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L’ETALON BLANC


Chapitre 1 : Direction l’Amérique

25 décembre de l’an 1755, en la demeure du Général Reynier de Jarjayes naquit sa sixième fille répondant au nom peut commun d’Oscar François de Jarjayes. L’obsession de n’avoir d’héritier, le Général considéra comme son fils et digne héritier.

Quatorze années se sont écoulées depuis sa naissance et Oscar était devenue encore plus belle. Les traits fins, un regard d’un bleu intense et une crinière aussi blonde que les blés au soleil. Elle ferraillée une nouvelle fois dans les jardins avec son ami d’enfance André Grandier sous les reproches de Grand-Mère la nourrice et aïeule du jeune garçon. Quelques mois plus tard, après avoir battu en duel le Comte Victor Clément de Girodelle, de cinq ans son ainé, elle devint malgré elle le Capitaine de la Garde personnelle de la Dauphine d’origine autrichienne Marie-Antoinette de Habsbourg, dernière enfant de Marie-Thérèse Impératrice d’Autriche.
Après avoir sauvé la jeune dauphine lors de son arrivée en France, Oscar avait alors reçu toute la confiance et l’amitié de la future souveraine de France. Dressée fièrement sur son cheval d’un gris magnifique, dans son uniforme d’un blanc éclatant, le Capitaine Oscar escortait la calèche royale pour la traditionnelle visite à Paris du Dauphin et de son épouse.
Une année plus tard, la Dauphine eut de nouveau un caprice. Elle voulait un nouveau cheval. Ceux de Versailles ne lui plaisaient plus. Elle voulait un de ces beaux chevaux sauvages d’Amérique. Louis XV accéda à ce caprice, l’idée d’avoir de nouveaux chevaux lui paraissait forte intéressante à son goût. Il fit alors convoquer Oscar suivit toujours d’André.

Louis XV : Capitaine, j’ai une mission à vous confier. Vous partez avec votre valet et quelques hommes pour l’Amérique afin d’en ramener les plus beaux étalons. La Dauphine et moi-même comptons sur votre efficacité et sur les excellents choix de votre ami concernant les chevaux.

Oscar : Bien Votre Altesse.

Le jeune Capitaine et André, après avoir reçu les dernière instructions du Bien-Aimé, partir pour Jarjayes afin de se préparer pour le départ pour le Havre le lendemain.

André : Qu’est-ce que la Dauphine ne nous fait pas faire franchement. Des chevaux sauvages d’Amériques, rien que ça.

Oscar : (riant) Ah André, tu ne changeras donc jamais. Ce petit voyage nous fera des vacances, profitons-en un peu.

Le lendemain de leur arrivée au Havre, les deux amis embarquèrent pour l’Amérique à bord d’un superbe bâtiment baptisé l’Alexandre II en hommage à un des navires de Jean Bart, célèbre Corsaire dunkerquois du Roi Louis XIV. La traversée fut tranquille jusqu’en pleine mer. Les vagues et le vent se voulaient plus fort et la bâtisse tanguait davantage. Oscar, habillée en civil pour éviter les conflits diplomatiques entre la France et la Grande-Bretagne, était sur le pont, scrutant de son regard azur l’horizon. Le vent marin faisait danser ses cheveux d’or. André, lui, était à l’autre bout du bateau, occupait de faire passer par-dessus bord son petit déjeuné. Le pauvre, il avait le mal de mer et était tout pâle. Oscar l’entendant régurgiter son repas alla le trouver une pomme à la main.

Oscar : (taquine et jouant avec sa pomme) Eh bien André, on dirait que tu as le mal de mer.

André : (tout vert) C’est ça … moque toi Oscar … et arrête avec cette pomme, ça agra…

Il finit sa phrase en vomissant de nouveau. Oscar le quitta en rigolant tout en lançant sa pomme en l’air.

Oscar : Courage mon pauvre André. Encore un jour et demi de traversée et tu pourras embrasser le sol américain ahahah.

La nuit arriva, Oscar dormait d’un sommeil profond et paisible alors que notre pauvre André se tournait dans tous les sens de sa couchette, mais ne trouva pas le sommeil et ne ferma pas l’œil de la nuit.
Les dernières journées se passèrent comme le reste du voyage. Pour André, c’était les pires jours de toute sa vie.
Enfin ils débarquèrent à bon port avec un André fou de joie de retrouver la terre ferme qu’il embrassa sous l’œil amusé de son amie.


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Review L'étalon blanc [terminée]


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