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LE PREMIER AMOUR D’ANDRE

Chapitre 1 UNE RASSURANT PRESENCE

Ce jour-là l’état d’Oscar était critique , n’écoutant que son courage elle avait arrachée d’un coup sec cette branche plantée dans son bras alors qu’elle avait arrêté le cheval de la dauphine, puis ayant appris que son meilleur ami risquait la prison pour négligence elle s’était précipitée au devant du roi afin de lui éviter cette sanction prenant la faute sur elle, ne se préoccupant pas de sa blessure elle n’avait pas hésité à sauver son ami , la fatigue aidant elle était tombée inconsciente sous le regard inquiet de l’assistance.

Une fois transportée chez son père, elle fut examinée par le docteur Larsonne accompagnée d’Elise sa fille, étudiante en médecine.

Docteur : Si je veux l’examiner, il faut lui retirer sa chemise. Dit-il gêné.
E : Je peux le faire cela ne me dérange pas.
Fersen : Nous sommes entre hommes il n’y a aucune gêne à avoir.
GM : Vous n’y pensez pas, il s’agit de ma petite fille.
Fersen : votre petite fille ?
E : Oui, sa petite fille, alors, vous prenez le jeune homme brun avec vous et vous sortez !
F : Bien Madame, je sors !
Elise : Jeune homme, vous aussi vous sortez ! ordonna-t-elle à André.
Dès que Fersen et André furent sortis, le médecin réitéra sa demande.
Général : je suis son père, c’est mon devoir de le faire.
E : sans vouloir vous manquer de respect, en tant que femme cela est plus logique que ce soit moi et j’aimerais que vous sortiez aussi, s’il vous plait.
Général :Bien, si tel est votre volonté, je m’en vais ! répondit-il contrarié.
Dès qu’ils furent seuls avec Oscar et Grand-mère, ils commencèrent à examiner la blessée.
D : C’est une fracture ouverte, elle a perdu beaucoup de sang.
GM : Va-t-elle s’en sortir ?
D : si elle passe la nuit elle est sauvée.
E : Madame, allez vous reposer vous m’inquiétez.
GM : Pas question, je resterai là, ce n’est pas parce que vous avez fait plier le général que je vais obéir, vous pourriez être ma petite fille espèce de petite insolente.
Sa fille : Dans ce cas asseyez-vous ce sera mieux. Lui conseilla-t-elle légèrement surprise par son ton autoritaire.
D : Permettez-vous que ce soit ma fille qui l’ausculte ?
GM : Oui ! répondit-elle méfiante.
E : Je vais commencer par vérifier son cœur et après je lui prendrai la tension.
GM : Allez y, mais pas de mauvais coup.
E : Rassurez-vous, je suis très sérieuse dans mon travail.
Après s’être assurée que son cœur battait régulièrement et la tension était normale elle fit le bandage d’Oscar, toujours inconsciente et en apparente sérénité.
D : Elise, fais rentrer Monsieur de JARJAYE et les amis de cette jeune fille.
E : Vous pouvez rentrer . dit-elle en souriant.
G : Son ami est sorti prendre l’air il nous rejoindra plus tard.
E : C’est mieux, ça doit être dure pour lui de voir son amie dans un tel état.
D : A ce propos, va le rassurer, il m’avait complètement bouleversé.
E : J’y vais.
Dès qu’elle fut arrivée à l’écurie elle le vit recroquevillé sur lui-même , le regard dans le vide.
E : Ne vous inquiétez pas, ça va aller. Lui affirma-t-elle d’une voix rassurante.
Sentant une main sur son épaule il se releva et retourna, voulant savoir d’où venait cette voix.
A : C’est vous ?
E : Oui , excusez-moi pour tout à l’heure, j’étais un peu à cran.
Lui laissant à peine finir sa phrase, il se blottit dans ses bras et la remercia.
A : Merci , vous me rassurez.
E : On m’a toujours dit que j’avais une présence rassurante.
A : je le confirme.
E : ça va mieux ?
A : Oui, je vous remercie.
E : On va voir si votre amie va mieux, elle sera contente de vous avoir à ses côtés.
A : Je viens.
En entrant dans le chambre, il vit Oscar toujours étendue dans son lit et tenta l’impensable.
A : Oscar ouvre les yeux, je t’en prie fais le pour moi.
A cet instant un miracle arriva  elle se réveilla et lui parla d’un rêve qu’elle avait fait où il l’appelait.
- E : je crois que vous n’avez plus besoin de moi, alors je vous laisse veiller sur votre amie et je vous dis au revoir.
- A : Mademoiselle Larsonne ?
- E : Oui.
- A : Merci.
- E : De rien.

Elise et son père repartirent quant à Oscar elle prit quelques jours de congés afin de se remettre complètement de sa blessure, entourée de ses proches.

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CHAPITRE 2 : QUAND LA JALOUSIE S’INSTALLE

Plusieurs mois s’étaient passés après l’accident d’Oscar, nos deux amis avaient grandi , le frêle jeune homme avait laissé place à un très bel homme bien bâti quant à Oscar, elle avait pris de jolies formes féminines.

Voulant remercier Elise d’avoir été à leurs côtés, nos deux amis lui rendirent visite chez son père.

A : Bonjour mademoiselle Larsonne, comment allez-vous ?
E : Bien Monsieur, mais si c’est mon père que vous voulez voir, je crains que vous deviez repasser.
A : Vous ne me reconnaissez pas ?
E : Si, votre visage me dit quelque chose mais je n’arrive pas à me souvenir où nous nous sommes vus.
A : Chez le général de Jarjaye, le jeune homme que vous avez sorti de la chambre d’Oscar.
E : Ah oui, ça me revient, ça va depuis le temps que nous ne sommes pas vus ?
A : ça va, en tout cas merci encore d’avoir soigné mon amie.
E : je vous en prie, c’est mon travail.

Leur conversation fut si enthousiaste qu’ils en oubliaient Oscar qui finit par se manifester.

