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Croiser tes yeux m’est d’une inespérée chance,
Je ne regrette rien de notre subite rencontre,
Tu as su me faire oublier mes souffrances,
Tu as su m’entourer d’harmonie de Notre.
J’ai dû te faire subir mon blessant passé,
Mai sache que ce n’est qu’un vieux souvenir,
Une illusion évaporée, égarée et bientôt oubliée,
Jamais plus je ne reviendrai sur ce martyre.
Désormais tu es mon seul et unique future,
Je ne vis plus que de ta douce voix chérie,
Ensemble nous saurons guérir nos morsures,
Et main dans la main, on soulèverait nos défis.
Ces mots te sont écrits d’une profonde sincérité,
Même si cela ressemble aux termes des félons,
Qui ne sont que des paroles pour envouter,
La proie de leurs désirs nettement apparents.
Tu as su voler mon cœur en flemme,
Tu occupe aujourd’hui touts mes pensées,
Je me surprends à te dire « Je t’aime »,
D’une spontanéité que je ne peux contrôler.
J’ignore le nom du sentiment qui me lie à toi,
Ce que je sais c’est qu’il est très profond,
Une crainte m’envahit en pensant à cela :
Et si mon émoi ne se partagerait pas autant ?
Tu as tant cherché les qualités morales,
Chez toute demoiselle croisant ta charmille,
Mais tu n’as trouvé en elles que de femmes fatales,
Je n’espère guère ressembler à ces jeunes filles.
Je m’efforce à t’ouvrir mes portes secrètes,
Celles qui dissimulent toute ma personne cachée,
Pourquoi je ne me sens pas encore prête,
A t’offrir ce monde inouï que tu attendais ?
Pardonne-moi si je ne suis pas à la hauteur,
De tes attentes que tu espérais de moi,
Je désir pouvoir t’acquérir les trésors de mon cœur,
Qui n’attend qu’à éclore et dévoiler ses exploits.
Peut être que cela viendra avec le temps,
Pour l’instant j’ai du mal à m’ouvrir,
Tout me dépasse par un vif très distant,
Mais je réussirai, j’espère, à te parvenir.
Je tiens à toi bien plus que tu ne le penses,
Je veux pouvoir atteindre tes valeurs éthiques,
Car toi aussi tu me cèles un océan immense,
De mystères autour de ta personne fantastique.
Toute la vie nous attend pour nous chercher,
Et pouvoir nous découvrir mutuellement,
Nous saurons faire tomber nos masques étrangers,
Avec patience nous y arriverons certainement…
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Ecrit le 11 juillet 2009; achevé à 14:30 |