NdA : J’ai écrit cette histoire sans trop y penser juste dans le feu de l’inspiration ; ce qui fait que mes parties ne sont pas très homogènes et plutôt courtes. Je précise aussi que, malgré un titre qui peut prêter à confusion, cette fic n’est pas une fic cherchant à ridiculiser Victor-Clément De Girodel. Du moins j’espère avoir été en mesure de dépeindre la personnalité de Girodel comme il se doit. (je laisse ses fans en juger)
Mon histoire doit son inspiration à la suite du courrier adressé à mon frère qui a, une nouvelle fois, reçu une lettre avec la mention mademoiselle (le publipostage et ses mystères ça mène à tout même à une fic...)
Autre chose cette fic n’est pas terminée. Comment dire… j’ai plus l’habitude de me focaliser essentiellement sur Oscar & André alors c’est moins évident de me consacrer essentiellement à Girodel… Je ne sais pas si je vais finir la fic dans les prochains jours mais pour l’instant elle n’a pas de fin.
Voilà pour la NdA.
Enjoy
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Mademoiselle V-C. De Girodel
Première partie : La lettre
Le Colonel Oscar venait juste de prendre congé de Sa Majesté Marie-antoinette. Une nouvelle fois, elle avait patiemment entendu La Reine lui confier son chagrin depuis l’annonce de Fersen sur son prochain mariage. Oscar se dirigeas vers l’une des grandes fenêtres et fixa son pâle reflet. Si La Reine pouvait se douter.
Depuis ce bal où elle avait présenté Rosalie à Sa Majesté, elle ne l’avait pas revu. Il devait sans aucun doute se préoccuper de ses fiançailles. Elle soupira. Un colonel n’avait pas temps à s’apitoyer sur son sort. Surtout sur ce genre de sort…
Elle prit la direction de son cabinet de travail. Son travail allait l’aider à oublier. Au détour d’un couloir, elle tomba sur une jeune domestique visiblement perdue.
-« Vous cherchez quelqu’un Mademoiselle ?
-Oh ! Colonel De Jarjayes. Bonjour. »
La jeune fille lui fit une timide révérence. Ses joues s’étaient colorés de rose. Oscar esquissa un sourire. Elle avait fini par s’habituer à l’effet qu’elle produisait sur la gente féminine ?
-« Puis-je vous aider ?
-Oh mais je ne voudrais pas vous retarder Colonel…
-Je vous en prie. Cela ne me dérange pas du tout.
-Je… Et bien je cherchais Monsieur De Girodel. Je… On m’a remis une lettre pour sa sœur.
-Oh dans ce cas confiez-la moi, je dois le voir dans la matinée. Ainsi vous n’aurez pas besoin de parcourir tout Versailles en vain.
-Merci beaucoup Colonel »
De nouveau elle lui fit une révérence puis elle tendit la lettre. Sa main tremblait un peu et quand Oscar pour se saisir de la missive effleura les doigts de la domestique, celle-ci baissa les yeux sous le coup de l’émotion.
-« Bo... bonne journée Colonel. bredouilla-t-elle doucement.
-Oui merci. »
Oscar reprit son chemin jusqu’à son bureau. Elle avait quelques mètres quand une chose la frappa de plein fouet. Cette petite avait bien parlé d’une sœur ! Mais Girodel n’avait aucune sœur à sa connaissance. Qu’est-ce que…
Oscar baissa les yeux vers la lettre. Elle ouvrit des grands yeux ne sachant trop quoi penser de ce qu’elle y lisait. L’écriture était fine et soignée.
Mademoiselle V-C. De Girodel.
Mademoiselle…
Oscar était abasourdie. Se pourrait-il que…
L’officier secoua vivement la tête afin d’effacer rapidement cette folle éventualité.
-« Tu divagues ma pauvre Oscar… se sermonna-t-elle. Il doit y avoir une explication logique. Une plaisanterie ! Oui. Cela ne peut être qu’une mauvaise plaisanterie. À moins que… » |