Auteur : milady Hits : 2452
Lady Oscar > Action/Aventure > beauté ensanglantée >
depuis qu'on lui avait parlée de la jeune fille qui habitait chez Oscar de Jarjayes, la reine ne tenait plus en place. Elle était si impatiente de faire sa connaissance. « il paraitrait qu'elle est parenté au colonel, souhaitons qu'elle soit aussi belle et charmante que lui » se dit Marie Antoinette toute excitée à l'idée de la rencontrer. Elle s'arrêta dans ses pensées lorsqu'une servante vint la prévenir de la présence de la comtesse de Polignac. Cette dernière était quelques peu énervée. La comtesse ne supportait point Oscar et devait se faire violence pour ne que la reine s'en aperçoive.

« Votre majesté, Pourquoi donc avoir accepté que la cousine du colonel viennent à se bal?
- j'aimerais en faire ma dame de compagnie, pour connaître mieux Oscar de Jarjayes et ainsi être plus proche de lui.
- Mais... votre majesté.
- Je comprends se qui vous inquiète. Vous avez peur que notre amitié se fane, que je préfère la comtesse à vous. ... ne vous inquiétez point pour cela ma bonne amie, vous m'êtes irremplaçable.
- Je suis soulagée de vous l'entendre dire majesté. »

la reine et la comtesse rompirent ce sujet et parlèrent de chose plus frivole. Madame de Polignac, qui savait que le pouvoir était une chose aussi difficile à obtenir qu'à garder, décida tout de même pour ne pas risqué de perdre sa place, d'utiliser tout les moyens qui étaient à sa disposition pour évincer ce colonel et cette petite péronnelle.

Oscar et Rosalie se préparaient chacune de leurs côté pour se rendre au bal donné par sa majesté la reine. Grand mère avait beaucoup de mal à habiller Rosalie qui, étant si effrayée de rencontrer la reine était devenue d'une raideur défiant les sculptures de Versailles. Sa crainte à l'idée de voir la reine fit beaucoup rire Oscar et André, qui la regardant descendre les escaliers ne pouvaient s'empêcher de repenser aux paroles que cette dernière avait prononcer quelques jours auparavant. La jeune fille ne put se retenir de mettre ses mains sur ses joues pour cacher le trouble que produisait en elle Oscar. Ce soir le colonel de la garde avait reçut l'ordre de ne pas se rendre au bal, ce fut donc une Oscar vêtue d'une tenue très élégante qui allait accompagner Rosalie à la soirée où elle devait être présentée.

La musique se faisait entendre jusqu'au parvis du palais, accompagnant les nobles arrivant jusqu'à elle. La salle commençait à être bonder et ne voyait toujours pas le colonel de garde royale. Madame de Polignac, qui était des première à être arrivée se voyait réjouit par cette désertation de celui qui allait avoir tout les regard posé sur lui. Elle fut néanmoins sous le charme, comme toute la cour, des nouveaux arrivants. C'étaient deux hommes d'une étrange beauté. Ils éblouissaient la galerie des glace de leurs peau diaphane et de leurs yeux saphir. La cour était comme ensorcelée devant ces êtres si beau, tellement qu'ils ne firent à l'arrivée d'Oscar et Rosalie. Ils furent encerclés par tout un troupeau de courtisane, ce qui fit peur à voir. Les deux comte de semblait point gênés devant tant d'agitation, l'un d'eux était même très en joie se prêtant fort volontiers à se jeu de séduction.

« mesdames, comme vous êtes charmantes, toutes autant que vous êtes. Permettez que nous nous présentions, je suis Narcisse de Beau pré, pour vous servir. » se présenta t il tout en leur faisant des baise main.

Il était élancé, la peau diaphane, les yeux bleue et se cheveux était d'une blondeur à faire enrager Oscar de Jarjayes. L'autre, à ses côtés était toute aussi blanc que lui, avait les yeux aussi bleu que lui et avait les cheveux aussi noir que lui les avait blond. Il semblait beaucoup plus froid et réservé mais toute fois très galant.

« mesdames, je suis le comte de Coudray, à votre service, ... vos parfums sont si exquis qu'ils donnent presque envie de vous manger. » dit il d'une voix envoutante.

