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Nda : Encore une petite fanfic pour fêter l'occasion : le post de mon 600e message !
Et ce coup-ci c'est le couple royal qui a mes faveurs... Euh... sans oublier Fersen et Girodel, ils le valent si bien.
Enjoy.



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Un jour banal à Versailles
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Genre : Humour
Cast : Louis XVI, Marie-antoinette, Fersen, Girodel et une très courte apparition d'Oscar.




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Versailles
Un jour
Matin
Galerie des Glaces


Marie-antoinette, avachie sur un superbe fauteuil, soupire avec force. Son époux somnolent à ses côtés ouvre un oeil et la regarde.

Louis XVI : Pourquoi un tel soupir mon amie ?
Marie-antoinette : Ah je m'ennuie...
Louis XVI : Pourquoi ?
Marie-antoinette : Faut-il une raison ?
Louis XVI après une pause : Non.
Marie-antoinette : Où est le Colonel ?
Louis XVI : À son service assurément. Pourquoi ?
Marie-antoinette : Et bien, je m'ennuie. Je pensais que...
Louis XVI l'interrompant sardonique : Oh ! Vous pensez ? Mais depuis quand ?
Marie-antoinette vexée : Très spirituel. Je suis morte de rire...
Louis XVI fièrement : Si vous riez c'est que vous ne vous ennuyez plus. Vous avez de la chance que je sache vous divertir. Mais on n'est pas marié pour rien au Roi de la France.
Marie-antoinette sèchement : Dites ? Vous avez décidé de jouer les bouffons ce matin.
Louis XVI avec ironie : Entre nous cela vous change-t-il de votre mollusque suédois. Au moins, moi je vous fais la conversation en supplément.
Marie-antoinette folle de rage : Ce n'est pas un mollusque ! Et il me parle !
Louis XVI : Oui je sais. Rappelez-moi en quelle langue déjà ? Le omareine je crois. Un dialecte que lui seul pratique.
Marie-antoinette avec fiel : Si vous saviez... Sa pratique de la langue (appuyant sur le mot langue) est loin de se limiter à ce dialecte. Au moins, il est doué en langue (appuyant encore une fois sur le mot langue) lui !
Louis XVI avec irritation : S'il est si excellent pourquoi n'allez-vous pas le retrouver !
Marie-antoinette : Enfin quelque chose de sensée de votre bouche. J'y vais.
Louis XVI : C'est ça ! Allez-y !

Marie-antoinette s'éloigne de son époux en hochant la tête dans un geste méprisant. Louis XVI lui tourne le dos pour mieux pouvoir bouder. La Reine n'a fait que quelques mètres quand elle revient sur ses pas. Le Roi s'en aperçoit dans le reflet d'un des miroirs et se retourne à nouveau. Il hausse un sourcil.

Louis XVI : Et bien ? Déjà de retour !
Marie-antoinette grommelant : Grrrr... Je ne sais pas où il se trouve !
Louis XVI exagérément surpris : Comment ! Vous ne lui avez donc pas mis de cloche pour mieux le retrouver ? Mais peut-être que si vous sifflez il va accourir jusqu'à vous... Savez-vous sifflez au moins ?
Marie-antoinette pestant : Vous êtes odieux.
Louis XVI : Oui mais je suis divin comme tout bon monarque qui se respecte.
Marie-antoinette avec sarcasme : Ah ! Ah ! Toujours aussi cocasse ! Entre ses dents : Bouffon !
Louis XVI méchamment : J'ai entendu.
Marie-antoinette plus fort : Bouffon ! Bouffon ! Bouffon !
Louis XVI : Le Roi n'est pas un bouffon. Le Roi a des bouffons. Quoique dans notre cas, c'est plutôt vous qui croulez sous l'offre. Tout une suite personnelle de bouffons rien que pour vous ! Entre ceux envoyés par votre mère, ceux venus d'un lointain pays du Nord et enfin, celle qui vous suit comme ombre. Tiens d'ailleurs où est-elle donc la comique en chef ?
Marie-antoinette faussement doucereuse : Oh ! Vous parlez sans aucun doute de ma si chère amie...
Louis XVI goguenard : Oui votre amie si chère ! Ça pourrait être chère, elle nous coûte chère celle-là !
Marie-antoinette poursuivant toujours si faussement doucereuse : Oh je ne me rendais pas compte. Je suis confuse. C'est pourtant votre illustre ancêtre qui m'a confié aux bons soins de cette tarte de De Noyau ? (appuyant durement sur la fin de la phrase)
Louis XVI froissé avec aigreur : Non ma chère, je faisais référence à la grande blondasse décolorée qui vous colle comme une sangsue. Votre amie ! La Peau de yack ! Faussement confus : Oh Pardon ! Je commets toujours cette erreur grotesque. Je voulais bien sûr dire La Polignac.
Marie-antoinette : Oui grotesque l'erreur. Mais venant du Roi des bouffons ce n'est pas étonnant.
Louis XVI : Si je suis le Roi des bouffons vous en êtes la Reine. Reine des bouffons ! Ha ! Ha ! Ha ! Un nouveau titre à votre palmarès. En plus des autres forts nombreux : Reine des meringues, Reine des pots de fleurs, Reine des cruches...
Marie-antoinette tous crocs dehors : Répétez pour voir ?
Louis XVI prononçant lentement chaque syllabe : Rei-ne des me-rin-gues ! Rei-ne des pots de fleurs, Rei-ne des cru-ches !

