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N.B.: mon intention première était d'écrire, comme à mon habitude, une fic 100% Romance. Et puis, une idée guida ma plume pour donner ce qui suit. Bonne lecture ^^
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Epuisode 32 : suite à l'attaque du peuple au carosse d'Oscar et André à Saint-Antoine.



Chapitre 1:


Au salon des Jarjayes, une jeune femme assise face aux vitres, buvait tranquillement son chocolat chaud. Son esprit s'évada à l'horizon extérieur. Il pleuvait des cordes ce soir là, mais elle s'en moquait bien. Ses pensées tournaient sans cesse autour d'une seule scène vécue quelques heures auparavant. Une scène qui marqua profondément son cœur. Elle se trouvait évanoui aux bras d'un beau jeune homme aux cheveux gris…

Oscar eût un petit rire sur cette pensée.
- que du temps perdu… soupira-t-elle. Des années à courir derrière un rêve chimérique pour aboutir une réalité plus qu'évidente.

Elle replongea dans son errance. Là où elle avait ouvert les yeux de son insomnie, à la vie, et à l'amour par la même occasion. En effet, après avoir reprit connaissance, sa première réaction fût de courir au secours d'André. Son André qui fût emmené par l'émeute du peuple parisien, révolté contre tout ce qui ressemble de près ou de loin à un aristocrate. Ils avaient l'intention de le pendre à la place de Saint-Antoine.

A cette effroyable pensé, Oscar bandit de sa place pour sauver André, mais fût bien vite rattrapée par deux puissantes mains de son sauveur.
- Lâchez moi Fersen, je dois aller sauver André, Cria-t-elle faiblement tout en se secouant pour se libérer de l'emprise du jeune suédois, qui la maintenait du danger.
A bout de tout, elle fini par lâcher haut et fort ce que son cœur lui taisait tout bas durant des années, aveuglé du véritable amour.
- Mais vous ne comprenez dont pas ! Je l'aime, JE L'AIME !!
Suite à cette déclaration dont elle fût elle-même étonnée, Fersen de bon cœur, lui promit d'aller lui sauver Son André.

La jeune femme fût tirée de son évasion à travers le temps, par l'entré d'un André décoré de la tête au pied, de pansements et de bandages. Il n'avait pas subit un grand dommage, juste un bras légèrement cassé qui fût plâtré, et un corps bigarré de cicatrices.
- - Oscar, je pensais que tu aimerais le savoir: Fersen est rentré saint et sauve à Versailles, dit-il.
- Il n'a pas eût de blessures ? dit-elle en levant les yeux sur lui.

- Non, pas une seule égratignure… Pourquoi ris-tu ?
- Hahaha ! T'as une drôle de tête avec ce bandage sur ton front ! répondit-elle en riant de bon cœur.
- Hein ! d'abord étonné, puis souriant, il finit par rejoindre l'hilarité de son amie.
- "comme tu es belle quand tu ris!", se dit-il pour lui, en la regardant intensément dans les yeux.
Oscar lui répondit d'un timide sourire, tandis que son cœur palpitait de plus en plus vite, et ses joues s'empourpraient légèrement.
- Bonne nuit Oscar, fit-il dans l'intention d'aller rêvasser dans sa chambre, de la merveilleuse scène qu'il venait de voir pensant que ça n'était qu'une douce illusion, où que c'était ses yeux qui lui jouaient un tour.
- Attends André ! Je t'en pris, reste encore un peu…
- Bien. Fit-il ravi.

Oscar se leva de table. Elle prit la main du jeune homme et le guida en face de la cheminé, pour le faire choir délicatement sur le fauteuil. Il se laissa faire se demandant ce qu'elle avait comme idée en tête.
- Attends là un petit moment, lui demanda-t-elle.
Elle se dirigea vers la bibliothèque, et chercha dans un tiroir une plume et de l'ancre. Puis, elle revint avec auprès de son ami. Elle s'assit entre ses jambes au grand bonheur de celui-ci.

