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UN DETECTIVE AU SECOURS D’UNE FEMME BATTUE.


CHAPITRE 1 : LES SOUPCONS DE QUENTIN

Deux ans s’étaient écoulés depuis l’union entre Tam et Quentin, de son côté Alexia filait le parfait amour avec Stéphane malgré tout Quentin s’inquiétait et trouvait sa belle-sœur de plus en plus étrange, son caractère avait changé, elle était devenue moins sure d’elle et plus distante, sans oublier ses lunettes de soleil qu’elle ne quittait pas, voulant en savoir plus, il contacta Mademoiselle ASSAYA qui avait déjà travaillé sur une affaire de femme battue en lui décrivant tous les signes de changement chez sa belle-sœur.

- Q : Mademoiselle Assaya ?
- Ma : Oui !
- Q : C’est Quentin , votre ancien collègue de la Brigade de Répression du Banditisme.

- M-A : Bien et vous, comment se passe votre nouveau poste de commissaire à New-york ?
- Q : Comme sur des roulettes, mais j’aurais besoin de vous pour une affaire qui me tracasse.
- M-A : Voilà, la semaine dernière ma femme et moi sommes allés rendre visite à Alexia Chamade et j’ai vu un changement radical dans on comportement, je l’ai trouvée renfermée, moins sûre d’elle et presque craintive, je sais que vous ne l’appréciez pas beaucoup mais je crains que son conjoint la frappe et j’ai peur qu’un jour cela finisse mal pour elle.

- M-A : En effet ce que vous me dites est inquiétant, je viendrai dès que possible et dès que vous le pouvez, donnez plus de précision mais en attendant ne commettez pas d’imprudence.

- Q : Bien, je vous remercie.


Malgré tout il tenta d’enquêter auprès d’associations de protection des femmes battues concernant les conséquences psychologiques après avoir subi des violences conjugales et le résultat correspondait à ses soupçons.

Les journées passèrent lentement pour Quentin craignant que le pire arrive à sa belle-sœur il en parla à Tamara.

- Q : Tamara, tu n’as pas remarqué un changement chez Alexia ces derniers temps ?
- T : De quel genre ?
- Q : Tu n’as pas vu qu’elle portait constamment des lunettes de soleil et ce même à l’intérieur, sa crainte à chaque fois que Stéphane s’approche d’elle mais le plus flagrant c’est qu’elle n’est plus aussi sûre d’elle qu’avant elle a même tendance à se dévaloriser et ça ne lui ressemble pas.

- T : C’est peut-être un peu de stress à son boulot de prof au lycée et en plus avec son compagnon dans le même établissement ça ne doit pas être évident d’autant plus qu’il l’a connu à la fac en tant qu’élève.

- Q : Non Tamara c’est pire que ça, j’ai parlé avec une directrice d’association de protection de femmes battues et elle a confirmé mes soupçons à ce sujet, ta sœur est battue par Stéphane.

Cette nouvelle la choqua, comment un homme tel que lui pouvait être une brute ?, rien ne laissait rien transparaitre sur cette photo où ils avaient l’air si heureux et amoureux malgré leur écart d’âge de dix ans.

- T : Si c’est le cas il faut qu’elle porte plainte immédiatement !
- Q : Elle ne le fera pas, elle a trop peur e trop honte pour cela.
- T : C’est vraiment n’importe quoi, c’est lui qui la frappa et c’est elle qui a honte .
- Q : Ce sont les conséquences chez les femmes victimes de violences conjugales.
- T : Dans ce cas c’est nous qui allons agir.
- Q : J’ai pris les devant récemment en appelant Mademoiselle Assaya.
- T : Mademoiselle Assaya ?
- Q : Aussi surprenant que cela puisse être , avant d’être mutée à la Brigade de Répression du Banditisme elle faisait partie de l’Unité Spéciale de Victime et lors d’un procès concernant des violences conjugales elle a perdu son sang froid et a frappé un mari violent au visage en plein tribunal, résultat, l’homme a porté plainte pour coup et blessure et a négocié son renvoi et sa libération à coup d’argent et la victime a juste été indemnisée.