Marie-antoinette s'empourpre de rage. On voit des éclairs danser dans son regard.

Marie-antoinette : Espèce de grosse limace baveuse !
Louis XVI taquin : Ça vous rappelle des souvenirs. En matière de bave, votre palourde suédoise n'a rien à m'envier.
Marie-antoinette : Pffff ! Blaireau !
Louis XVI : Bécasse !
Marie-antoinette : Chameau !
Louis XVI : Crécelle !
Marie-antoinette : Gros nigaud !
Louis XVI : Petite courge !
Marie-antoinette : Peuh ! Amateur ! Pause. Frittatensuppe ! ! !
Louis XVI : Ah ! Ah ! Vous croyez que vous me faites peur avec vos plats autrichiens ! Prenez ça ! Pause. S'écriant. Fonds d'artichauts gratinés au rocamadour ! Alors vous pouvez en faire autant ?
Marie-antoinette : Oh vous croyez le plus fort ! J'ai de la ressource !
Louis XVI : Des promesses ! Rien que des promesses !
Marie-antoinette avec mépris : Tiroler Knödel !
Louis XVI : Lapereau à la tomate et au basilic !
Marie-antoinette : Salburger Nockerl !
Louis XVI : Gibelotte de garenne aux champignons !
Marie-antoinette : Euh... Soupe de pois cassés !
Louis XVI : C'est pas autrichien !
Marie-antoinette réalisant soudain le ridicule de la situation : Euh... Dites-moi ? Comment on en est arrivé à s'insulter en s'envoyant le nom des plats à la figure ?
Louis XVI surexcité : Tarte aux potirons ! Poularde aux morilles ! Faisan rôti et ses petits légumes ! Pause. retrouvant son calme. Euh... Oui. Comment on est en arrivé là ? Euh... Pause. Penaud. Je ne sais plus pourquoi en fait.
Marie-antoinette gentiment : Moi aussi. Bah ça devait pas être très important. C'est toujours comme ça quand nous disputons vous et moi. Nous ne savons plus pourquoi !
Louis XVI : Oui mais nous retrouvons très vite la raison. Nos disputes ne durent jamais longtemps. Cela vous dirait-il une promenade aux jardins ?
Marie-antoinette : Avec plaisir mon ami ! D'autant que comme je m'ennuie...
Fersen surgissant avec allégresse : Oh ma Reine ! Oh ma Reine ! Vous voilà !
Louis XVI grognant : Maintenant ça me revient la raison de cette dispute ! Marmonnant : Le brochet suédois ! Comme d'habitude !
Marie-antoinette ayant entendu : Quoi ? Comment l'avez-vous appelez ? Grrr ! Gros nul !
Louis XVI méchamment : Vous-même !
Marie-antoinette choquée : Oh ! Vous allez pas la voler celle-là.
Fersen se rapprochant, mielleux : Oh ma Rei...

PAF ! La claque destinée à au Roi, c'est ce pauvre Fersen qui se la prend en pleine poire. Faut dire que s'interposer entre le couple royale à ce moment-là, c'était pas très fin de sa part.

Fersen les larmes aux yeux : Oh... snif... ma Reine... snif.
Louis XVI triomphant : Vous avez raison ! Il l'a pas volée celle-là. Il l'a même bien méritée.
Marie-antoinette dépitée : Pffff... Vous ! Je... Vous ! Vous allez le payer cher ! Hurlant comme une furie : Colonel ! Colonel ! Grommelant : Où est-elle passée cette idiote quand j'ai besoin d'elle ?
Fersen fixant la reine avec des yeux de chien battu : Oh ma Reine ! Oh ma Reine ! Vous allez bien ?
Louis XVI railleur : Oh ma Reine, avez-vous des ennuis ? Voulez-vous que je demande au ministre des finances d'acheter des cloches pour tout le monde ? Remarquez comme vous en êtes la Reine, vous devriez peut-être vous agitez et ils vont tous accourir jusqu'à nous.
Fersen avec solennité : Oh ma Reine, mais je suis déjà là moi !
Louis XVI toujours railleur : Quelle chance oh ma Reine ! Il est là ! Plus bas : Vous voyez cela marche déjà ! Continuez de gesticuler comme vous le faites !
Marie-antoinette criant : Suffit ! Je ne suis pas une cloche ! Bouffon !
Louis XVI : Avec cette robe pourtant...