O : Bonjour Madame Larsonne ! dit-elle sèchement en lui serrant la main fermement.
E : Bonjour Mademoiselle de Jarjaye.
O : Colonel s’il vous plait ! aboya-t-elle.
E : Bien, colonel. reprit-elle stupéfaite par autant de froideur.
A : je vous présente mon amie Oscar.
E : Enchantée, moi c’est Elise.
A : Vous avez un beau jardin, avez-vous quelqu’un pour l’entretenir ? lui demanda-t-il d’un sourire charmeur.

O : Evidemment sinon il ne serait pas aussi beau. Fit-elle froidement.
E : Oui effectivement, il y a quelqu’un qui s’en occupe. Répliqua-t-elle en souriant.
O : Et qui est le malheureux chargé de cette tâche ?
E : C’est mon père et pour lui c’est une détente ! rétorqua-t-elle en gardant son sourire insolent.

Amusé par ces joutes verbales, André comptait les points.

E : Allez, suivez moi, je vous offre à boire, de cette chaleur on va se déshydrater.

Une fois dans le maison Oscar s’assied à côté d’André et lui prit possessive ment la main.
Détectant de la jalousie, Elise s’en amusa.

E : Il ne va pas s’envoler vous savez.

Cette dernière phrase énerva Oscar qui finit par hausser le ton.

O : Maintenant vous allez me parler avec respect et cesser ce ton insolent que vous employez depuis le début avec moi, c’est clair !

Sa colère surpris tellement Elise qu’elle fut un bon moment sans parler.

A : Oscar tu es complètement folle que t’arrive-t-il ?
O : Pardon, je suis un peu nerveuse en ce moment.
E : Ce sont des choses qui arrivent à tout le monde, ce n’est pas grave.
A : Je prendrais un peu d’eau , je meurs de soif.
O : Très bonne idée, j’en prends un verre aussi.

Pendant qu’ils parlaient de chose et d’autres Elise évoqua l’accident d’Oscar et les réactions de ses proches.

E : Vous savez colonel, le jour de votre accident, tout le monde était inquiet mais le plus bouleversé c’était votre ami, il était complètement perdu et je peux vous dire qu’il faisait peine à voir, j’ai même cru qu’il allait avoir une dépression nerveuse.

O : C’est vrai André, tu étais inquiet à ce point là ?
A : Oui, j’ai cru que j’allais te perdre et si tu ne t’en étais pas sortie, je ne m’en serais jamais remis.
Emue par cette scène, Elise était au bord des larmes.

O : je m’en suis remise grâce à toi, en sentant ta présence auprès de moi, je me suis sentie forte.
A : Elise a été d’un grand réconfort ce jour –là.
E : C’est mon travail.

O : Merci de l’avoir soutenu. Le ton froid de son remerciement la saisit, comment une jeune femme qu’elle avait soignée pouvait-elle être aussi ingrate, cela la sidérait.

A : Elise, ce n’est pas que nous nous ennuyons avec vous mais nous avons la route à faire.
E : Eh bien, dans ce cas au revoir et merci de votre visite à vous deux.
O : J’y pense, pourquoi ne pas venir nous voir un de ces jours, j’ai encore une semaine de congés, ce sera l’occasion de mieux nous connaître. Lui proposa-t-elle.
E : Avec plaisir.

Sur le chemin du retour André questionna Oscar sur son comportement aussi froid vis-à-vis d’Elise et surtout sur son invitation soudaine alors qu’apparemment elle n’appréciait pas la jeune femme.

A : Oscar, pourquoi t’es-tu montrée aussi désagréable avec Elise alors qu’elle a été charmante avec nous ?

O : Avec toi, surtout, cette femme ne t’a pas quitté des yeux, elle buvait tes paroles.
A : N’en fais-tu pas autant avec « ton Fersen » ?
O : Je ne vois pas le rapport avec lui.
A : Moi, je le vois, tu reproches à cette jeune femme ce que tu fais avec ton prince du froid.
O : Mais pas du tout, je suis plus modérée avec lui qu’elle ne l’a été avec toi.
A : Modérée, tu plaisantes, la dernière fois que tu l’as vu tu t’es presque jetée sur lui alors excuse-moi, tu es tout sauf modérée avec lui et au moins maintenant tu sais ce que je ressens en vous voyant ensembles !

O : Contrairement à toi, j’ai invité Elise à passer nous voir et ça tu ne le fais pas avec Monsieur de Fersen.

A : Tu es d’une mauvaise foie sans borne, je préfère arrêter cette conversation.
O : C’est ce qui a de mieux à faire.
A : Juste une toute dernière question, pourquoi l’as-tu invitée ?
O : Je veux savoir ce qu’elle vaut vraiment et c’est Pivoine et Olivier qui nous le diront.
A : Quoi, tu vas te fier à ton chat et à ton cheval pour savoir ce qu’elle vaut, ça devient vraiment inquiétant.

O : Non, au contraire, les animaux ressentent quand les gens sont froncèrent bons ou non, ce sera un bon moyen de savoir si tu te trompes ou non sur elle.
A : Décidemment tu m’étonneras toujours. Répliqua-t-il en éclatant de rire.
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Chapitre 3 : JALOUSIE QUAND TU NOUS TIENS !