Tous et toutes se mirent en lignes pour faire place à leurs majesté qui marchaient dans la direction de leurs invités. Lorsqu'ils s'arrêtèrent, les courtisans firent la révérence et la reine s'approcha d'Oscar.

« oh Oscar qu'elle prestance, est ce là le jeune fille dont vous m'avez parlé?
- votre majesté je vous présente Rosalie Lamorlière, une de mes parentes les plus méritante.
- Heureuse de vous avoir parmi nous mademoiselle j'espère que vous vous plairez parmi nous. »

Rosalie croyait rêver, jamais elle n'avait imaginée que la reine pouvait être aussi belle, aussi elle se demandait comment une personne telle qu'elle pouvait être comme la décrive les gens du bas peuple. À présent honteuse de se montrer si grossière devant la reine, fit une révérence extrêmement négligée. Marie antoinette ne semblait pas y avoir fait attention, elle se tourna vers Madame de Polignac, qui, se sentant offensée d'être passer après Oscar vint se plaindre à la reine.

Rosalie qui avait relevée la tête tomba nez à nez face à Madame de polignac. La reconnaissant, son cœur s'emballa et elle sorti un couteau de ses jupes. Oscar quand à elle pris violemment Rosalie par le bras la forçant ainsi à reculer. Madame de polignac voyant en cette fille le moyen de ruiner la réputation d'Oscar s'exclama :
« cette fille n'est pas noble votre majesté, je l'ai vue dans les rue de Paris, vêtue telle une souillon »

la cour toute entière était sous le choc, Comment Oscar de Jarjayes avait pu emmener une pauvresse à la cour de France, cela semblait impossible, la cour était à ce moment partagée. Mais le plus intéressant restait à venir, le colonel s'était avancé, avait murmuré se qui avait semblé être des menaces, et avait attendu que la comtesse s'excuse pour quitter le bal.

Lorsqu'Oscar quitta le château l'ambiance retomba et la soirée reprit son court.

« Madame, qui était ce? Demanda Coudray tout en regardant l'endroit d'où s'était éclipsé Oscar.
- c'est le colonel Oscar François de Jarjayes, colonel de la garde royale. C'est une être très beau mais aussi très glacial, il n'adresse la parole qu'à la reine. Dit l'une
- il est admiré pour sa beauté androgyne, toute les dames de la cour rêve dans leur fort intérieur qu'il les demande en mariage. D'ailleurs nous ne lui connaissons aucune épouse et ne l'avons jamais vue avec une femme, hormis cette Rosalie. Annonça l'autre.
- Mesdames il est temps pour nous de vous quitter, hélas. Mais ne vous inquiétez pas, je ne vous quitterait point vraiment, je promets que vous rêverez de moi. À ce soir. » annonça t il, espiègle.

Une fois seul, les deux comtes entrèrent dans une discution pour le moins étrange.

« es tu sur que cette personnes est en France? Nous n'avons personnes de pure aujourd'hui. Et qui plus est pour entrée à la cour aujourd'hui il faut être mariée, qui dit mariée dit plus pure. Demanda le jeune blond
- je sais qu'elle est en France, nous ne sommes là que depuis hier, patience mon ami, nous la trouverons. Répondit coudray
- Il y avait une gamine dans la salle, ça pourrait être elle.
- Quelle gamine?
- La fille qui était près de la femme, qui à crée un scandale, auprès du fameux colonel.
- Oui en effet, nous lui rendrons visite demain. Quand à ce colonel, quelques chose m'étonne pas toi?
- Si, il à une aura très puissante, fière, droite, ... enfin c'est tout ce que j'ai eut le temps percevoir. Il m'a aussi semblé que c'était une femme, pas toi.
- Si. dit il froidement
- je ne savais pas que le travestissement était permis en France. ... d'un autre côté tous la croit homme. Tout ceci est très étrange. Dit il sur un ton énigmatique.
- Arrête de te conduire de la sorte, veux tu, ... faisons venir des servantes. Il nous faut nous ressaisirent.
- J'attendais précisément que tu le propose Morgan. »

ils se rendirent dans leur appartements où Narcisse de beau pré fit demander deux servantes. Cette nuit deux vies furent écourtées, deux vies furent revitalisées.
Review beauté ensanglantée


Disclaimer .:: géré par Storyline v1.8.0 © IO Designs 2002 ::. Design adapté par korr