LE RETOUR DE TERRY
CHAPITRE 1 : Retour des enfers
Deux ans ce sont passés après la mort officielle de Terry, comme chaque vingt deux août Candy se recueille et dépose des fleurs sur la tombe de son bien-aimé.
- « Terry, si tu savais à quel point tu me manques » Murmura-t-elle tristement en déposant le bouquet de roses rouges sur sa tombe. Celle-ci était si absorbée par ses pensées qu’elle ne vit pas la personne derrière elle et sursauta en entendant une voix masculine.
- T « Qui pleurez-vous ainsi Mademoiselle ? »
- Candy « Je pleure Mon grand amour » Répondit-elle sans se retourner.
- T « Vous deviez vraiment l’aimer »
- Candy « Oui, Plus que tout au monde »
- T « Il en avait de la chance d’être aimé d’une femme telle que vous »
A cet instant elle reconnut ces intonations, non cela ne pouvait pas être lui, l’homme qu’elle aimait, c’était impossible, il était mort depuis deux ans ; puis voulant en avoir le cœur net, elle retourna et le vit devant elle.
- T « Bonjour Candy, je suis ravi de savoir que je t’ai manqué » Lui dit-il d’un ton moqueur.
- Candy « Terry ?, c’est bien toi ? »
- T « Oui, c’est bien moi, tu ne rêves pas ».
- Candy « Qu’est-ce- que cela signifie ? »
-T « Que ma mort n’était qu’une mise en scène ».
- Candy « C’était ne mise en scène, je t’ai vu tomber de cheval, j’ai entendu le Médecin annoncer ta mort et tes amis pleurer autour de toi, assisté à ton enterrement et tu me dis ‘La bouche cœur’ que c’était une mise en scène, mais tu te moques de moi » Lui assena-t-elle en le giflant.
- T « Ça je le l’ai bien senti, j’avais oublié que tes réactions pouvaient vives »
- Candy « Elles le sont quand les gens que j’aime se moquent de moi comme tu l’as fait pendant deux ans ».
- T « Ecoutes, je comprends que tu sois en colère mais laisse moi t’expliquer »…
- Candy « M’expliquer quoi ? que j’ai pleuré quelqu’un qui vivait je ne sais où avec je ne sais qui ?. »
- T « Jalouse ! » se moqua-t-il
- Candy « Arrête de plaisanter, il n’y a rien de drôle à ça »
- T « Laisse-moi parler et tu comprendras ! » S’énerva-t-il à son tour.
- Candy « Vas –y, je t’écoute ».
- T « Si j’ ai fait tout ça et joué cette mascarade c’était pour échapper à un mariage arrangé parce que je t’aime et je ne voulais pas te perdre ». Cria-t-il.
- Candy « ... ……………………. »
- T : « Oui c’est pour ça que j’ai agi ainsi et non pour te faire souffrir alors si tu as versé des larmes pardonnes moi, je n’avais pas le choix ». A ces mots Candy tomba en pleurs dans ses bras.
- T « Toi aussi tu m’as manqué » Lui dit-il en lui caressant délicatement les cheveux.
- Candy « Je te pardonne, ta ‘pièce’ était la meilleure de ta carrière et je suis contente qu’elle se finisse bien pour nous ».
- T « Je savais Que tu comprendrais » Conclut-il en l’embrassant tendrement.
Chapitre 2 : L’AMOUR AU GRAND JOUR
Quelques jours plus tard Terry et Candy affichèrent leur amour, se tenant par la main et s’embrassant comme des adolescents, rattrapant le temps perdu nos deux devinrent rapidement amants. La nouvelle du retour de Terrence Grangester se répandit dans toute la ville et fit la une de tous les journaux. Le secret étant dévoilé Terry dût s’exprimer à propos de son retour miraculeux .
- Candy « Dis - moi Terry, maintenant que tout le monde sait que tu es revenu à qui donnera une interview ? »
- T : « Pourquoi ?, tu veux y participer ? ».
- Candy « Oui, après tout, nous sommes ensembles il est normal que je participe à tous tes déplacements, juste histoire de dissuader une femme de t’approcher d’un peu trop près ».