La semaine d’après, Elise fut reçue par Oscar et remarqua un magnifique chat roux.
O : Il est assez sauvage avec les étrangers.
Lorsqu’il la vit, Pivoine s’approchant d’elle en miaulant amicalement.
E : Bonjour toi, tu es beau tu sais. Dit-elle en le caressant.
O : C’est la première fois que je le vois faire ça, habituellement il se cache lorsqu’il voit une personne qu’il ne connaît pas.
E : C’est qu’il se sent en confiance.
O : Il faut croire qu’il vous apprécie.
E : Ce qui n’a pas l’air d’être votre cas. Remarqua-t-elle.
O : Bon assez parler, allons au salon je vous prie.
E : Bien, je vous suis.
Lorsqu’elle entra elle vit Axel de Fersen et André en grande discussion.
A : Elise , comment allez-vous ? l’accueillit-il en la prenant dans ses bras.
E : Bien ,et vous ?
A : A merveille depuis que vous êtes là.
E : Merci.
F : Et bien André, vous avez l’art la manière de recevoir vos amies. Plaisanta-t-il sous l’œil réprobateur d’Oscar.
E : Bonjour Monsieur. Lui dit –elle poliment en tendant la main.
F : Bonjour Madame. Répondit-il d’un galant baisemain.
O : Bonjour madame, Bonjour Monsieur. Ajouta-t-elle légèrement irritée.
A cet instant, Grand-mère arriva dans la pièce.
- GM : Bonjour mademoiselle Larsonne, Bonjour Monsieur de Fersen que voulez vous boire ?
- E : Peut-être un peu d’eau pour commencer, je meurs de soif il fait une chaleur à mourir dehors.
- F : Mettez-vous à l’aise. Lui suggéra-t-il en voyant sa veste sur elle.
- E : Merci, je n’avais pas remarqué que je l’avais encore.
Lorsqu’elle la retira elle dévoila un magnifique décolleté qui n’échappa ni à Fersen, ni à André qui eurent les yeux rivés dessus.

- O : Faites attention Elise, il fait frais ici.
- E : Le fond de l’air est frais en effet.
Sentant la froideur de l’ambiance, André proposa à sa grand-mère de l’aider à préparer les boissons.
GM : J’ai l’impression que notre petite Oscar n’apprécie guère cette jeune femme.
A : je ne sais ce qu’elle lui reproche, je la trouve sympathique.
GM : Justement c’est ça le problème, tu la trouves trop gentille à son goût.
A : Que veux-tu dire par là ?
GM : Jalousie quand tu nous tiens, Oscar a toujours été la seule femme à laquelle tu t’intéressais et cette fois c’est une femme qui attire ton intention ce qui lui déplait fortement.

A : Quand elle joue les amoureuses transies avec son Fersen je ne lui dis rien, et au moins comme ça elle sait ce que je ressens, et ça je lui ai déjà dis, après tout ce n’est que justice.

GM : Tout les deux vous êtes des enfants terribles.

A : En parlant de cela, allons voir si les rivales se sont entretuées ou si elles sont encore entières.

GM : Après toi.

A : Merci grand-mère.

F : On vous croyait perdus. Les vanna-t-il.

A : Il ne fallait vous inquiéter, contrairement à vous on sait où se trouve les cuisines. Répondit-il calmement.

E : Bien répondu André, quant à vous Monsieur de Fersen je vous prierais de parler avec respect aux gens s’il vous plait.

F : Excusez-moi André, je voulais seulement plaisanter.

E : Drôle de plaisanterie !

O : Dites-moi Elise, comment se déroulent vos études de médecine.

E : Comme celles d’Axel, tout se déroule bien.

O : Axel ?

E : Oui, en effet nous avons eu le temps de faire de plus amples connaissances lorsque nous sommes partis de chez vous après soigné, et durant les deux heures de routes nous avons discuté et avons fini par nous appeler par nos prénoms sans nous tutoyer pour autant.

O : Mademoiselle Larsonne, que diriez-vous d’aller faire connaissance avec Olivier ?

E : Olivier ?

Gm : C’est le cheval de ma petite fille. Précisa-t-elle.

E : J’en dis que je suis d’accord.

En arrivant à l’écurie, Oscar lui montra sa montra sa monture.
O : je vous présente Olivier.
E : Il est magnifique.
O : Merci.
E : Bonjour toi. Lui dit-elle doucement tout en le caressant.
O : Lui aussi à l’air de vous apprécier.
E : En réalité les animaux et notamment les chevaux sentent notre état d’esprit, que nous soyons tristes, nerveux , calme ou heureux ils le ressentent et c’est ça qui fait qu’ils seront avenant ou fuyant , de plus ils savent si les gens sont foncièrement bons ou non et ce sont de parfaits indicateurs de confiance.

O : Vous avez l’air de vous y connaître.

E : J’ai toujours eu des animaux alors à force on finit par savoir ce qu’ils ressentent car contrairement aux hommes ils ne trichent pas.

O : Vous parlez de l’homme en général ou des membres du sexe opposé ?

E : A votre avis ?

O : Pour côtoyer des hommes dans mon métier, je dirais que votre définition est très proche de ce que je côtoie au quotidien.

E : Nous sommes d’accord, les hommes sont des tricheurs et des menteurs.

O : Et dans quelle catégorie classeriez-vous André ?

E : Je ne sais pas, de nous deux c’est vous qui le connaissez le mieux.

O : Un point pour vous !

E : je crois que nous ferions mieux de rentrer si nous ne voulons pas être classées dans la catégorie : lâcheuses.

O : Après vous ! répliqua-t-elle d’une voix cassante.

A : On vous croyait égarées dans le jardin. Les taquina-t-elle.

E : Non, nous étions en train de papoter.

A : papoter de quoi ?

E : On disait beaucoup de vous deux, Oscar était la plus acharnée. Plaisanta-t-elle.

F : Décidément vous avez un humour à toute épreuve.

A : Vous aussi vous avez remarqué.

O : Vous êtes puérils, de ta part cela ne me surprend pas mais de votre part Monsieur de Fersen cela me choque énormément.

A : Oscar, calme-toi, il n’y a rien de méchant à cela, nous savons très bien que tu n’es pas du genre à critiquer les gens par derrière, je m’en suis rendu-compte à plusieurs reprises alors lâche prise et détends toi. Lui dit-il calmement.

Ces quelques mots suffirent à apaiser la colère d’Oscar qui reprit son souffle et la conversation entamée.

