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LA RENCONTRE



 



 (Suite de la fic «  un réconfort
inattendu ») En espérant que vous prendrez autant plaisir à la lire que
j’en ai pris à l’écrire. J’ai tenté de décrire au mieux la rivalité entre FERSEN
et André au fur et à mesure des parties ainsi que les sentiments de ce dernier
à l’égard de son amie. Les phrases en italique non gras sont les pensées des
personnages.



 



style='mso-bidi-font-weight:normal'>CHAPITRE 
1 : SITUATION EMBARASSANTE



 



Bien que sa reprise se soit
passée sereinement quelque chose tracassait Oscar, Comment FERSEN allait se
comporter après leur baiser échangé, et surtout comment réagirait André s’il
l’apprenait ; lui l’ami fidèle, toujours présent, à l’écoute, sa réaction
serait celle d’un homme  blessé, trahi.



 



Elle fut prise de remords en
repensant à cet événement elle cherchait un moyen de ne plus y penser, en vain.
Ses galops vers ARRAS l'avaient conduite au bord d’une plage où elle se Baigna
afin de se détendre.



 



Après quelques longueurs elle
sortit et se mit face à mer afin de regarder le clapotis des vagues sans se
rendre-compte que quelqu’un au loin l’admirait dans sa nudité.



 



Au bout d’un moment elle
entendit une voix familière derrière elle.



 



-   
F : «  Même dans mes rêves les plus doux, je n’aurais
jamais espéré une telle vision de vous ».



-   
O : «  FERSEN ? » fit-elle
confuse.



-   
F : « Oui, c’est bien moi, et je ne le
regrette pas ». Répondit-il aux anges.



-   
O : «  Que faites-vous là ? »



-   
F : « Je vous contemple et ce spectacle est
un enchantement ».



-   
O : je vous ai connu plus galant. Rétorqua-elle
gênée.



-   
F : «  Bon, allez, couvrez-vous. Ria-t-il en
lui déposant sa veste sur les épaules.



-   
O : «  Merci » (en la boutonnant)



-   
F : Chacune de nos rencontres est un enchantement.



Une fois couverte, elle se tourna
vers lui et parla avec lui avec plus d’aisance.



-   
O : « Monsieur de FERSEN, je vous prie
de m’excuser pour mon comportement de la dernière fois,  et sachez que je regrette sincèrement ».



-   
F : «  Si vous parlez de votre baiser, sachez
que j’en suis encore charmé, tout autant que par votre corps. »



-   
A ces mots, celle-ci rougit.



-   
F : « Ne rougissez pas, vous êtes très
bien faites de votre personne  et vous embrassez comme une déesse» La
complimenta-t-il.



-   
O : «  Merci, ce compliment me touche
énormément ».



-   
F : « Je vous prie, je vous l’ai fait en
toute sincérité ».



-   
O : « Je crois qu’il est temps que je me
rhabille » .Fit-elle en ramassant ses vêtements de rechange.



-   
F : «  Oui, excusez-moi. »
Répondit-il en lui tournant le dos.



-   
O : «  Quand je parlais de mon attitude,
je voulais parler du fait de vous avoir rembarré comme je l’ai fait »



-   
F : « Je ne suis pas le seul, André n’a
pas été épargné non plus ».



Tout en se rhabillant, elle
reconnut ses torts envers son ami d’enfance.



-   
O : «  Vous pouvez vous retourner »



-   
F : «  Vous êtes sûre ? »



-   
O : «  Certaine ». Répondit-elle
d’une voix assurée.



-   
F : « Me permettez-vous de faire la route
avec vous ? »



-   
O : « Avec plaisir »





Avant de remonter sur son
cheval, celle-ci, lui rendit sa veste et le remercia d’un large sourire.





 



PARTIE 2 : REMORDS



 



Durant le trajet, Oscar lui
confia ses remords d’avoir été aussi dure avec eux surtout sa culpabilité
vis-à-vis d’André.



 



-   
O : «  Monsieur de Fersen, si vous
saviez à quel point je m’en veux de vous avoir 
traité ainsi André et vous après le décès de ma mère, mais à l’heure
qu’il est je n’ose plus regarder André en face après vous avoir embrassé, je me
sens mal et si coupable vis-à-vis de lui, je ne sais quoi faire, aidez-moi,
conseillez-moi, que dois-je faire ? »



-   
F : « Le seul conseil que je peux vous donner
c’est de ne parler de rien  et de cesser
de culpabiliser pour un simple baiser car sachez que je ne le regrette
pas. » Conclut-il calmement.





