ABANDON IMPROVISE
Le 25 décembre, non loin de Versailles, dans la demeure du comte de Jarjayes …
Des pleurs. On entendait des pleurs de nouveau né. Un enfant venait de naître a Jarjayes .
- Grand-mère ! Grand-mère ! Alors ! ? c’est un fils ? c’est un garçon n’est ce pas grand-mère ?
- Non, dit elle en tournant la tête. c’est une belle petite fille . Un petit soleil venu pour répandre sa lumière sur nous .
- Nous n’avons pas besoin de femmes dans cette famille . Nous avons toujours protéger les rois et il en sera de même pour ma descendance .
Le Général était très énervé . Sur les 6 enfants qu’il avait eut avec sa femme , seules était nées des filles , toutes plus belle les unes que les autres . Mais des femmes étaient inutiles pour protéger les rois. Soudain, une idée lui vint et ses yeux s’illuminèrent .
- restes avec elle et que personne ne la voit. compris ?!
- Mais monsieur…
- Fais ce que je t’ai demandé. J’ai une course à faire à paris. Que personne ne la voit au château. Et surtout pas mes autres filles .
- Bien monsieur. dit-elle, soumise .
Il se prépara, allât voir sa femme et parla longuement de son idée miraculeuse avec elle .
Le résultat fut madame de Jarjayes en pleurs et lui partant pour sa soit disant course pour Paris .
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Grand mère était allée dans la petite maison qu'elle habitait avec la petite fille dans ses bras. Elle s'était endormie pendant le trajet, et on voyait apparaître un sourire sur ses lèvres. Grand mère la regardait dormir assise sur une chaise. Cela lui rappelait son neveu, qui habitait non loin d'Arras et qui avait le même sourire d'ange. Elle devait bientôt aller le voir pour la fin de l'année. Il s'appelait André et avais 1 an. Elle se mit à s'imaginer que lorsque la petite grandirait, elle pourrait emmener André pour lui tenir compagnie, car elle se retrouverai toute seule étant donner que ses soeurs étaient toutes fiancées ou mariées. Elle se l'imaginait plus grande, encore plus belle que toute ses soeurs, avec ses cheveux blonds et ses yeux bleus océans. C'est à ce moment qu'elle aperçut une tache sur l'épaule gauche. Le général avait la même. Cela la fit sourire. Mais d'un coup son visage s'obscurcit.
" Je ne sais pas ce que le général a en tête, mais rien de bon en tout cas. Je ne crois pas que ta naissance annonce quelque chose de bon pour toi. J'espère que tout ira bien . "
Elle entendit à ce moment là les roues du carrosse sur la route. Le général était parti . 10 minutes plus tard , quelqu'un toqua à la porte .
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Mme de Jarjayes s'était enfermée dans sa chambre. Elle pleurait. Elle aurait dû être joyeuse après avoir donner la vie, mais ce n'était pas le cas. Pourtant , elle ne regrettait pas du tout d'avoir accoucher. Elle pleurait car on allait lui enlevé son enfant, sa fille. On allait lui enlever la dernière de ses filles, par la force et il allait falloir l'oublier. Elle ne voulait pas. Qu'avait elle fait au ciel pour qu'il lui arrive une telle chose ? A cette pensée ses pleurs redoublèrent. Elle avait porté son enfant pendant 9 mois, elle lui avait donner la vie et on la lui enlevait ? Elle ne pouvait le supporter. Elle devait obéir à son mari, elle le savait, mais elle garderait cette douleur toute sa vie. Elle voulait la revoir encore une fois et la serrer dans ses bras. Elle se leva et se dirigea vers son secrétaire, s'assis et se mit à écrire une lettre. Lorsqu'elle eut finit, elle la cacheta et s'habilla. Elle alla ensuite vers le tiroir où elle tenait son coffret et en retira une petite chaîne représentant la vierge marie et avec ses initiales inscrites à l'arrière. Elle sortit donc en emportant la lettre et la chaîne. Elle se faufila vers la maison de grand mère, sans être vue des domestiques et frappa à la porte. Grand mère lui ouvrit, avec l'enfant dans les bras, mais fut surprise de voir que sa maîtresse avait pleuré. Elle la fit rentrer et referma la porte derrière elle. Mme de Jarjayes lui réclama l'enfant qu'elle lui tendit, et celle ci la serra fort dans ses bras, presque à l'étouffement. La petite fille se réveilla et lorsque elle reconnu sa mère, elle lui fit un grand sourire. Elle ne put réprimer une larme , même avec de grands efforts.
Elle s'assit donc, sa fille dans les bras et dit à grand mère :
- J'aimerai que tu prennes cette lettre et que tu la garde sans que le général le sache.
Elle sortit la lettre de sa poche et la tendit à grand mère qui lui demanda :
- A qui dois je la remettre ?
- Tu la mettra dans le vêtement de la petite et tu la déposera devant une maison à Arras . C'est ce que veux mon mari .
Elle se remit à pleurer , devant une grand-mère horrifié et peinée devant sa pauvre maîtresse .
- Alors c'est cela qu'il avait en tête , dit elle . Il est devenu fou . Je suppose qu'il va adopter un "fils".
- Oui. dit mme de Jarjayes en un sanglot . J'ai un collier que je vais lui mettre . Si un jour elle veut retrouver ses vrais parents, elle pourra faire des recherches grâce à ce collier et à la lettre que je t'ai remise.
Elle mit alors le collier autour du coup de sa fille, l'embrassa une dernière fois et se leva. Elle mis l'enfant dans les bras de grand mère, lui dit de trouver une bonne famille pour sa fille, et retourna vers le château en courant et pleine de larmes.
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Le général revint bientôt au château avec un petit garçon dans les bras , beau petit garçon au yeux bleus et au cheveux châtains . Il l'avait adopté dans un orphelinat du centre de paris. Il monta dans la chambre qu'on avait préparé pour le nouveau né y déposa l'enfant endormi et se dirigea vers la petite maison de grand mère. Il lui exposa ses intensions et en voyant son air horrifié, lui dit qu'il la mettrait dehors et toute sa famille aussi. Grand mère soupira, et finit par accepter même si elle était horrifiée. Le général fit préparer le carrosse et dit à un des domestiques d'y emmener grand mère à Arras et que de là , elle irait voir sa famille et qu'elle serait en congé 2 semaines . Grand mère monta dans le carrosse et partit en direction d’Arras. |