- T « Je ne te savais pas aussi jalouse »
- Candy « Mais, mon amour toutes les femmes qui tiennent à leur fiancé le sont »
- T « J’aime t’entendre parler comme ça » Répliqua-t-il avant de l’embrasser passionnément.
- Candy « Je n’ai toujours pas ma réponse »
- T « Je vais choisir ‘five O clock’, ils sont sérieux ».
Une semaine plus tard, nos deux amoureux se rendirent au fameux journal afin d’y rencontrer les deux journalistes et raconter leur histoire, l’entrevue se passa chaleureusement lorsque Candy se rendit compte à travers les questions de leurs interlocuteurs qu’ils n’étaient là que pour faire la promotion du’ grand ‘Terrence Grangester et qu’elle n’était là que pour servir de faire valoir »
- J1 « Monsieur Grangester, pourquoi vous êtes vous fait passer pour mort tout ce temps » ?
- T « Par amour pour Candy »
- J1 : « C’est vrai ? »
- Candy « Oui ». Répondit-elle aux anges.
- J2 « Mademoiselle , étiez-vous au courant de cette mise en scène ?»
- Candy « Non , je ne l’étais pas. »
- J2 « Vous avez dût être agréablement surprise de le revoir ».Insista-t-il.
- C « Surprise surtout ! » Répondit-elle froidement.
- T « Elle est un peu nerveuse en ce moment » La titilla Terry.
- J1 « Lui en avez-vous voulu de vous avoir joué ce tour ? »
- Candy « Enormément et je il y a de quoi ! »
- J2 « En tout cas, ce que l’on peut dire Monsieur Grangester c’est que vous êtes un très bon acteur pour avoir joué cette comédie aussi longtemps pour que même votre fiancée ne se soit rendue-compte de rien.
- T « Oui, j’avoue que je suis plutôt content de moi » Rétorqua-t-il avec une certaine fierté, sans se préoccuper de se ressentais Candy à cet instant il redevint l’être arrogant et imbus de lui-même qu’elle avait connu quelques années auparavant. Afin de ne pas faire de scandale, elle garda sa rage pour elle et la fit éclater en sortant.
- Candy « tu t’es bien amusé, tu es content de toi ?, je t’ai pleuré pendant deux ans, je te retrouve en pensant que tu m’aimais toujours et tu t’es joué de moi, tu es un être ignoble je n’aurais jamais dût te faire confiance, tu t’es attribué le bon rôle du phénix renaissant de ses cendres et tu m’as fait passer pour l’idiote ignorant tout son amant, tu t’es bien mis en valeur, quelle éloquence, tu nous as fait un retour sur les planches, profites en bien, parce qu’un jour tu te retrouveras seul. ».
- T : « Il y a un détail que tu n’as pas entendu, c’est que j’ai dit que je l’avais fait par amour »
- Candy « Peut-être mais quand ce journaliste m’a attaquée tu ne m’as pas défendu, au contraire, tu t’es mis en avant et tu en as bien rajouté en disant à quel point tu étais de toi, qui est le vrai Terry ?, celui qui a clamé haut et fort qu’il m’aimait où l’être abjecte que j’avais devant moi dans les locaux du journal dis-le moi. » S’énerva-t-elle.
- T : « Candy, je ne t’ai jamais vue en colère, j’avoue que cela te donne un certain charme. »
- Candy « Imbécile » S’écria-t-elle en le giflant.
Chapitre 3 : Ce que tu m’as fait
Un mois après leur dispute Candy et Terry se retombèrent dans les bras mais cela ne fut que de courte durée, celle-ci avait encore en mémoire l’entrevue avec les journalistes sans compter l’article sortit le lendemain : « Terrence gransgester était vivant depuis deux ans, sa fiancée l’ignorait ». La colère passée Elle envoya une lettre à Terry lui demandant s’ils pouvaient se revoir, il y répondit un OUI franc et massif. Le lendemain nos deux amants se revirent et se promenèrent main dans la main sur une plage.
- T : « Mon amour, j’ai eu tellement de te perdre, pardonne –moi, je n’aurais jamais dû dire ce que j’ai dit à ces journalistes ».
