elle a besoin de toi.
Se souvenant de leur querelle peu de temps après le décès de Madame de Jarjaye, André écouta le conseil de son ami et rejoint la jeune femme dans son bureau où il resta toute la nuit.
CHAPITRE 4/ UN NOTAIRE NOMMÉ ROBESPIERRE
Un mois s'était écoulé depuis qu'Oscar avait perdu son père, ne voulant pas tomber dans la dépression elle continua de travailler à la caserne quand un message arriva dans son bureau.
« Colonel,
je vous attends la semaine prochaine afin d'ouvrir le testament de votre père .
Je vous en dirais plus à ce sujet lors de notre entrevue.
Maximilien de Robespierre »
-O : Robespierre, mais il est avocat, pourquoi mon père s'est-il adressé à lui plutôt qu'à un notaire, encore une fantaisie de sa part ! Pensa-t-elle.
Le jour convenu, elle se rendit chez Robespierre en compagnie d'André afin d'ouvrir ce fameux testament.
Ses volontés furent les suivantes :
« Moi François Garnier de Jarjaye , je lègue à mon fils Oscar -François de jarjaye, tout mes biens ainsi que mon grade de général sans oublier mon titre de comte qui se transmet de génération en génération.
Cependant si ma fille décidait après ma mort de vivre sous sa vraie nature cet accord serait caduque et tous mes bien reviendraient à l'état , quant à mon grade et mon nom il reviendraient à mon neveu François afin de perpétuer le nom des jarjaye ». Si cette dernière clause amusait l'avocat, celle-ci agaçait copieusement la jeune femme qui dut se contenir pour ne pas envoyer son poing dans le figure de celui-ci.
- R : Alors comme ça vous êtes une femme, c'est intéressant à savoir, ainsi Monsieur de Châtelet ne se trompait pas, il a réellement été abattu par une femme, vous savez qu'il n'a toujours pas digéré cette humiliation et rendue publique cette nouvelle pourrait faire l'effet d'une bombe !
- O : Écoutez moi bien espèce d'avocat véreux, si jamais cet espèce de journaleux de Médeux et vous balancez cette information, je vous transperce tout les deux, c'est clair ! Menaça-t-elle en l'attrapant par le col.
-A : Doucement Oscar, reste calme. :
-O : Je suis très calme mais je ne supporte que ce genre d'individu se permette de se comporter de la sorte à l 'égard du Général que je suis !
- R : Oublions tout cela, le testament de votre père prend effet aujourd'hui même, au cas où vous désireriez vendre un de ces biens, vous pourrez venir me consulter seul à seule, je suis sur que l'on s'entendra.
- O : Pardon !
- A : Vous dites quoi là, hors de question que mon amie reste seule avec vous, si elle vient, je viens et ne vous avisez même pas de faire la moindre allusion à qui que ce soit, et si jamais je lis dans le journal de Bernard que vous avez dévoilé la vraie nature du nouveau général de Jarjaye je vous massacre c'est clair ! S'emporta -t-il à son tour.
- O : Je crois que le message est clair. Conclut-elle d'un sourire victorieux.
- R : Bien, au revoir Colonel.
- A : Général !
- R : Comment ?
- A : Général, pas Colonel, vous avez vraiment la mémoire courte.
- R : Au revoir Messieurs, je ne vous retiens pas ! Les renvoya-t-il excédé.
Sachant que la nouvelle de son grade se répandrait comme une traînée de poudre, Oscar prit les devant l'annonça de vive voix à sa compagnie et nomma Alain Colonel de gardes françaises et augmenta les grades de chacun afin d'être juste envers ses hommes. Forte de cette nouvelle elle l'annonça par lettre au duc de Broglie auquel elle n'avait plus adressé la parole depuis la mort de son père.
CHAPITRE 5 : DES FÉLICITATIONS PIÉGÉES
Lorsque le duc de Broglie appris la nouvelle il crut avaler son monocle et décida de la faire descendre de son pied d’estrade d'une manière peu scrupuleuse .