- T : C’est inadmissible mais franchement je la comprends, à sa place j’aurais agi de la même façon.

- Q : C’est pour ça que je l’ai appelée, elle est plus à même de régler cette affaire et d’ailleurs j’aimerais faire une copie de la photo de ta jeune sœur et de son compagnon pour voir si elle le connaît.

- T : Ce sera fait rapidement.

- Q : Merci.

Tamara ne portait l’ancienne collègue de son mari dans son cœur mais si elle était prête à les aider celle-ci ferait table rase du passé.


CHAPITRE 2 : Quand une photo ravive les souvenirs

Comme prévu, Mademoiselle Assaya arriva à New-York et se rendit directement au domicile des jeunes mariés.

- Ma : Bonjour Quentin, je vais aller droit au but, avez-vous la photo de cet individu sur vous ?
- Q : Oui . Répondit-il en la sortant de son portefeuille.
Lorsqu’elle le vit, elle fit un bond en arrière et se crispa.
- Ma : C’est lui ! hurla-t-elle.
- Q : Oui, c’est lui approuva-t-il.
- Ma : C’est lui qui avait été jugé il ya dix ans pour des faits similaires, et cette ordure se permet de recommencer avec votre belle-sœur ce type est un monstre mais cette fois il ne s’en sortira pas comme ça il paiera pour ce qu’il a fait.
- Q : Le problème c’est que ma belle-sœur n’a pas porté plainte.
- Ma : Rares sont celles qui le font.
- Q : J’ai peur que cela finisse mal pour elle.
- Ma : Vous pouvez, car la précédente craignant qu’il recommence s’est suicidée. Révéla-t-elle.
- Q : Il faut l’inciter à porter plainte !
- Ma : J’ai une idée sur la façon de faire avouer ces actes à cette pourriture.
- Q : Quelle est-elle ?
- Ma : J’ai un collègue détective qui enquête sur ce genre d’affaire, il se rend sur le lieu de travail de la victime ou celui de son conjoint et observe les faits des personnes et lorsqu’il constate quelque chose de suspect il m’en informe, je vous le présenterai.
- Q : Merci, l’essentiel pour moi c’est qu’elle soit en sécurité.
- Ma : Elle le sera, je vous en donne ma parole.
- Q : Voici le nom de l’établissement où Alexia et Stéphane travaillent.
- Ma : Merci.

Le lendemain, le détective ayant eu l’information et la photo des « amoureux » se rendit au lycée où travaillaient Stéphane et Alexia, se faisant passer pour un nouveau surveillant il vint à la rencontre d’Alexia et fit semblant de la bousculer et vit une réaction qui lui fit froid dans le dos.
- Nicky : Excusez-moi madame.
- A : Pardon excusez-moi. Répondit-elle craintive tout en reculant, la peur se lisait dans ses yeux.
- N : Pas de panique, ça arrive à tout le monde. La rassura-t-il en lui prenant doucement les épaules.
Voyant la scène au loin, Stéphane arriva énervé.

- S : Que se passe-t-il ? L agressa-t-il.
- N : Ce n’est rien Monsieur, j’ai un butté sur votre collègue.
- S : C’est ma femme ! Assena-t-il brutalement.
- N : Je me présente, je m’appelle Nicky Larson, je suis le nouveau surveillant.
- S : Bien, Monsieur Larson , le bureau des surveillant se trouve au fond. Lui indiqua brutalement.
-
Quelques minutes plus tard il entendit une vive dispute dans le bureau de stéphane, voulant intervenir il se souvint qu’il devait uniquement enquêter et informer Mademoiselle Assaya de ce qu’il se passa, c’est ce qu’il fit et ses révélations furent stupéfiantes, le comportement de cet homme était violent et dangereux, Alexia était réellement en danger, il fallait agir vite si personne ne voulait voir arriver un drame.