La Reine fulmine et lâche un fort cri d'indignation. Elle en devient rouge comme une écrevisse. Puis elle s'en va à grandes enjambées en grommelant en autrichien. Et ce coup-ci, ce ne sont plus des plats dont elle parle.

Fersen regardant la reine partir, avec des sanglots : Mais ma Reine ! Mais ma Reine ! Vous partez sans moi...
Louis XVI avec ironie : Tiens vous vous êtes amélioré ! ! Vous parlez le maismareine à présent. Je ne le savais pas mon ami.
Fersen fronçant les sourcils : Beuh ? Pardon Votre Majesté ?
Louis XVI souriant de toutes ses dents : Rien. Venez donc très cher. Rattrapons-la ! Je n'en ai pas fini avec ma merveilleuse cloche à dentelles. Criant : Ma douce, attendez-moi. Vous aviez raison ! Votre mollusque adoré est doué pour les langues ! Il connaît le maismareine à présent ! D'ici à ce qu'il passe au français, c'est une question de temps. Youhou ! Ma douce ? Vous êtes où ?

Tout en parlant, le Roi s'éloigne rapidement. Fersen ne bouge pas. Le Roi est loin. Fersen ne bouge pas. Le Roi est pratiquement sorti de la galerie des glaces. Fersen a enfin un sursaut de conscience.

Fersen criant : Majesté ! Hé ! Majesté ! Attendez-moi !

Fersen détale comme un lapin à la poursuite du Roi. Et en tant que lapin, c'est un bon ! Mais là nous divergeons un peu. Reprenons notre récit




Versailles
Un jour
Matin déjà bien entamé
Terrasse


Nous retrouvons MA qui marche comme une furie. Et bon on peut pas dire qu'elle soit préoccupée par ce qui l'entoure vu comme elle est enragée. Donc elle se prend le premier portemanteau qui passe... Bon en fait de portemanteau, c'est un soldat de la Garde Royale mais nous avons fait ici une sorte de métaphore, vous l'aurez compris.

Marie-antoinette vociférant : Ah bravo ! Un autre bouffon ! Et celui aux frisettes en plus !
Girodel perplexe : Plait-il ?
Marie-antoinette toujours fâchée : Rien. Bouffon frisé !
Girodel : Un Bichon frisé ? Où donc ?
Marie-antoinette marmonnant : À défaut d'être bouffon, c'est une grande nouille. Tous des nuls dans ce palais ! Plus fort : Tenez puisque vous êtes sur MON (appuyant sur le mot mon) chemin, dites-moi où est le Capitaine ?
Girodel : Dans Versailles je suppose.
Marie-antoinette s'écriant au ciel : Grande nouille et bouffon finalement. Ironique : Je me doute qu'elle est dans Versailles mais au cas où vous ne l'avez pas remarqué cet endroit est assez grand pour ne pas dire GIGANTESQUE ! (hurlant le mot gigantesque aux oreilles de Girodel)
Girodel sonné par ce hurlement : Ah... Je n'entends presque rien. Mes tympans... Elle a dû me les crever avec un cri pareil.
Marie-antoinette s'impatientant : Le Colonel ? Lieutenant ! Où est le Colonel ?
Girodel : Comment ?
Marie-antoinette tout bas : Nouille, bouffon et sourd ! C'est le pompon. Qui l'a engagé celui-là ? Hurlant : Dites-moi où le Colonel ? Vous savez votre supérieur travesti qui est toujours accompagné par un grand brun très discret.

Marie-antoinette accompagne ses paroles de gestes de la main pour illustrer les personnes dont elle parle. Girodel la regarde avec de grands yeux ronds. Il n'entend pas tout ce qu'elle dit et comprend très mal.

" Vous avez votre prieur investi qui est tout rouge à poignée par un embrun très craie ? "


Girodel clignant des yeux : Euh...
Marie-antoinette hurlant très énervée : Bougre d'andouille ! Mais vous allez resté longtemps la bouche ouverte à gober des mouches !

