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Au seuil de la Terminale d’études
La jeune fille rentra chez elle en tombe. Encore une dure journée qui s’achève pour annoncer l’aube d’une nuit longiligne à étudier de l’encre marqué sur du papier. Et dire qu’elle n’était qu’au seuil de sa Terminale…
En pénétrant sa chambre, elle laissa choir sur son lit son boulé de canon nommé « cartable », et s’imagina à sa place tomber lourdement pour se délasser de tout ne fusse que l’ombre d’un instant, mais il fallait reprendre le train-train quotidien et courir de tout son être derrière une abstraction, celle du temps.
Elle se remémora le planning du soir un moment, en gardant un œil enviant sur l’objet étendu sur son matelas, puis dans un élan imprévisible, elle reprit son cartable et le jeta d’un pénible effort loin dans la pièce, mais elle ressentait toujours son imposante présence. Elle revint vers lui, le ressaisie pour le renvoyer hors de la chambrée. C’était à elle de se reposer….
Elle se laissa à son tour choir sur le confortable lit, pour s’abandonner au bras d’une paisible nuit où le temps devint un rêve que seuls nos aïeuls ont eu la chance d’apprécier… Cependant, son morale ne fut pas en paix, l’Everest des devoirs maisons la torturait en silence…
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Le 14 Octobre 2009, en classe (récréation).
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