CHAPITRE 3 : LE COUP DE TROP

En rentrant de leur lieu de travail, Stéphane et Alexia eurent une nouvelle altercation qui se finit par un coup si violent qu’il l’ assomma, peu préoccupé par l’état de celle-ci, il partit tranquillement la laissant inconsciente. Lorsque Tamara arriva au domicile elle frappa à la porte, n’ayant pas de réponse elle s’inquiéta et appela Quentin.

- T : Quentin ?
- Q : Oui.
- T : C’est Tamara, je suis inquiète, j’ai frappé chez Alexia ça ne répond pas, j’ai vu sa voiture en bas et j’ai croisé Stéphane, je n’aime pas ça, viens vite.
- Q : J’arrive.
Alerté par les propos de sa femme, il appela une ambulance et se rendit au domicile de sa belle-sœur, la voyant inconsciente ils furent pétrifiés de rage et de peur, Mademoiselle Assaya et Nicky Larson se rendirent sur les lieux et constatèrent avec effroi que cette ordure s’était acharné sur elle au point de l’assommer peut-être pire.

- Ma : Ce n’est pas vrai, cette raclure mérite la mort.
- N : Je suis prêt à le tuer de mes mains, j’ai dû quitter la femme que j’aimais parce qu’elle était en danger avec moi et lui il frappa la sienne, c’est ignoble.
- T : Assez parler, vous comptez faire quoi à part vous lamenter !

Alexia se réveilla enfin pour le plus grand soulagement de tout le monde, à sa grande surprise elle vit Mademoiselle Assaya à son chevet.

- Ma : Mademoiselle Chamade, comment vous portez-vous ?
- A : Tiens, une revenante, on vous manquait, vous devez être bien contente de me voir, moi cette insolente qui me jouait de vous étendue sur un lit à cause ‘un mauvais choix. Ironisa-t-elle.
- Ma : Non au contraire, j’ai beaucoup de compassion pour vous, c’est vrai que je ne vous porte pas dans mon cœur mais dans ces circonstances tout est différent je peux vous aider j’ai travaillé à l’Unité Spéciale des Victimes et c’est pour avoir frappé la pourriture qui vous maltraite que je me suis retrouvée ici alors écoutez-moi et portez plainte avant de perdre la vie à cause de lui.
- A : Et depuis quand vous préoccupez-vous de moi ?
- MA : Depuis qu’une femme est morte par sa faute , je ne tiens pas à ce qu’il fasse une seconde victime.

- A : Ça ne serait pas bon pour votre précieux avancement. Lui dit-elle la tête tournée de l’autre côté.
- MA : Alexia regardez-moi.
- A : Si vous y tenez. Se résigna-t-elle en montrant son visage tuméfié.
- MA : C’est encore pire que ce je croyais il faut l’empêcher de continuer de vous faire du mal, je le dis et je le répète vous risquez de perdre la vie si vous ne portez pas plainte contre lui.
- T : Mademoiselle ASSAYA a raison, nous serons à tes côtés, elle connaît des associations de protection de femmes battues, ce sont des personnes qualifiées qui t’aideront à t’en sortir alors contacte les rapidement.

- A : Je crois que je n’ai pas le choix.
- T : Non.
- A : Maintenant, j’aimerais me reposer un peu.
- T : Très bien, repose-toi et réfléchis bien.
- A : Oui.

Au moment où Nicky allait partir elle le retint.
- A : Monsieur Larson ?
- N : Oui.
- A : Restez s’il vous plait, j’ai besoin de parler .
- N : Si vous y tenez, c’est vrai qu’’il est plus facile de se confier à un étranger qu’à un proche.
- A : Oui.
- N : De quoi voulez-vous parler ?
- A : De cet enfer que je vis depuis plus de trois mois, sans cesse je voulais porter plainte sans cesse il me disait que c’était accidentel et qu’il changerait et ça recommençait toujours plus fort, je mettais ça sur le compte du stress mais notre dispute a été trop loin et m’a emmenée ici et j’en ai assez de vivre dans la peur.