O : Elise et moi sommes allées voir Olivier et je me suis rendue-compte que cette demoiselle connaissait aussi bien les animaux que les hommes et nous avons discuté de cela durant un petit moment.

E : C’est exacte. Approuva-t-elle.

F : Bien sur ces bonnes paroles, je vous laisse, la route est longue, au revoir mes amis.

E : je vais partir avec vous, je n’aime pas voyager seule.

F : Cela me fera une compagnie d’autant plus que la votre n’est pas désagréable.

E : Merci.

O : Au revoir Monsieur de Fersen.

F : Au revoir Oscar prenez soins de vous.

A : Au revoir Monsieur de Fersen.

F : Au revoir l’ami, prenez soins d’elle.

E : Excusez-moi, je suis là aussi. Leur signala-t-elle.

O : Pardon, au revoir Elise ! Répondit-elle sèchement.

A : Au revoir très chère Elise. Lui dit-il d’un sourire charmeur.

E : Au revoir cher André. Répondit-elle d’un ton charmé.

Après avoir salué leur hôtes, Fersen et Elise repartirent en discutant calmement, ce qui ne fut pas le cas de nos deux amis qui se reprochèrent mutuellement leur comportement envers leurs invités.

O : «  au revoir très chère Elise ? » ça va je ne te dérangeais pas au moins !
A : dois-je te rappeler que Monsieur de Fersen commence toujours ses phrases par «  Chère Oscar » sans que cela ne te gêne bien au contraire, et son fameux «  prenez soins de vous » par contre avec moi « c’est «  prenez-soins d’elle ».
O : C’est le travail de l’homme de prendre des femmes.
A : Quand ils sont mariés pas quand ils sont juste amis ! lui rappela-t-il.
O : Quand cesseras-tu tes allusions cassantes envers moi.
A : Quand tu arrêteras de faire les yeux doux à ton prince du froid.
O : Et toi avec Elise tu n’as fait mieux, tu t’es littéralement jeté sur elle comme si tu ne l’avais pas vue depuis plusieurs années !
A : Dis- moi Oscar, tu ne serais pas un peu jalouse ?
O : Pour être jalouse il faudrait que je sois amoureuse de toi et ce n’est pas le cas alors cesse de te faire des illusions sur ce que je ressens pour toi
A : Bien, étant donné que nous ne sommes qu’amis tu ne vois pas d’inconvénients à ce que je prenne l’air sans toi.
O : Où Vas-tu ?
A : Cela ne te regarde pas ! conclut-il avant de partir sans se retourner.

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CHAPITRE 4 : AMANTS D’UN SOIR ?


Le soir même André se réfugia chez Elise qui bien que surprise, fut heureuse de le voir mais sa mine dépitée gâcha sa joie et attira sa compassion.


E : André s’est-il passé, vous êtes pâle.
A : je me suis querellé avec Oscar.
E : Mince, je n’aurais pas dû être aussi insolente avec elle, j’ai été stupide me comporter ainsi.
A : Ne vous en veuillez pas, elle est toujours agressive après les visites de monsieur de Fersen.
E : il n’y a pas que ça,il y a autre chose sinon vous ne seriez pas dans un tel état.
O : Nous avons eu la querelle de trop, je crois que tout est terminé notre amitié est enterrée pour de bon.
E : Ce n’est pas possible, j’ai vu votre inquiétude lors de son accident, j’ai vu son sourire en vous voyant à ses côtés et ce que vous êtes dit chez moi, que sans elle vous seriez perdu et que votre présence l’a aidée à se sentir forte, ça ne peut pas avoir disparu d’un seul coup, si elle doit détester quelqu’un autant que ce soit moi mais pas vous, elle n’a pas le droit d’agir de cette manière avoir c’est inhumain.
A : C’est vrai mais personne n’y peut rien.

E : Ne vous en faites ça va lui passer . le rassura-t-elle en le prenant dans ses bras.

A cet instant il l’embrassa puis dénoua les rubans de son corsage tout en continuant le trajet de ses lèvres jusqu’à arriver au creux de ses seins et la dévêtue complètement, puis la porta dans la chambre où ils firent l’amour en oubliant Oscar et tout le reste. Sachant que cela ne se produirait plus Elise savoura ce moment de volupté dans les bras de son amant. Le lendemain Elise et André se réveillèrent apaisés par la nuit qu’ils avaient passé.

E : Monsieur Grandier, vous avez été bien familier hier soir et si on m’avait dit un que toi et moi serions amants je ne l’aurais jamais cru. Lui ronronna-t-elle tout en lui caressant le torse avant de l’embrasser.

A : Finalement les querelles ont du bon.

E : Ce n’est pas faux.

A : Ce n’est pas tout mais il va falloir que je m’en aille, Oscar va se demander ce que je fais.

E : Tu y tiens vraiment ?

A : Non.

E : Je ne sais si tu es vraiment amoureux de moi ou si tu es venu chez moi par désespoir mais sache qu’en ce qui me concerne je suis tombée amoureuse de toi le premier jour où je t’ai vu et qu’hier soir je me suis donnée sincèrement à toi.

A : Oui, je pensais être amoureux d’Oscar mais hier pendant le chemin je me suis rendu-compte que je t’aimais plus que comme une simple connaissance et cette nuit a confirmé ce que je pensais.

E : Alors ne nous empêche de recommencer à moins que tu sois trop fatigué pour ça. Le taquina-t-elle avant de l’embrasser.

Nos deux amants reprirent leurs ébats avec la même fougue que la veille.

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CHAPITRE 5 : QUAND LA VERITE EXPLOSE

Le surlendemain, André se décida enfin à rentrer chez Oscar où il fut reçut accueilli de façon froide par Oscar qui lui signifia sa colère en ne lui adressant pas la parole.

