Je me lance, c'est ma première fic. Alors merci d'avance pour vos commentaires qui vont m'aider à évoluer...et soyez indulgents...Je ne suis certes pas à la hauteur de Yaêl qui a souvent écrit des fics sur "sous le signe des mousquetaires"...J'espère que ca va vous plaire.
Chapitre 1.
Le jour se levait sur la ville de Paris. Les faibles rayons du soleil venaient caresser les joues de la jeune femme endormie. Ils la réveillèrent mais elle n’avait aucune envie d’ouvrir les yeux. Un mal de tête lancinant et l’impression d’avoir le corps en mille morceaux lui rappelaient ses excès de la veille.
En effet, la soirée avait bien débutée dans une ambiance bon enfant chez elle. Avec un repas copieux comme les aimait Porthos et beaucoup de rires, personne n’avait vu le temps passer et la nuit était tombée depuis bien longtemps lorsque les amis se rendirent compte qu’il était tard. Après le départ de D’Artagnan, Constance et Jean, qui ne voulaient pas inquiéter Maître Bonacieux, ses amis lui avaient proposés de « passer aux choses sérieuses » et de faire le tour de leurs estaminets habituels. Ils n’étaient rentrés chacun de leur coté qu’après de multiples verres consommés et une bonne bagarre à deux pas de la dernière auberge. Aramis était rentrée chez elle alors que ces deux messieurs parlaient d’aller visiter leurs dernières conquêtes. Bien sur, ils ne l’avaient pas quittée sans taquiner leur jeune collègue sur sa nuit solitaire…
Dans son semi sommeil, en se retournant, Aramis eu un petit sourire.
- Comme au bon vieux temps… chuchota la jeune femme.
Car depuis l’arrivé du jeune gascon dans les rang des mousquetaires, ils n’avaient pas vraiment eu le temps de s’adonner à leur légendaires beuveries. D’une part, Milady et ses plans machiavéliques les avaient beaucoup occupés et d’autre part D’Artagnan n’était pas friand de ses soirées bien arrosées. A chaque fois ce dernier trouvait une excuse et ils modifiaient leurs plans.
Du coup, ils avaient tout les trois rattrapés le temps perdu, d’autant plus qu’aucun d’eux n’était de service le lendemain.
- Sur ce coup là, j’ai vraiment abusé…grommela t’elle en mettant son oreiller sur la tête gênée par la luminosité qui se faisait plus vive.
Elle était sur le point de se rendormir lorsque des coups furent frappés à sa porte. Elle ouvrit un œil, attendit et comme il ne se passait plus rien, le referma et elle se mit à maudire les colporteurs. Bien sur cela aurait été trop beau…Les coup redoublèrent de puissance et une voix hurla.
- Y’a quelqu’un !!! Eh Ho, ouvrez !!!!
Aramis n’avait pas le choix, il fallait se lever.
- j’avais oublié les effets secondaires… Pensa t’elle en grimaçant
Elle jeta un regard vite fait dans le miroir. Pour la tenue, ça allait. Elle n’avait pas pris la peine de se dévêtir pour dormir en rentrant. Elle était un peu froissée, mais rien de grave. Elle passa les mains dans ses cheveux afin de les coiffer sommairement et les noua comme d’habitude.
- Bon, je pense que ça va aller, l’avantage d’être un homme c’est que personne ne vous fait remarquer que vous avez une tête de déterré les lendemain de fêtes se dit-elle en descendant les escaliers.
Au moment où elle atteignit la porte, la voix insista.
- Eh, répondez, ouvrez moi, je vous dis que c’est urgent et je n’ai pas que ça à faire !!! vociféra la voix dehors.
- Oui, oui, j’arrive, pas la peine de réveiller tout le quartier, lança t’elle furieuse de se lever prématurément.
Elle ouvrit la porte au moment où il s’apprêtait à refrapper et observa l’intrus qui avait osé la déranger un jour de repos.
Un homme de petite taille, rondouillard, chauve et au visage antipathique se tenait devant elle. Elle ne le connaissait pas. Lui l’observait en haussant un sourcil comme si il l’évaluait.
- Oui, que voulez… ? demanda la jeune mousquetaire encore à moitié endormie.
- Vous êtes bien Aramis, mousquetaire du roi ? coupa l’homme
- Oui, c’est bien moi, pourquoi ?
- Il faut que vous me suiviez, ma voisine vous réclame, grommela l’homme.
- Pardon ? votre voisine ? Mais…
- Venez, c’est urgent, elle n’en a plus pour très longtemps, insista le désagréable personnage sur un ton mauvais.
- Bien, je vous suis, mais…
Il ne lui laissa pas le temps de continuer, il repartait déjà…En soupirant, elle referma la porte derrière elle et lui emboîta le pas. |