Prenant soigneusement le bras en plâtre d'André, elle le posa sur ses jambes, tout en le maintenant immobile de sa main gauche. Et de l'autre main, elle trempa la plume dans l'ancre, et tout au long du bandage blanc, elle traça un long trait noir. Intrigué, le jeune lui demanda doucement.
- Que fais tu Oscar ?
- Chute, tu verras… répondit-elle simplement.

Au bout du trait, elle cocha une flèche vers le coude. Retrempant la plume, elle nota au début de la ligne noir : 1754-1755.
- Que signifie ces deux années? lui demanda-t-elle.
- les années de nos naissances, répondit-il comme une évidence.
- Oui… le commencement de deux destinés totalement différentes.

Ne comprenant pas où elle voulait en venir, André la laissa poursuivre pour mieux comprendre. Comme sur un axe de temps, elle pointa un premier point avec une nouvelle date: 1760.
- Et celle là ?
- l'année de notre rencontre. La plus belle… ajouta-t-il en murmure.
- En effet, fit-elle tout bas. André, regrettes-tu ce jour ?
- Comme si tu ne le savais pas ! comment veux tu que je regrette le jour qui a illuminait ma vie comme dans un éblouissement sans fin ? un petit ange blond et têtu m'avait volé mon cœur ce jour là…
- Les anges ne sont pas têtus ! dit-elle pour dévier le sujet, et cacher son trouble.
- C'est ce que je croyais! Et tu m'as prouvé le contraire ! Et toi Oscar, que représente ce jour pour toi ?
- … le plus important de toute mon existence...

De nouveau, comme pour poursuivre ses mots, elle inscrit l'an 1769.
- Tu deviens Capitaine de la garde Royale, dit-il en prenant la parole.
- Un pantin oui ! Et avant ?
- Notre belle enfance… répondit-il nostalgique.
- ça me manque André… dit-elle en dessinant un petit cœur sur l'axe de l'enfance.
- A moi aussi Oscar…

Au dessus de 1769, elle marqua 1786, et gribouilla toutes les années de sa carrière d'armé.
- Tu vois toute cette ligne rayée André ? c'est celle que je désire tant effacer de Notre vie. Même si cela est impossible, je veux que dans nos souvenirs, on ne garde que nos sourires partagées des belles années de jadis.
- cela est déjà fait Oscar… ne te sens pas culpabilisée de ce temps qui nous a distancié, tu semble oublier tout ce que tu as accompli de beaux autour de toi. Si tu savais au combien la vie avait besoin de toi.
- mais qu'ai-je fait de beau ?
- Tu as été, et tu es le soleil qui illumina bien des vies. Ton honnêteté, ta force et ton courage ont fait de toi la plus merveilleuse femme qu'elle soit au monde… il se tût, il ne sût continuer.
- merci André, fit-elle légèrement rougissante.

Sentant une bouffée de chaleur regagner son visage pâle sous les douces paroles de son ami, elle détourna son regard de ses yeux pour se concentrer sur son dessin. Encore plus haut, sur la flèche, elle écrit en grand un étrange chiffre : "586"
- Que cela signifie Oscar ?
- ça ! c'est à toi de le découvrir ! répondit-elle en se levant, laissant un André qui désirait lui crier "Reste encore!".

La jeune femme rangea la plume au tiroir, puis se plaça sur le dossier du fauteuil derrière son ami. Elle le regarda déchiffrer un moment.
- Je te préviens, ce n'est pas du tout évident à trouver !
- Je peux avoir un indice ?
- Demain, peut-être.
- Pourquoi pas maintenant ?
- J'ai très sommeil pour réfléchir, bonne nuit André, dit-elle en l'embrassant sur la joue avant de sortir précipitamment, laissant un André complètement déboussolé.

- Je me demande ce qui lui prend, se demanda-t-il en posant tendrement sa main sur sa joue embrassée.


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N.B.: Au fil des chapitres, vous allez avoir à faire à de petits indices pour résoudre ce petit mystère simple comme tout à notre époque.
Voici l'indice 1 :
"Conséquence d'une girouette qui tourne le matin"
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A suivre…
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