- Candy « N’en parlons plus, c’est oublié » Lui assura-t-elle en l’embrassant.
- T : « Je t’aime et j et je t’aimerai toujours »
- Candy « Moi aussi » lui jura-t-elle.
Malheureusement quelques jours plus tard Terry rencontra une femme d’une beauté à laquelle aucun homme ne résisterait et malgré ses promesses et sa déclaration il céda à cette déesse. Au début Candy ne soupçonnait rien jusqu’au jour où elle les vit s’embrasser sur la même plage où elle l’avait embrassé. Quelques temps plus tard elle le vit et lui fit part de ce qu’elle avait vu sur cette plage, son leur discussion fut longue et finit par une rupture.
- T : « Laisse-moi t’expliquer ».
- Candy « Non, tu vois , je pourrais tout comprendre, ses caresses, ses mots tendres et ces reflets merveilleux qu’elle a posé sur tes yeux , je pourrais tout entendre que tu ne pourrais pas défendre ni les baisers ni les rêves qu’elle a posé sur tes lèvres. Je sais ce que tu m’as fait, j’essaie, je t’aime mais ce que tu m’as fait, je ne l’oublierai jamais. C’est fini Terry ! » Conclut-elle en larmes
- T : « Donnes moi une chance ».
- Candy : « Non, parce-que même si j’oubliais cette histoire, ce que tu m’as fait : je ne te le pardonnerai jamais !, Vas-t-en Terry, pars avec elle et ne reviens plus jamais ! »
- T : « Adieu Candy, mais sache que je t’ai toujours aimée »lui avoua-t-il avant de tourner les talons.
Chapitre 4 : HEUREUSEMENT LES AMIS SONT LA
Cela faisait un mois que Candy avait chassé Terry de sa maison mais pas de son cœur, elle errait comme une âme en peine n’étant plus que l’ombre d’elle-même, marchant à droite à gauche sans regarder où elle allait, si bien qu’elle bouscula Alistair, se rendant compte qu’elle avait heurté quelqu’un elle s’excusa.
- Candy « pardon monsieur ».
- A « Candy ?, depuis quand tu me vouvoies ? » s’étonna-t-il.
- Candy : « Alistair, je suis contente de te revoir » Lui dit-elle en pleurant dans ses bras.
- A « Candy que t’arrive-t-il je ne t’ai jamais vu dans un tel état, toi qui es si enjouée habituellement »
- Candy « C’est Terry, il m’a trompée ».
- A « Quel horrible personnage déjà que je ne l’aimais pas beaucoup mais en te faisant ça il fait parti de mes ennemis maintenant ».
- Candy « Je ne pouvais le forcer à m’aimer toute sa vie »
- A « Viens à la maison, tu vas revoir tout le monde et ça va te faire du bien » lui proposa-t-il en lui prenant la main. Son arrivée fut une bonne surprise pour tout le monde notamment pour Annie qui ne l’avait pas vue depuis deux ans.
- l’avait pas vue depuis deux ans.
- Annie : « Candy, je suis contente de te revoir »
- Archibald/ Antony en chœur : « Nous aussi on est contents de te revoir, il n’y a pas qu’Annie. »
- Archibald : Sacré Alistair, on l’envoie chercher du pain et il nous ramène Candy il n’en rate pas une, tu m’expliqueras comment tu as fait pour ramener notre amie aux bercails au bout de si longtemps ».
- Alistair : Elle errait comme une âme en peine, j’ai eu pitié d’elle et je lui ai proposé de venir à la maison, au début elle a hésité elle savait qu’elle tomberait sur Archibald mais j’ai fini par la convaincre que ses inventions n’étaient plus aussi dangereuses qu’avant. »Plaisanta-t-il.
- Archibald : « Je te remercie, fais-moi passer pour un danger publique tant que tu y es »
- Alistair : « ça va, je plaisante, en tout cas Candy, bienvenue à la maison et cette fois tu n’as pas le droit de t’en aller ».
- Candy « C’est promis, cette fois je reste. »
C’est d’ailleurs ce qu’elle fit et finit même par oublier Terry et son infidélité.
FIN |