A : Bonjour Oscar, je suis rentré. Annonça joyeusement.
O :……………..
A : Tu as perdu ta langue ?
O : ……………..
A : Bon, continue à faire ta mauvaise tête moi je vais vaquer à mes occupations.
O : Ou étais-tu ? Hurla-t-elle soudain.
A : Je ne vois pas en quoi cela te regarde, après nous ne sommes qu’amis ! lui rappela-t-il froidement
O : je te demande ça en tant qu’employé !
A : En tant qu’employé, c’est encore mieux et depuis quand t’intéresses-tu à ce que font ou non tes employés ?
O : Ton insolence commence à m’agacer tout comme celle de cette Elise dont l’attitude envers moi est détestable.

A : elle est peut-être détestable mais elle est peut-être que toi !
O : Tu étais chez elle n’est-ce-pas !
A : Oui et je n’ai pas fait qu’y dormir si tu vois ce que je veux dire !
O : Tu veux dire que tu as eu des relations intimes avec cette péronnelle.
A : Oui et je peux même te dire que nous avons aimé tout les deux !
O : je me fais un sang d’encre et pendant ce temps tu couches avec cette traînée, tu me dégoutes, tu ne vaux pas mieux que ces porcs qui paient des prostituées pour assouvir leurs plus bas instincts !
A : Si parce que je l’aime ! explosa-t-il.
O : bien c’est ton choix, dans ce cas je te souhaite d’être heureux et sache que cette maison sera toujours la tienne.
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CHAPITRE 6 : JE NE SUIS PAS AMOUREUX DE VOUS.

Une semaine était passée, Elise profita de ses congés pour partir quelques jours en vacances en Seine inférieure ou elle trouva une auberge et y loua une chambre. Alors qu’elle déjeunait un heureux hasard lui fit rencontrer Axel de Fersen, lui aussi en villégiature dans la région, la voyant attablée il l’a rejoint mais quelque chose le tracassait, en effet la pensant amoureuse de lui il mit la situation au clair.
E : Bonjour Axel, comment allez-vous ?
F : Bien.
E : Votre air contrarié me dit le contraire.
F : Eh bien voilà, comment vous dire cela ?
E : Me dire quoi ?
F : Quand nous nous sommes vus chez Oscar, je vous ai trouvée sympathique mais….
E : Mais nous avons faire semblant de ne pas nous connaître et cela vous a gêné que je vous par votre prénom en pleine conversation, ne vous inquiétez pas, Oscar ne vous en voudra pas pour autant.
F : Non, il ne s’agit pas de cela, c’est plus ennuyeux que cela.
E : Bon, vous me direz tout cela en mangeant avec moi, je vous invite si vous voulez.
F : Non merci ce ne sera pas la peine.
E : Bien, alors qu’avez-vous à me dire ?
F : Ecoutez, je vous trouve charmante et très sympathique, et très jolie mais je ne suis pas amoureux de vous.
E : Pardon ? fit-elle amusée.
F : Je vous considère comme une amie mais cela ne va pas plus loin.
E : C’est tout, et vous vous êtes tracassé pour ça, mais moi non plus je ne suis pas amoureuse de vous, je n’en pas une tragédie pour autant.
F : Ah , vous n’êtes pas…
E : Follement amoureuse de vous, non !
F : Eh bien me voilà soulagé.
E : Vous ne seriez pas un petit peu déçu, cela s’entend au son de votre voix.
F : Je croyais que c’était le cas.
E : Non.
F : Et de qui donc fait battre votre cœur.
Au moment où elle voulu répondre, André arriva.
E : André ! s’écria-t-elle en se jetant à son cou tout en l’embrassant fougueusement.
Les voyant aussi proches, Fersen les salua et partit sans faire un bruit.
E : André, je ne pensais pas te voir avant un bon moment que s’est-il passé ?
A : J’ai quitté la demeure après avoir dit la vérité à Oscar à notre sujet.
E : Evidemment cela n’a pas du lui plaire d’autant plus qu’elle ne m’aime pas.
A : Et que voulait Fersen ?
E : Il voulait m’annoncer qu’il n’était pas amoureux de moi.
A : Il se prend vraiment pour un séducteur celui-Là.
E : C’est le moins que l’on puisse dire.
A : Et que lui as-tu répondu ?

E : Que moi non plus je n’étais pas amoureuse de lui mais que je n’en faisais pas une tragédie pour autant.
A : J’aurais voulu être là. Répliqua-t-il dans un éclat de rire.
E : Il se croit vraiment irrésistible.
A : Au fait, tu as réservé une chambre ? Lui demanda—t-il d’un air légèrement coquin.
E : Oui mon bel amant , elle n’attend que nous.
Une fois dans la chambre il lui retira ses vêtements tout en l’embrassant puis lui caressa tout le corps pendant qu’elle lui ôta les siens, leur nuit fut brûlante et passionnée.