 





 



Partie 3 : ARRAS



 



Une fois à ARRAS, ils furent
accueillis par André qui était parti longtemps Oscar.



-   
A : « Bonjour, vous avez fait bon
voyage ? »



-   
F : « Bonjour André, je suis ravi de
vous revoir ».



-   
A : (à Oscar) «  Dis-moi, hier soir tu
ne m’avais pas dit que tu serais accompagnée pour ce voyage ». Lui
reprocha-t-il.



-   
F : «  Nous nous sommes rencontrés en
cours de route, et je lui ai proposé de l’accompagner afin de lui éviter de
mauvaises rencontres. »



-   
A : «  C’est vrai ? » les
agressa-t-il verbalement.



-   
O : «  Oui. » Mentit-elle.



-   
F : «  Dites-moi André, pourquoi êtes-vous
déjà ici ? »



-   
A : « J’ai été invité par un ami à venir dans
la région »



-   
F : «  Seul » ?



-   
A : « Oui, car figurez-vous que Monsieur
CHATELET et Oscar ne se supportent pas ». Ironisa-t-il.



-   
O : «  En effet, je ne supporte pas les
gens qui se gobergent au frais du peuple, et qui viennent critiquer la noblesse
après, je trouve cela très hypocrite de leur part » Répondit-elle
froidement.



-   
F : « Que diriez-vous de manger à
l’extérieur, cela nous changerait les idées. »



-   
O : « Excellente idée, cela nous
détendra » Approuva-t-elle.



Durant le chemin, Oscar prit
André à part et lui demanda une explication à propos de son comportement
vis-à-vis de FERSEN.



-   
O : « Pourquoi diable réagis-tu ainsi avec
Axel de FERSEN, il se comporte en ami avec toi et tu le considères comme
un ennemi, je ne comprends pas »



-   
A : « Et moi ce que je ne comprends pas c’est
de te voir en sa compagnie ».



-   
O : « Nous te l’avons dit. »



-   
A : «  Je n’en crois rien, et vu tes
sentiments pour lui, j’ai le droit de me poser des questions sur le fait que tu
aies fait la route avec lui et que tu n’arrive que maintenant en étant partie
le matin de bonheur ».



-   
O : « Bon sang André, que t’arrive-t-il, nous
étions si proches après le décès de ma mère et là nous n’arrivons plus à nous
comprendre. »



-   
A : « Il m’arrive que j’ai dû mentir à
« TON FERSEN »  pour
justifier le fait d’être là avant toi ».



-   
O : «  Comment cela » ?



-   
A : « Ne me prends pas pour un idiot Oscar,
je sais que préfère sa compagnie à la mienne, sinon tu ne lui aurais pas
proposé de venir ici avec toi ».



-   
O : « Non, je voulais le voir pour m’excuser
de l’avoir rembarré comme je l’ai fait la dernière fois ».



-   
A : « Nous sommes deux à avoir été rembarrés
et je ne me souviens pas avoir reçu d’excuses »



-   
O : « Eh bien,  je te prie de m’excuser de t’avoir rembarré
la dernière fois, et je te remercie d’avoir été présent durant cette
période »



-   
A : «  Merci »



-   
O : « Cela te convient-il ? »



-   
A : « Parfaitement ».



-   
O : «  Nous pouvons peut-être rejoindre
FERSEN maintenant ».



-   
A : «  Nous le pouvons, mais je vous
surveille ». Plaisanta-t-il.



-   
F : « Nous sommes arrivés »



Une fois dans l’Etablissement,
nos trois amis commandèrent une bouteille de vin et trois repas. La discussion
allait bon train, puis André évoqua le jour où Oscar avait envoyé un homme au
tapis quelques jours après qu’il l’ait jetée le jour des funérailles.



- F : « J’aurais voulu
être là, cela devait être drôle à voir ». Dit-il en éclatant de rire.



- A : « En effet ça
l’était, elle parait douce comme ça mais c’est une vraie furie ». La
taquina-t-il.



- F : «  Il va falloir
que je me méfie, mais que vous a fait ce pauvre homme pour mériter un  tel sort ? »



- O : « Il m’a jetée
le jour des funérailles de ma mère, c’est 
une  de ses  amies qui m’a rattrapée et qui a dit ses
quatre vérité à cet individu »



- F : « Pardonnez-moi,
je n’étais pas au courant, je pensais que vous vouliez être avec votre
famille ».