- N : C’est fini, n’ayez plus peur , nous sommes là.

Voyant une larme couler il s’apprêta à, partir lorsqu’elle le retint par la main , à cet instant il la prit dans ses bras où elle laissa échapper ses larmes retenues depuis trois mois.

- N : Allez y, pleurez ça fait du bien. A Cet instant il pensa à Laura , comme elle cette jeune femme cachait sa sensibilité sous une apparence de femme forte, puis il lui caressa doucement les cheveux.

- A : Je me sens si ridicule de réagir comme ça.
- N : C’est une réaction humaine, vous avez vécu dans la peur et la violence très longtemps.
- A : Je ne veux plus de cela, j’en ai assez !
- N : Dans ce cas dès que vous sortirez, nous serons à vos côtés quand vous irez porter plainte.
- A : Merci.
C’est ce qu’elle fit quelque jours plus tard.


CHAPITRE 4 : EN FLAGRANT DELIT

Dès qu’elle fut sortie, elle se rendit au commissariat où elle porta plainte contre son conjoint pour coups et blessures avec photos à l’appui, accompagnée de sa sœur et son beau-frère ainsi que de Nicky et Mademoiselle ASSAYA elle expliqua son calvaire et sa peur de tous les jours. L’apprenant, son compagnon l’appela et lui donna rendez-vous dans un parc sous prétexte de s’excuser et lui faire retirer sa plainte.

Une fois sur les lieux elle reçut des reproches et des menaces, lorsqu’il voulut la frapper il fut surpris par Nicky et Mademoiselle ASSAYA.

- S : Alexia, je peux savoir pourquoi les flics ont débarqué chez moi !
- A : C’est fini Stéphane, tu ne me frapperas plus.
- S : Espèce de garce ! lui assena-t-il en tentant de la frapper.
- N : Vous êtes pris en flagrant délit de menaces et tentative de coup et blessures.
- Q : Cette fois ton compte est bon tu es en état d’arrestation.
- S : Vous n’avez aucune preuve.
- MA : Si, nous avons des photographie certifiant ses dires.
- S : Espèce de ……
- MA : Attention à vos propos, il peut y avoir outrage, en, plus de menaces et de coups et blessures.
- S : J’arriverai bien à vous déstabiliser comme la dernière fois.
- MA : Ne rêver pas trop, cette fois cette affaire ira jusqu’ au bout et vous serez incarcéré pour un bon moment.

Bien que des zones d’ombres continuaient de subsister concernant les violences subits par Alexia et bien qu’étant conscient qu’elle n’avait pas tout révélé de cette sordide histoire Nicky informa Quentin des confidences de sa belle-sœur qui les dévoila au tribunal.


CHAPITRE 5 : SOULAGEMENT

Lors du témoignage d’Alexia au tribunal d’autres jeunes femmes victimes de cet individu témoignèrent contre lui, certaines ayant été contraintes à des relations forcées dénoncèrent les actes de Stéphane sans concession, effarée par ces témoignages Mademoiselle Assaya dut se retenir pour ne pas lui sauter à la gorge. La voyant prête à bondir, Nicky et Quentin la retinrent discrètement. Le jugement fut sans appel, le conjoint violent fut condamné à une peine de dix ans de prison avec obligation de soins psychiatriques durant son emprisonnement. Quant à Alexia elle eut la bonne surprise de revoir Cilia qui avait déménagé à Paris pour tenir une galerie d’art avec son mari.

Entourée de ses deux sœurs et ses beaux-frères la jeune femme réussi à remonter la pente et à se remettre petit à petit de ces 3 mois d’enfer.

FIN
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