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CHAPITRE 7 : L’ACCIDENT

Le lendemain, une nouvelle vint perturber leur idylle, en revenant dans la région, André apprit par le docteur Larsonne qu’Oscar avait eu un accident, à ces mots il blêmit.
A : Oscar ! s’écria-t-il.
E : Bon  on y va, j’avais donné l’adresse de l’auberge en cas de problème.
A : Est-ce-que c’est grave ?
L : Votre amie a reçu un coup d’épée dans l’épaule, j’ai arrêté l’hémorragie mais il faut rester vigilant.
A : Je viens.
L : Ma fille pourra prendre le relai.
A : Très bien.
E : Elle est forte elle va s’en sortir.
A : ça on le verra sur place !
Une fois arrivés sur les lieux nos deux amants se rendirent dans la chambre d’Oscar où Rosalie, Grand-mère et le Général les attendaient.
A : Comment va-t-elle ?
Gm : Elle est encore inconsciente.
E : Son cœur sa tension ont-ils été vérifiés ?
Gm : Evidemment, si vous étiez venue à tant vous seriez au courant de cela.
E : Sur un autre ton Madame, je ne suis pas responsable de ce qui lui est arrivé.
R : Effectivement la seule responsable c’est Julie de Polignac, cette femme est d’une méchanceté sans borne.
E : Pour faire ce qu’elle a fait il faut être sans scrupules, si u jour j’ai à la soigner je le ferai à ma façon !
G : Cessez de discuter et dites si Oscar va s’en sortir.
Après avoir examiné la blessure, elle vit qu’aucun organe vital n’était touché et constata une respiration régulière.
E : Ça va aller, la blessure est impressionnante mais pas mortelle.
R : Merci, je suis rassurée je m’en serais voulu si le colonel Oscar de jarjaye avait succombé à ses blessures.
Voyant André inquiet et silencieux , la main dans celle de son ami , la regardant sans la quitter des yeux, Elise comprit qu’il l’aimait plus que tout et qu’elle n’avait été qu’une passion passagère et quitta la pièce.
E : Bon , je crois qu’il faut la laisser se reposer.
G : Vous avez raison, elle a besoin de se reposer un peu.
E : André, tu peux rester si tu veux.
Il répondit par un signe de tête.
Quelques heures plus tard, le Docteur Larsonne revint à la demeure.
L : Alors Elise as-tu constaté un changement.
E : Eh bien, tout est normal, bonne tension, respiration régulière, rien d’alarmant.
L : Il y a une amélioration, tout à l’heure elle était inconsciente.
E : Je suis contente de l’apprendre.
L : Dans ce cas, je te laisse le soin de lui annoncer qu’elle devra rester deux semaines en arrêt, je ne pense que cela lui fasse plaisir mais elle n’a pas le choix.
E : Pas de problème, je lui dirai.
A son réveil, Oscar vit André à ses côtes.

- O : André, tu es là ?
- A : Oui, j’accouru dès que j’ ai appris ton accident.
- R : Ce n’était pas accident c’était une tentative de meurtre !
- O : Rosalie, on n’accuse pas sans preuve ! s’emporta-t-elle.
- E : Si je peux me permettre, cette femme est connue pour être sans scrupules et pour éliminer les gens qui la gênent et comme apparemment elle ne vous aime pas, elle a certainement commandité une embuscade afin de vous tuer et ça a failli réussir.
- O : Vous aussi vous êtes là, c’est vraiment mon jour de malchance !
- E : Si c’était le cas vous ne seriez plus là, dans votre malheur vous aurez juste à vous reposer quinze jours.
- O : Quinze jours ?
- E : Oui, quinze jours mais avec les bons soins de vos amis ils passeront rapidement, bon André, ,je te la confie et Vous Oscar . Leur dit-elle en partant.
Elise quitta la demeure et poursuivit ses études de médecine.
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CHAPITRE 8: J’AI BESOIN DE VOUS.

Plusieurs années s’étaient écoulées, entre temps les relations Oscar et André s’étaient apaisées et tout était rentré dans l’ordre, le masque noir avait fait son apparition, Oscar étant chargée de mettre fin à ses agissement finit par se lasser de cette mission et élabora un plan, elle jouerait le masque noir afin de le provoquer, peu enclin à la voir prendre des risques André prit sa place et lui suggéra de partir avec lui afin de l’arrêter sans se mettre en danger. Le plan fonctionna et le bandit masqué sortit de sa tanière, malheureusement tout ne se déroula pas comme cela aurait dû.

- Masque noir : Je vais vous apprendre à me provoquer ! ragea-t-il avant de lui traverser l’œil avant qu’Oscar ait eu le temps de réagir André s’écoula sur le sol.
O : Espèce de lâche !
Masque noir : voila ce qu’il en coûte de me provoquer. Ricana-t-il.
Voyant qu’il avait lez dos tourné, elle lui tira dans le dos et le blessa.
O : J’aurais préféré vous tuer !
Le danger étant passé, Oscar ramena les blessés tant bien que mal, laissant le bandit sur son cheval, elle s’approcha de son ami et le mit contre elle. Puis de retour à la demeure elle demanda à un employé d’aller chercher le Docteur Larsonne et se précipita chez Elise en panique. Entendant frapper violemment elle se précipita et vit Oscar complètement désorientée et trempée jusqu’aux os.
E : Colonel, que se passe-t-il ?, vous êtes trempée, entrez je vous prépare un bain, chaud et vous m’expliquerez après.
Tout en lui préparant son bain, Elise écouta les explications d’Oscar.
O : Elise j’ai besoin de vous ,c’est André il……
E : Doucement, calmez-vous et expliquez-moi doucement. Fit-elle d’une voix apaisante.
O : Il a eu un accident et…….
E : Reprenez votre souffle et reprenez depuis le début.
Bouleversée elle tomba en pleurs dans les bras de celle qui quelques années avant fut sa rivale. Une fois les larmes estompées Oscar lui expliqua la situation.
O : J’ai voulu provoquer le masque noir afin de l’arrêter et l’opération s’est mal passé.
E : ce sont des choses qui arrivent malheureusement on ne réussit pas toujours comme on veut.
O : Seulement cela s’est retourné contre André et ce lâche lui a traversé l’œil avec son épée et je crains que cela lui coûte la vue.

E : en ce qui me concerne, je ne peux pas me prononcer mon père sera plus apte à vous renseigner.
O : Elise, je sais que par le passé nous avons eu des rapports déplorables mais puis –je rester chez vous cette nuit ?

E : Oui, je vous le dois après le comportement que j’ai eu envers vous, je ne peux que vous accorder l’hospitalité, cela n’effacera rien à mon insolence à votre égard mais peut-être qu’après cela nos relations seront moins froides, en attendant prenez votre bain vous vous sentirez un peu mieux après.
O : Je comprends mieux pourquoi Mon André vous aimait tant.
E : j’ai bien entendu, vous avez dit «  Mon André » lui demanda-t-elle en souriant.
O : Excusez-moi, je voulais dire André.
E : Aucun souci, au contraire, je suis bien contente que votre relation évolue dans ce sens.
O : Moi aussi mais j’aurais préféré que les circonstances soient différentes.
E : On ne choisit pas toujours mais l’essentiel pour vous c’est que cela ce soit apaisé.
O : Elise ?
E : Oui.
O : Merci.
E : De rien.