« Général,
Tout d'abord, je vous transmets mes condoléances un peu tardives pour votre père et vous félicite pour votre nouveau grade , de ce fait je tiens à vous féliciter et à me faire pardonner cette longue absence durant cette épreuve, étant moi-même affligé par cette perte je n'ai eu le courage de me déplacer. C'est pourquoi je vous prie d'accepter mon invitation à évoquer les vieux souvenirs dans mon bureau lorsque vos nouvelles fonctions vous le permettront
amicalement
Duc de Broglie »
Bien que ce courrier lui sembla étrange elle fit transmettre une lettre lui annonçant qu'elle acceptait son invitation, lorsque son nouveau Colonel entra dans son bureau et vit l'invitation du maréchal, celui-ci revit ce même individu tenter d'abuser de sa sœur dans son bureau , à cet instant son sang ne fit qu'un tour et il somma Oscar de refuser de se rendre chez ce duc qu'il ne connaissait que trop bien pour son abus de pouvoir envers les femmes.
- O : Bonjour Alain, que puis-je faire pour vous ?
- Al : Très bien, je ne vais pas y aller par quatre chemin, n'allez pas dans le bureau du Maréchal de Broglie ce type est une raclure de la pire espèce !
- O : Comme vous y allez, cet homme veut me présenter ses condoléances en personne et me féliciter de vive voix pour ma promotion, il n'y a rien de mal à cela.
- Al : Le problème c'est que vous risquez de ne pas aimer la façon dont il va vous féliciter, je crains que ça soit un piège, alors si vous devez vous y rendre n'y allez pas seule, ce type vous en veut certainement encore de pas avoir épousé son fils et d'avoir obtenu le grade de votre père par héritage, j'ai peur qu'il vous fasse payer cela de la pire façon qui soit pour une femme, il a tenté d'abuser de ma sœur il y a quelques années, je ne tien pas à ce qu'il aille jusqu'au bout avec vous, alors dégradez moi si ça vous chante mais par pitié n'allez pas là-bas, je vous en conjure, faites attention à vous et ne tombez pas dans ce piège dont personne ne pourra vous sortir !
- O : Un Général ne se déplace jamais sans son colonel et j'ai bien l'intention de vous emmener avec moi.
- Al : Vous aviez tout prévu ?
- O : En effet, j'avais prévu cette éventualité, je connais la renommée de ce porc et mon père lui-même m'avait mise en garde contre lui alors ne vous inquiétez pas,avec vous à mes côtés je suis certaine d'être en sécurité.
- Al : Ne craignez-vous pas que je me montre trop entreprenant à votre égard ?
- O : Mais j'espère bien que vous le serez cher ami , mais uniquement présence de Broglie et son fils, je tiens à éloigner définitivement ses individus de mon entourage.
- Al : Autrement dit, je jouerais aussi le rôle de votre fiancé.
- O : cela vous déplaît-il ?
- Al : Non, mais la logique aurait voulu que vous donniez ce rôle à André et non à moi.
- O : Justement non, Monsieur de Girodelle a demandé ma main dans le but de rendre André malheureux et ainsi l'évincer tandis qu'avec vous il ne se doutera de rien et pensera mon cœur pris, de ce fait il ne tentera plus de m'approcher.
- Al : Belle et intelligente tout ce que j'aime, attention ,je pourrais réellement craquer.
- O : Pour parler d'autre chose, je tiens à vous remercier de m'avoir réconfortée durant cette épreuve vous avez été présent au bon moment et avec tous ces événements je n'ai pas eu le temps de le faire et je vous prie de m'excuser pour cet impair.
- Al : Vous m'aviez déjà remercié.
- O : Pardon, je ne m'en souvenais pas .
- Al : Avez vous encore besoin de moi.
- O : Non, vous pouvez disposer.
- Al : Au fait, quand comptez-vous partir ?
- O : jeudi prochain, André est en congés ce jour-là, je prétexterai une affaire due à mon nouveau grade, je ne veux pas le mêler à cette histoire, il a assez souffert à cause de moi je veux l épargner.
- Al : Et moi je mettrais mes hommes en permission cela leur fera du bien après tous ces entraînements et toutes ces missions ils ont besoin de se reposer.
CHAPITRE 6 : LE PIEGEUR PIEGE
Le jour de l'invitation tant attendu arriva enfin, pensant mettre son piège à exécution le duc de Broglie accorda une permission à ses gardes afin d'être seul avec Oscar dont il n'avait pas digéré le refus d'épouser son fils sans compter le nouveau grade de celle-ci .
