Auteur : majdoline Hits : 864
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Introduction : Préface



Le temps passe quoiqu’on fasse. Plus j’essaye d’en économiser, plus j’en perds encore plus. Je pense que c’est le grand problème de tout le monde en cette génération. C’est tout de même paradoxale, l’homme crée la technologie pour facilité la vie et gagner ainsi en temps et en efficacité, mais celle-ci ne fait qu’engendrer une étroitesse de temps qui ne suffit plus à faire correctement ce que l’en désire. C’est la raison pour laquelle je décide d’écrire ce livret où je confirai toute mon analyse autour du temps qui court, sait il seulement où il va ? J’ai parfois l’impression qu’il fonce sans regarder devant lui, une attitude qui s’introduit peu à peu à mon comportement. Vu que je suis en terminale d’étude, à trois mois du BAC (94jours exactement), le temps est ce que j’ai le plus besoin, et cette année plus que jamais, j’ai pleinement pris conscience de l’importance de cette notion évasive. Comme la liberté, plus je manque de temps, plus je le désire. C’est d’ailleurs la seule chose dont j’accepte d’y dépendre de mon plein gré, bien que ce ne soit pas un choix. Les secondes qui s’écoulent inlassablement … pourquoi ? C’est fascinant en tout cas.


En ce moment, je suis sensé étudier sans relâche, j’aime ça, contrairement à la majorité de la population terrienne (qui sait s’il existe une autre population ailleurs dans cette univers qui reflète le parfait revers de notre monde !), le souci est qu’à l’encontre de l’abstrait (le cœur) qui aime et veut, le concret (le corps) qui représente le grand commandant ne le veut pas toujours, car il a des « besoins » qui n’ont pas lieu d’être au contemporain, parce que ça bouffe du temps qui est déjà insuffisant, en plus, ça crée toute un enchainement de symptômes mentales qui paralysent ; le corps au temps naturel veut dormir au moins 8 heures, c’est immense ! Il suffit que je déroge une semaine à la règle pour dormir 6 heures par nuit (je juge que c’est nettement suffisant), qu’il se révolte contre tout ce qui s’appelle activité. En conséquence, je perds le contrôle de mon sommeil, ce qui embrouille mon horloge biologique, ce qui me fait perdre plus de temps que ce que j’en ai gagné pendant la semaine, ce qui me prolonge dans une déprime indéterminée, ce qui développe une indolence d’ordre physique et psychique (paresse, baisse d’ambition, de volonté…) autrement dit une forme de paralysie, au pis, un dégoût à la vie qui conduit droit au dangers (obésité et boulimie, anorexie, délinquance, drogue, envie de suicide…). Pour mon cas qui est anodin auprès d’autres, pour se reprendre il faut bien entendu, du temps ! (de même pour toute autre forme de délivrance), dès que je reprends mes élans par révolte de ce que j’appelle mon « hibernation » (période de déprime) avec un bon planning et un excellent programme bien organisé, il suffit d’une déception (chose qui arrive souvent) dû à un travail mal fait ou non accompli faute d’imprévus et aussi de ‘temps’ qui détourne l’heure, pour que le cercle vicieux se referme créant une tournée de manège maladive. Ce n’est là qu’un cas particulier parmi des milliards d’autres. J’ignore si ce genre de fait existe chez beaucoup de mes semblables (humains), je dis beaucoup, parce que je sais que ce n’est pas le cas de ‘tout’ le monde, heureusement, mais je suis persuadée que personne n’a échappé à cette tournée temporelle, et chacun comment s’est débrouillé pour y échapper, ou y rester involontairement. Parmi les choses que je désire découvrir en achevant cet ouvrage est les facteurs qui nous mènent à croire durement que c’est la faute au temps qui ne suffit pas, or qu’on sait (ou sens) tout au fond que ce n’est pas vraiment le cas et que c’est dû à un « tout ». Mais qui est ce « tout » ? Comment s’enchaine-t-il ? Comment influe-t-il ?


Pour le savoir, il faut peut-être observer et plus encore, analyser. Comme l’analyse est ce que j’oublie en premier sur le fait qui se produit, et que je n’en fais appelle que devant le fait accompli, je décide de ne pas rédiger les lignes qui suivent sous forme d’un texte objectif, ça serait ennuyeux à écrire j’imagine, mais peut être pas si soporifique à lire. Pour le moment, je place cette problématique dans une narration (pour ne pas être obligé d’être tout le temps analytique, et pouvoir décrire facilement les situations que narre le destin), ça sera dans la peau de personnages imaginaires de jeunes âge : des adolescents au seuil du monde des adultes. Je pense que c’est l’âge idéal pour prendre conscience de tout ce qui se rapporte au temps, l’année préparatoire de l’examen finale qu’est le baccalauréat est une excellente expérience. Pour gagner évidement, du temps, je mettrai en scène mon propre vécue comme pour la plus part de mes écrits, car ainsi, l’imagination est aisé à venir, aussi parce que ça me permet de partager mes expériences avec les lecteurs, et enfin pour le ‘réel des faits’ afin de garder les pieds sur terre et bien refléter ce qui existe véritablement. Bien entendu, cela n’a rien d’un journal intime, et rien n’à voir avec ma véritable vie, c’est juste une mise en scène de mon imagination qui comprend ma façon de voir les choses. Vu que mon vécu ne contient pas touts les éléments qui participent à la perturbation moral, j’y ai mêlé celles de mes amis afin qu’il y est un peu de tout et que chacun se sente un peu concerné et ce, tout en gardant l’équilibre des choses, car touts les maux ne peuvent pas tomber sur une seule personne en même temps ! Je note que dans le domaine sentimental qui sera dominant, je ne suis pas très douée, je me contente de révéler ce qui se trame derrière les cœurs voilés des adolescentes dans notre société…