Alors qu’elle prenait son bain, de nombreux souvenirs revinrent à la mémoire d’Oscar, elle se souvint ainsi de son baiser échangé avec Axel de Fersen et sa gêne lorsqu’ils s’étaient revus sur cette plage normande, sa rencontre explosive avec le fils de l’amie de sa mère .Ces pensées l’apaisèrent un peu, lorsqu’elle eut une idée , et si Elise allait voir André peut-être le raisonnerait-elle vis-à-vis de son œil et le dissuaderait de faire n’importe quoi.
En sortant de la baignoire elle s’habilla avec les vêtements que lui avait préparés Elise et vint lui demander une faveur.

- O : Elise, puis-je vous demander un service ?
- E : Oui.
- O : Depuis qu’André a eu son accident, il passe ses journées à dormir et déprime énormément, son état m’inquiète et j’ai peur qu’il commette une imprudence.
- E : Bien, j’ai compris, vous craignez le pire pour votre ami.
- O : Oui et vu ce que vous avez partagé je pense qu’il vous écoutera.
- E : Pas de problème, vais le voir.
- O : Merci.
- E : Je vous en prie.
- O : Finalement vous et moi faisons le même travail.
- E : Oui c’est vrai, nous veillons toutes les deux au bien être des personnes et leurs sauvons la vie.
- O : Même si parfois il nous arrive d’échouer dans notre mission, la preuve avec André à qui je n’ai pas pu éviter ce drame.

- E : Ne vous veuillez pas, au moins il a eu la vie sauve grâce à vous.
- O : Oui et un œil percé à cause de moi.
- E : Ne culpabilisez pas, c’est une erreur humaine et sans vous il serait surement mort.
- O : Vous avez sans doute raison.
- E : Pour le moment, nous allons nous coucher et demain nous irons chez vous et je verrais ce que je peux faire pour vous.
- O : Merci.

Le lendemain Osc ar et Elise se rendirent à la résidence où elles virent André assoupi.

- O : Regardez c’est ce que je vous disais, il passe son temps à dormir, lui qui était si actif, ça ma fait mal au cœur de le voir ainsi.
- E : Ce qu’il se passe c’est que son œil le lance la nuit et qu’il ne dort pas et il rattrape ses nuits blanches le jour et le fait de se voir incapable de faire quoi que ce soit le démoralise car il pense être un poids et cela lui est insupportable.
- O : Vous pensez que c’est ça.
- E : Oui.
- O : Dans ce cas, laissons le dormir ça lui fera du bien.
-
Dans l’entrefaite, grand-mère arriva et ses propos déplurent fortement à Elise et Oscar.

- Gm : Où est ce bon à rien d’André.
- E : Madame, votre fils récupère ses nuits sans dormir tant son œil le lance et l’empêche de fermer l’œil alors sur un autre ton s’il vous plait en parlant de lui !

- Gm : De quoi vous mêlez vous petite insolente ?, vous avez perturbé la bonne entente entre mon petit fils et ma petite fille en vous comportant comme la pire des catins alors cessez de me faire la morale !

- E : Madame que vous ne m’aimiez pas c’est un fait mais respectez au moins la douleur de votre fils et soutenez le dans cette épreuve, votre petite fille n’y arrivera pas toute seule et si elle est venue vers moi c’est par ce qu’elle est à bout aussi physiquement que moralement alors cessez de me considérez comme une ennemie et voyez moi comme un médecin !

Le ton était donné entre les deux femmes et aucune d’elles ne lâcherait le morceau.
- O : Mais bon sang, n’avez-vous rien d’autre à faire que de vous quereller, Elise à a raison, André a besoin de notre soutien et pas d’entendre sa grand-mère lui parler n’importe comment et des gens se quereller pour une bagatelle, le passé c’est le passé et maintenant le présent c’est l’état de santé d’André et pas autre chose ! S’emporta-t-elle soudain.
- Gm : Tu as raison, allons voir si André s’est bien reposé.
En arrivant à ses côtés Oscar lui fit part de la présence d’Elise, alors que celle-ci s’attendait à de chaleureuses retrouvailles elle eut un accueil des plus glacial.
- O : André, regarde qui est venue spécialement pour toi.
- E : Bonjour André, ça va ?
- A : Tient une revenante, tu ne t’es pas beaucoup manifestée durant toutes ses années ! lui dit-il sèchement.
Abasourdie par le ton de son ex amant elle resta sans voix.
- Gm : Il n’a pas l’air ravi de vous revoir.
- O : Grand-mère s’il te plait !
- E : Moi aussi je suis contente de te revoir.
- A : Toujours aussi drôle ! ironisa-t-il.
- E : J’espère au moins que tu n’es pas comme ça avec tout ton entourage.
- A : Rassures toi, ce n’est pas le cas quand elle est réveillée je dors et quand elle dort je suis éveillé comme ça au moins je ne risque pas d’être désagréable avec qui que ce soit !
Décontenancée par ses propos Oscar ne répondit pas mais comprit sa douleur.
- O : André pardonne-moi, je ne me rendais pas compte de ce que tu endurais, Elise m’a expliqué la raison de ton état et si je n’ai pas été assez présente je te prie de m’en excuser.
- A : Tu as surtout été obstinée à vouloir arrêter le masque noir sans te préoccuper des conséquences !
- E : Là André, tu dépasses les bornes que tu me reçoives mal au bout de tant d’années ça passe mais que tu accuses ton amie de tous les maux là ça ne passe pas !
- A : Parce que vous êtes amies maintenant !
- E : Nous ne sommes pas les meilleures amies du monde mais elle était tellement inquiète pour toi qu’elle m’a appelée à l’aide et je suis venue, je peux même te dire qu’à l’heure qu’il est je peux te dire que je le regrette !
- O : Je suis désolée, j’ignorais que cela se finirait comme ça.
- E : Aucun soucis, j’ai déjà eu à faire à des clients difficiles alors un de plus un de moins ça ne fait pas la différence.
Voyant qu’il ne voulait pas de son aide, elle partit et ne revint pas avant un bon moment chez Oscar.