" Bouh ! Gredin ! Ouille ! Mais vos azalées resteront dans la bouche verte à côté des mouches ! "

Marie-antoinette criant toujours : Lieutenant ! Lieutenant !

Marie-antoinette agacée par la passivité de l'officier, lui envoie une gifle magistrale en pleine figure.
POC ! On entend comme un bruit d'air qui s'échappe.


Girodel surexcité : Les oiseaux, j'entends les oiseaux !
Marie-antoinette tout bas : Nouille, bouffon, sourd et en plus cinglé.
Girodel prenant la Reine dans ses bras, tout joyeux : Je l'ai entendu ça aussi. Et je ne suis pas sourd votre Majesté ! Ni fou d'ailleurs...
Marie-antoinette avec cruauté : Si vous ne souhaitez pas perdre votre tête au sens propre, veuillez cesser de me toucher sur le champ, Lieutenant !
Girodel confus : Pardonnez-moi Votre Grandeur.
Marie-antoinette : Puisque vous avez retrouvé vos esprits, dites-moi où puis-je trouver le Colonel ? Et soyez plus précis que la dernière fois.
Girodel : Dans le château je pense.
Marie-antoinette : J'en viens et elle n'y était pas.
Girodel : Certes mais dois-je rappeler à Votre Grandeur que votre demeure est de plus étendue.
Marie-antoinette sèchement : Insinuez-vous que je mens ? Prétendez-vous que je suis trop nulle pour savoir qui se trouvent dans MON Château ! (appuyant sur le mot mon)
Girodel inquiet, reculant pour échapper à un autre cri destructeur : Euh... non. Pas du tout. Elle est peut-être dans les jardins alors...
Marie-antoinette avec rage : Ah bravo ! Vous ne savez même pas où elle est ! Et je vous ferai remarquer que les jardins sont immenses ! Pire que mon foutu palais !
Girodel : Euh... Je peux peut-être vous aider à la place du Colonel ? Si cela reste dans mes cordes...
Marie-antoinette : J'en doute ! Vu votre incompétence !
Louis XVI : Il me semble que ce genre de choses nous va jamais déranger auparavant ma Douce.

Surprise Marie-antoinette bondit. Girodel se rappelant ses menaces de tout à l'heure s'écarte et la Reine s'écrase lamentablement sur le sol dur de la terrasse.

Marie-antoinette pestant : Imbécile ! Bouffon ! Nouille ! Taré ! Pourquoi vous ne m'avez pas rattraper ?
Girodel : Mais Votre Grandeur, vous m'aviez clairement ordonner de ne plus vous toucher si je tenais à ma tête...
Marie-antoinette gémissant : Mais faites quelque chose ! Vous êtes le Roi !
Louis XVI d'un air pensif : Ah je ne sais pas si je pourrais... Ne suis-je pas le Roi des bouffons ? Est-ce dans mes cordes ou dois-je me contenter de vous distraire ?
Marie-antoinette se relevant rageuse : Cette fois-ci, vous allez la prendre !
Fersen accourant guilleret : Oh ma...

PAF ! Et qui vient encore de se prendre la baffe royale ? Qui ? Ferseeeeeeeen ! Le pauvre...

Fersen crachant ses dents : Oh ma... Freine, quel.. fvigueur !
Louis XVI tapotant son épouse sur la tête : C'est tout elle ça... Du tonus à revendre !
Girodel : Ça va Fersen ?
Fersen souriant d'un sourire édenté : Frès bien ! Fuper !
Louis XVI : Au fait ma Douce...
Marie-antoinette sèchement : Quoi ?
Louis XVI : J'ai oublié de vous dire à propos du Colonel...
Marie-antoinette sèchement : Quoi le Colonel !
Louis XVI : Elle est à son service...
Marie-antoinette le coupant sèchement : Oui je sais vous me l'aviez déjà dit !
Louis XVI : Oui mais j'ai oublié de vous dire qu'elle était en service à Paris aujourd'hui.
Marie-antoinette : Quoi !
Louis XVI faussement surpris : Oh ! Elle s'est évanouie. Mon cher brochet... Euh... Comte de Fersen aidez-moi à la ramener à ses Appartements.
Fersen : Fien fsûr fotre Majefté.
Girodel pensant à haute voix pendant que le trio s'éloigne : À Paris... Comment ai-je pu oublier une chose pareille ? Pause. Criant : Oh non ! Moi aussi je dois être là-bas ! Vite un cheval !



Paris
Ce même jour
Fin de la matinée


Oscar marmonnant : Cette nouille de Girodel... Mais où est-il encore passé ?

FIN.
Review Un jour banal à Versailles


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