Les scènes seront distinguées en trois phases bien claires : le problème (défi du destin), le combat (face au problème), le résultat (solutions suite à l’analyse). Il y aura évidement des problèmes qui s’entremêleront, ce qui rend les situations plus complexes… mais tout le monde sait que tout fini par passer, ce qui reste au revanche, c’est les séquelles, bénéfique ou maléfique, car de chaque expérience qui est au fait un examen de vie, on en sort toujours avec une nouvelle leçon de maturité. On rencontre souvent des personnes qui croisent nos vies pour nous conseiller juste avant de nous aventurer afin de ne pas retomber dans leurs erreurs. Bien qu’elles aient de bons conseils, je ne les comprends pas toujours quand je n’en ai pas une idée vécu, c’est pour cela que souvent je préfère me lancer dans l’erreur pour voir comment je réagirai devant la situation qui a brisé tant de cœurs auparavant, ça fait terriblement mal, ça déprime, ça angoisse… mais ça fait un bien fou d’y passer au dessus avec ses propres moyens.

A mon avis, plus on est discret, et moins les douleurs sont grandes, parce que la discrétion nous évite bien de mal comme l’humiliation, le regard des autres, le mauvais œil (bien que je ne sois pas superstitieuse), les langues de vipères qui dansent derrière le dos… vu que la discrétion n’est pas du tout mon fort, j’imagine toujours que j’aurais moins peur d’affronter la situation en douce sans que personne ne connaisse mes faiblesses, tout en secret.


Mylène Daris… c’est le nom qui vient de résonner dans mes neurones, je décide qu’il sera celui de l’héroïne. Je pense que le prénom est dû à ma chanteuse française préférée ‘Mylène Farmers’, pour le reste, c’est mes initiales ! le reste du peuple viendra au fil de l’histoire. Je cite ici ces petits détailles parce que je me suis toujours demandé comment faisaient les auteurs pour attribuer les noms à leurs personnages, j’ignore si ça ressemble à mon procédé, mais je voulais donner une idée aux curieux comme moi.


En ce qui concerne le temps du récit, il sera des plus récents ! L’an 2010, c’est vraiment rare de lire des histoires au présent, c’est souvent référé au passé asse lointain, ou au future quand c’est une science fiction par exemple. J’aime le présent parce que c’est le seule moment de la vie qu’on peut diriger à notre gré. D’ailleurs, tout, absolument tout, se produit au présent ! Le passé est souvent parsemé de regrets douloureux. Quand c’est de bons souvenirs, se les remémorer cause soit une grimasse ou un triste sourire. Quand il s’agit d’une scène de rêve, et bien elle demeure en rêve même au présent à force de vouloir la revivre, conséquence, perte de temps dans la lune en passant à côté de tant de devoirs… Quant au futur, c’est bien pire, rien ne fonctionne jamais comme je le prévois exactement, même si je me prédis mille et une scènes, le destin trouve toujours une version propre à lui qui à toujours pour effet de me surprendre ! Au moins je réussis à prévoir les conséquences, et c’est le plus important. Ceci concernant le futur proche, mais quand on parle d’un futur très lointain, et bien plus je m’enfonce dans l’imagination de cet avenir et plus j’y tisse de très vagues incertitudes qui changent plus je m’y approche, c’est pour cela que je préfère ne pas trop aviser sur mes projets d’avenirs, parce que je ne sais jamais ce qui peut m’arriver au cours du chemin qui puisse me changer d’avis. Que cela ne m’empêche pas de me tracer un itinéraire à suivre malgré tout, car on avance nulle part sans objectifs, seulement, il faut savoir être souple face aux nouvelles situations qui nous tombent dessus sans prévenir ! Et c’est cela le charme du futur.


Le lieu sera dans un pays en voie de développement, où le pouvoir pense avant tout à ses propres intérêts avant de songer à son peuple qui crève de partout. C’est un pays bien que sensé se développer, ses intellectuelles ressentent plutôt une marche arrière au fil du temps, parce qu’il y a absolument tout ce qu’il faut pour reculer. C’est un pays où on ne risque pas de trouver une ruelle sans ineptie de culture ou autre. C’est un pays d’une mentalité très originale et d’un fort caractère inné et commun chez tout le peuple dû aux séquelles de son histoire passé, une marque dans le sang. C’est un pays bien que synonyme à la bêtise qui irrite ses éléments de continence au plus haut point, il ne peut ne pas provoquer une hilarité propre à lui. C’est un pays qui a un goût très prononcé d’humour, où on ne peut passer une journée sans rire. C’est un pays de fou. « Bled miki » comme on la surnomme, (miki qui veut dire dessin animé dans ma langue est dérivé de Mickey Mouse). Ce pays, c’est notre Algérie (Alféria dans la fiction).


Les premiers chapitres pourront sembler hors du sujet qui me pousse à écrire ce livre, c’est pour mettre le lecteur dans le bain des circonstances du récit. Il y aura aussi beaucoup de passages concernant le développement personnel qui racontera la position de Mylène fasse aux difficultés qu’elle croise dans sa vie d’adolescente de 17 ans. Je profiterai de traduire tout ce que je découvre comme savoir (surtout au domaine de la psychologie) des documents arabes. Cela pourrait aider ceux qui en ont besoin tout comme ça m’a permit d’avancer dans la peau de Mylène.
Ceci dit, je commence à écrire mon récit. Suivez moi et bonne lecture !


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Review A l'école de la vie


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