CHAPITRE 9 : PRENDS SOIN D’ELLE

Les mois passèrent ; Oscar venait d’intégrer les gardes-françaises où un certain sergent prenait un malin plaisir à titiller sa susceptibilité, bien que son comportement l’agaçait cela lui fit oublier d’enfance avait cette fameuse nuit où tout à basculé. Un événement vint tout bouleverser, la semaine d’après celle-ci apprit que son père avait été blessé en sauvant le duc de Breuil, complètement désemparée elle arriva dans la chambre du général en courant et fut accueillie par André lui tendant un mouchoir.
Ne prêtant nullement à Elise ainsi qu’autres personnes elle le remercia délicatement.
- O : Merci, c’est gentil.
- G : Rassures toi mon enfant la balle m’a juste effleuré.
- E : Oui, elle n’a pas osé s’attaquer au général de Jarjaye et a passé sa route.
- O : Elise ?
- E : Oui.
- O : Merci.
- E : Je vous en prie je n’ai fait que mon travail.
Puis observant les deux amis elle les quitta en disant tout bas à André.
«  prends-soins d’elle. »
Puis elle reprit sa route.


CHAPITRE 10 : FELICITATIONS.

Un an s’était écoulé depuis qu’Oscar s’était engagée , alors qu’elle était en congés, Elise reçut une lettre d’Oscar lui annonçant son imminent mariage avec André, si cela ne la surprenait pas Oscar serait surprise de savoir que son « ancienne rivale » s’était mariée avec son ancien lieutenant et imaginait déjà la tête de celle-ci lorsqu’elle le verrait à son bras lui annonçant la nouvelle. Entre Victor et Elise tout avait commencé par un réconfort silencieux après que le petit dauphin ne s’éteigne devant elle, c’était la première fois que sa médecine s’était montrée impuissante face à la maladie, cela l’avait mis dans un tel état qu’elle était sortie en pleurs entrant dans la première pièce qui s’offrait à elle, sans s’en rendre compte elle était dans le bureau de Girodelle, ayant entendu la porte s’ouvrir il leva la tête et vit en jeune femme en larmes, loin de la chasser il l’avait pris dans ses bras et l’avait laissé pleurer sans dire un mot, puis ils se revirent à ce fameux bal des prétendant où Oscar était partie aussi vite qu’elle était arrivée après avoir éconduit le malheureux, se sentant désespéré il pensait ne jamais retrouver l’amour lorsqu’il la croisa de nouveau elle le salua en souriant avant de lui demander où trouver le bureau du Ministre des finances le charme il avait vit oublié sa mésaventure et la guida en lui prenant la main sous le regard amusé du Général de Jarjaye.

- G : Eh bien, il se console vite, je crois que ma fille vient d’échapper à un joli cœur de première catégorie.

De fil en aguille ils s’étaient séduits mutuellement jusqu’à se marier, cela faisait six mois que cela durait pour leur plus grand bonheur et se fut avec une joie immense qu’elle accueillait le m mariage de ses amis.
Le fameux jour arriva, Elise se rendit à la cérémonie en prenant soin de cacher son époux dans le carrosse.
- E : Bonjour Oscar, toutes mes félicitations pour votre mariage.
- O : Merci, je suis contente de vous revoir.
- E : je ne suis pas venue seule, j’ai emmené mon époux avec moi.
- O : Je vous présente à mon tour toutes mes félicitations.
- E : Je vais lui dire de venir pour que vous fassiez sa connaissance.
- O : Avec joie.
- E : Clément mon petit lapin tu peux venir, Mademoiselle de Jarjaye voudrait faire ta connaissance.
Sans dire un mot, Girodelle sortit de sa cachette, en le voyant celle-ci fut prise d’un fou rire incontrôlable.
- G : Au moins vous êtes contente de me voir.
- O : Monsieur de Girodelle, c’est une sacrée surprise que vous me faites tous les deux.
- G : A ce propos, je vous remercie de m’avoir éconduit cela m’a permis de connaître la femme de ma vie.

- O : J’en suis ravie.

En apercevant Elise et Girodelle André frôla la crise cardiaque mais se réjouit pour eux.
- A : Monsieur de Girodelle, Elise je suis ravi de vous revoir.
- G : Le plaisir est partagé et comme vous le pouvez le constater je ne suis pas seul.
- E : Salut André.
- A : Elise, ça fait un bout de temps que nous ne sommes pas vus.
- E : Oui, en effet et je suis ravie de te voir en aussi bonne forme.
- A : Merci, mais dis moi, j’ignorais que tu étais mariée.
- E : C’est récent.
- A : Eh bien , tous mes vœux.
- Al : je vois que tout le monde est là.
- E : Bonjour Monsieur.
- Al : Salut !
- E : Elise , enchantée.
- Al : Alain Delavigne. Répondit-il en lui serrant la main.
- O : La brute épaisse qui vient de vous saluer si chaleureusement est le témoin d’André et sa femme sera le mien.
- Al : Oui d’ailleurs elle devrait déjà être là mais les femmes et la ponctualité ça fait deux.
- C : je suis là.
- E : Bonjour Madame.
- C : Bonjour Madame.
- E : Elise de Girodelle.
- C : Enchantée, moi c’est Christine Delavigne.
- Al : Tout le monde est là ?
- A : Oui.
- Al : Bon eh bien, rendons nous à l’église et laissons l’évêque Lassalle procéder à la cérémonie.
C’est ainsi que le véritable amour d’André devint sa femme pour le grand bonheur qui le temps de quelques mois avait fait chavirer le cœur de notre ami.

FIN
Review le premier amour d'andré


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