- A : « Ce n’est pas
le tout, mais il va falloir payer l’addition »



- F : « Laissez- moi
vous offrir le repas à vous deux pour vous remercier de m’avoir permis de
rester en votre compagnie ».



- A : « Avec
plaisir »



- O : « Je ne te
savais pas aussi intéressé ». Plaisanta-t-elle.



- A : «  Je ne le
suis pas mais aussi gentiment proposé, je ne peux qu’accepter. »



- F : «  Ça me fais
plaisir, vous êtes toujours tellement accueillants avec moi que chacune de mes
visites est une joie immense. »



- O : « Merci »



- A : « Oscar, je
crois qu’il s’adressait aussi à moi. »



- O : « Oui je sais,
tu es jaloux à un point ce n’est pas possible. »



- F : « Vous deux,
votre complicité fait vraiment plaisir à voir. »





 





 



PARTIE 4 : CONFIDENCES



 



Le lendemain Axel de FERSEN et
André profitèrent d’un entrainement à l’épée pour parler de leur amie.



- F : « Je suis ravi
de voir qu’Oscar ait reprit du poil de la bête aussi rapidement, en même temps
c’est dans son tempérament ».



-A : « 
Détrompez-vous, elle a eu beaucoup de mal à remonter la pente, il lui a fallu
un bon moment pour être vraiment bien. »



- F : « Combien de
temps lui a-t-il fallu ? »



- A : «  Un peu
plus d’un mois, et durant cette période j’avais peur de la voir plonger dans la
dépression et de plus la voir remonter. »



- F : « A ce
point ? »



- A «  Oui, elle a
réussi à le cacher à beaucoup de monde sauf à moi ».



- F : « Même à moi,
car croyez moi, si j’avais su qu’elle était aussi mal, je ne l’aurais pas
laissée ainsi, je crois que nous n’aurions pas été trop de deux pour
l’aider ».



 



- A : « Je n’étais pas
seul, une amie de sa mère m’a prêté main forte ».



- F : « Quoi qu’il en
soit, je suis content que cela aille mieux pour vous deux ». Conclut-il
légèrement déçu par cette réponse.



- A : « Il est temps
de rentrer, des nuages commencent à arriver »



En les voyant arriver souriant,
celle-ci fut enchantée.



- O : De quoi avez-vous
parlé durant votre entrainement ?



- A : « Nous avons
évoqué tous tes défauts, et « 
DIEU
 » sait que tu en as beaucoup ». La taquina-t-il.



- F : « Nous voulions
aussi parler de vos qualités mais vous avez beaucoup trop pour que n’ayons le
temps de tous les énumérer ».



- O : « Merci, vous au
moins vous êtes galant, pas comme d’autre. »



- A : « Monsieur de
FERSEN, arrêtez vos compliments, elle va croire qu’ils sont
vrais. »Plaisanta ce dernier.



- F : « Non, plus
sérieusement, nous avons parlé de ce triste événement qui vous a touché et de
la façon dont vous avez remonté la pente ».



- A : « Je lui ai
parlé de la présence de Madame DELAVIGNE durant ces moments ».



- O : « Oui, c’est
vrai, heureusement qu’elle était là, mais votre présence à vous deux m’a
beaucoup aidé à m’en sortir et sans vous je ne sais pas comment j’aurais fait,
je vous l’ai déjà dit mais MERCI DE TOUT
CŒUR D’AVOIR ETE LA POUR MOI
 ». Les remercia-t-elle en les étreignant
chaleureusement, commençant par Axel de FERSEN et concluant avec André.



 



-   
A : « Le meilleur pour la fin ».
Ajouta-t-il en l’embrassant délicatement sur les lèvres devant un Fersen
médusé.



-   
F : Eh Bien André, vous n’y allez pas par quatre
chemins pour exprimer vos sentiments. Fit-il légèrement jaloux.



-   
A : « Non, je suis très direct ». Lui
assena-t-il froidement.



-   
O : Cessez votre combat de coq ridicule, je vous
remercie tous les deux et voila que vous vous transformez en chiens de combat,
pour quelle genre de marchandise me prenez-vous ? s’emporta-t-elle.



-   
F : « Pardon, nous nous voulions pas vous
blesser ».



-   
A : « Pardonne-moi, je n’aurais pas du  m’emballer  de la sorte».



-   
O : « Tu n’as rien à te faire pardonner, au
contraire, je me suis sentie flattée par ce baiser. »



-   
F : « Pardonnez-moi, il se fait tard je vais
reprendre la route jusqu’à VERSAILLES, au revoir mes amis ».



