Un gamin nommé André...
Ce gamin ressemblait non seulement trait pour trait à son père, mais aussi de par son caractère, et cela plus il grandissait.
Elle le regardait observer quelque insecte, concentrer qu’il était à regarder la bête évoluer sur le sol. Les cheveux bruns, les yeux verts, à la fois calme et espiègle, le portrait craché de son père….
(O)« J’aimerais tant que tu le vois….ton enfant »
Un jour elle devrait lui raconter, lui dire que celui qui l’élevait comme son fils, celui avec qui il aimait tant passer du temps, que cet homme là, n’était pas son père, mais en quelque sorte celui qui lui avait «sauvé » la vie.
(O)« Pas en quelque sorte, non, réellement, il t’a réellement sauvé mon enfant, tout comme il m’a sauvé par 2 fois, bien malgré moi… »
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« André, mon tout beau, mon enfant, venez voir ce que votre père vous a rapporté».
C’était la voix de Victor Clément de Girodel qui venait de résonner.
(O)« Victor Clément de Girodel….Victor lément…..Girodel….. »
Apercevant ensuite la jeune femme, Girodel s’approcha d’elle et lui dit d’un ton enjoué :
« Et bien Oscar, que faîtes vous donc ainsi caché ?
-Je regardais André et je pensais ….. »
Elle n’acheva pas sa phrase mais Victor Clément ne savait que trop bien à qui elle pensait lorsque son regard était ainsi perdu dans le vide. Six années s’étaient passées, mais il souffrait toujours autant de savoir que jamais elle ne lui appartiendrait vraiment. Six années à essayer de lui redonner la joie de vivre, six longues années à lui insuffler la vie même et encore c’était un miracle si elle avait survécu à ses blessures et à la maladie.
(O)« Oui un miracle…. »
« Me permettez-vous de rester à vos côtés ?
-Faites, Monsieur. Je n’ai rien à vous refuser. »
Elle était déjà repartie dans ses pensées. Victor Clément s’assit près d’elle et à son tour, se perdit dans le flot de son âme, lors d’un certain 14 juillet et de ce qu’il devait en découler…. |