- Broglie : « Jarjaye depuis le temps que je rêve de posséder ta fille, ce jour est arrivé, elle verra ce qu'humiliation veut dire, enfin ce jour est arrivé » se réjouit-il sans se douter du tour que celle-ci lui avait joué avec la complicité de son nouveau colonel.
Lorsqu'il vit la jeune femme en compagnie d'Alain son visage se décomposa de déception, afin d'être réalistes ils arrivèrent main dans la main et se regardèrent plus amoureusement que jamais sous les yeux effarés de leur hôte .
- Al : Bonjour Monsieur le duc quel plaisir de vous revoir, comment vous portez-vous ?
- Broglie :;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
- O : Bonjour Monsieur le Duc. Le salua-t-elle en tendant la main.
- Broglie : Bonjour Jarjaye ! Répondit-il d'un ton supérieur.
-O : Général s'il vous plaît, j'ai un grade et je m'y tiens !
- Broglie : Suivez-moi, c'est par ici ! Leur indiqua-t-il en les guidant vers son bureau.
A la vue de cet endroit, le souvenir de ce porc sur sa sœur envahit Alain qui dût se retenir pour ne pas le massacrer sur place.
- Al : Cet endroit n'a pas changé !
- Broglie : Non, je n'aime pas le changement. Répondit-il mal à l'aise
« LAVIGNE, pourquoi cet homme était là, ne l'avait-il dégradé pour s'en débarrasser, pourquoi cette femme l'avait emmenée avec elle, que cherchait-elle ? »
- O : Monsieur le Duc, je vous présente mon Nouveau Colonel Alain DELAVIGNE mais je crois que vous le connaissez déjà ! Lui lança-t-elle d'un ton ironique.
- Broglie : Colonel ?
- O : Eh oui, Colonel ! Ça vous étonne n'est-ce-pas !
- Al : Et pas qu 'un peu, tu as vu « mon petit lapin bleu » comme monsieur le Duc est pâle. Ironisa-t-il à son tour.
- Broglie :Ne me, dites pas qu'en plus cet individu est votre fiancé, ce n'est pas possible ?
- O : Et pourquoi cela ?
- Broglie : parce que vous êtes toujours fiancé à mon fils avec l'accord de votre père !
- O :De mon père, mais vous l'avez laissé prendre une balle qui vous était destiné non content de cela, vous n'avez même pas daigné l'accompagner chez lui et rester à ses côtés, votre meilleur ami est mort seul quant à votre fils il n'a même pas eu l'obligeance de se déplacer pour demander des nouvelles ,et ou étiez-vous quand je pleurais sa mort ! Aucun de vous n'est venu et vous voudriez que je devienne votre bru, mais c'est une plaisanterie et une dernière chose, Alain m'a informée de votre abus de pouvoir envers sa jeune sœur, je vous trouve répugnant et si,je l'ai nommé Colonel c'est pour lui restituer le grade que vous lui avez retiré après qu'il ait défendu l'honneur de cette jeune fille ! Conclut-elle dans la colère.
- Al : Je crois Monsieur que votre piège s'est refermé sur vous, et sur ce nous vous saluons, au revoir Monsieur le Duc.
- Broglie : Sortez d'ici ! Ordonna-t-il furieux.
- O : Avec plaisir !
Satisfaits de leur petit effet ils quittèrent les lieux dans un éclat de rire tonitruant puis emportés dans leur euphorie s'embrassèrent tendrement. Reprenant leurs esprits, ils s'éloignèrent puis elle s'excusa
- O : Pardonnez-moi, colonel pour cet égarement, cela ne se reproduira plus.
- Al : Ce n'est pas grave . Répondit-il aussi gêné.
Ce baiser ne fut plus jamais évoqué et Alain épousa l'infirmière de la caserne dont il avait toujours été amoureux.
Chapitre 7 ADIEU GENERAL , BONJOUR MADAME GRANDIER
Finalement de cet héritage Oscar ne garda que son grade et vendit tous ses biens avec l'accord de ses sœurs . L'argent récolté par la vente lui permit de donner à ses hommes les soldes en fonction de leur grade ainsi que de nouvelles armes afin de remplacer:mousquets, épées,,,, et pour finir les soldats bénéficièrent de de nouveaux uniformes pour une nouvelle vie.
Quant à Oscar elle devint Madame Grandier et démissionna des gardes françaises afin de vivre sa nouvelle vie de femme. |