-   
O : « Nous vous accompagnons. »



-   
F : « Merci »



-   
O : « C’est la moindre des choses »
.Tandis qu’André sellait les chevaux, nos deux amis évoquèrent la gêne de la
situation.



-   
F : « Vous pensez qu’il se doute de quelques
chose » 



-   
O : « Oui, cela s’est vu à son attitude et
son regard envers vous ».



-   
F : « Qu’allez-vous faire ? »



-   
O : « Je ne vais avoir d’autre choix que lui
avouer cette incartade. »



-   
A : « Les chevaux sont sellés »



-   
F : « Je dois encore préparer mes
bagages ».



-   
A : « C’est fait »



-   
F : « Bien, nous pouvons y aller ».



Le début du chemin se passa
silencieusement, puis FERSEN prit la parole. «  En tout cas ces deux jours
nous ont permis de revoir et finalement de mieux nous connaître. »



-   
A : « De mieux nous connaître
oui ! » Reprit-il sèchement. Se sentant responsable de la situation,
Oscar ne répondit rien.



-   
F : «  Nous sommes à mi-chemin, nos routes se
séparent ici » Conclut-il.



-   
O : « Au revoir Monsieur de FERSEN ».
Lui dit-elle en lui serrant la main.





-   
A : « Au revoir ». Se contenta-t-il de
dire verbalement.





 



PARTIE 5 : AVEUX



 



-   
O : « André MON AMI, j’ai quelque chose à t’avouer concernant Monsieur de
FERSEN et moi »



-   
A : « Si tu m’appelle ainsi c’est que cela
doit être très grave »



-   
O : « En effet, Axel de FERSEN et moi avons eu
un  moment d’égarement et nous nous
sommes embrassés après qu’il se soit trouvé à mes côtes afin de me veiller
pendant que je rattrapais mes nuits blanches ».



-   
A : «  MA CHERE AMIE » tu
ne m’apprends rien, je me suis douté de quelque chose à la minute où vous êtes
entrés dans la maison, vous aviez l’air étrange et ces derniers temps, tu étais
mal à l’aise avec moi, ce n’est pas parce-que je ne disais rien que je savais
rien »



-   
O : « Pardonne-moi, j’étais perdue et
anéantie, je ne savais plus ce que je faisais et je le regrette
amèrement ».



-   
A : « Tu sais Oscar, si je suis parti hier,
ce n’était pas pour honorer l’invitation d’un ami mais pour mettre fin à  ce malaise palpable entre nous,  mais si j’avais su que le responsable de
cette situation allait t’accompagner je serais resté où j’étais. »



-   
O : « Ecoute, c’est moi la responsable,
alors si tu dois blâmer quelqu’un, c’est moi. »



-   
A : « Il en a bien profité, et si vous aviez
été seul, il en aurait encore bien profité. » insinua-t-il.



-   
O : « Ne dis pas n’importe quoi, il n’est pas
amoureux de moi et tu le sais alors 
cesse tes insinuations. »



-   
A : « Il t’a pourtant bien regardé quand nous
étions là-bas, il ne t’a pas quittée des yeux et au cas où tu ne l’aurais pas
remarqué, il t’a même déshabillée du regard, c’était gênant. »



-   
O : «  Pardon » ?



-   
A : « Tu étais tellement occupée à le
regarder amoureusement que tu n’as rien vu »



-   
O : « Je crois qu’il vaut arrêter notre
discussion là, cela ne nous mène nulle part »



-   
A : « Tu as raison, depuis quelque temps,
nous ne comprenons plus, il vaut arrêter de nous parler pour un moment. »
Conclut-il tristement.



-   
O : «  Attends, je……… »Celle-ci
n’eut le temps de finir sa phrase qu’il partit à toute allure sans se
retourner.



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PARTIE 6 :             SACHE
QUE JE



 



Au bout de quelques kilomètres,
elle s’installa auprès d’un arbre et trouva 
une lettre dans sa poche.



 



: Oscar, comme tu ne veux pas
comprendre ce que je tente de te dire depuis plusieurs années, j’ai décidé
aujourd’hui de l’écrire en espérant que ton cœur s’éclairera. André



 



Il y a des ombres dans je t’aime,
pas que de l’amour pas que ça.



Des traces de temps qui traînent,
il y a du contrat dans ces mots là.



 



Tu dis l’amour a son langage



Et moi  les mots ne servent à rien



S’il te faut des  phrases en otage comme un

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