Nda : Salutation Cher lectorat. Ce que vous vous apprêtez à lire est une fic écrite dans le cadre d'un Fic-a-thon.
Aussi permet à l'auteur-limace de te présenter la requête de la Lionne en entier.
Requête n°3 :
Personnages : Axel de Fersen, Marie-Antoinette et André
Interventions possibles de : Oscar, Louis XVI et le général de Jarjayes
Situation : Fersen veut offrir une rose rouge à Marie-Antoinette pour la Saint Valentin.
Phrase imposée : "Pour l'amour d'une rose, le jardinier devient l'esclave de mille épines." (Proverbe turc), dite par André.
A présent l'auteur-limace tient à s'excuser par avance auprès de la Lionne, des fersinettes et toute personne qui lira cette histoire jusqu'au bout.
Pourquoi ?
Eh bien, The Limace - Andscar shipper suprême de son état - n'a pas l'habitude de s'attarder sur le Maxel (!), le Fertoinette (?) bref le Fersen/Ma. Aussi, juge-t-elle ne pas avoir suffisament user de sa plume (enfin bon là c'était plutôt son clavier et son stylo) dans le bon sens... 
Sur ces paroles pas très explicites, enchainons avec la fic.
Enjoy
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Une rose rouge
Saint-Valentin...
C'était le soir de la Saint-Valentin.
Pour tous les amoureux c'était un soir plein de promesses. Promesse d'espérances, promesse de délices, promesse d'enchantements...
L'amour...
Quel coeur n'était pas prêt à s'enflammer au mépris de la raison simplement parce que c'était le jour de tous les amoureux.
Il y a longtemps, on considérait cette fête comme une opportunité de faire se rencontrer les âmes esseulées des villages. C'étaient bel et bien les célibataires qui célébraient la Saint Valentin dans l'intention bien évidente de ne plus le rester pour le reste de l'année.
Cela n'avait plus cours aujourd'hui. À présent, cette date était devenue la propriété de tous les couples jeunes ou âgés qui profitaient certainement en ce moment même d'une soirée romantique... Peut-être, pour les uns une promenade sous ce beau ciel étoilé, pour les autres une veillée au coin du feu...
Et que faisait-il lui en ce jour de la Saint-Valentin ?
Il était là assis au pied de ce vieux chêne à contempler le manteau de la nuit parfaitement seul. Et il savait hélas très bien que sa solitude ne serait pas dérangée par l'arrivée impromptue de celle qu'il aimerait tant nommer sa Valentine.
Il soupira.
Mais il avait beau en être persuadé, au fond de lui résidait toujours ce fol espoir de la voir apparaître devant lui. Peut-être profiterait-il alors de cet incroyable coup du destin pour s'enhardir et offrir un cadeau à sa belle.
Car peu importe la réalité, il ne pouvait pas empêcher les élans de son coeur...
Celui-ci manqua un battement lorsqu'un bruit se fit entendre dans les fourrés. Le jeune homme se leva prestement et tourna son regard en direction des buissons. Une silhouette haute se détacha de l'obscurité et s'avança un peu chancelante.
-« Fersen ? Mais que diable faites-vous ici ? Et... grand dieu mais que vous est-il donc arrivé ? On dirait que vous... »
André laissa sa phrase en suspens, cherchant ses mots. Il faut dire que l'aspect très négligé du gentilhomme suédois le laissait dubitatif. Celui-ci n'était pas à son avantage. Feuilles et brins d'herbe dans la chevelure, vêtements maculés de terre et déchirés ci et là, visage rougi par l'effort, le pauvre semblait bien loin de son élégance habituelle. Soit il était devenu très maladroit ; soit il venait de se rouler dans l'herbe... en bonne compagnie.
Non, songea le fidèle serviteur d'Oscar. Fersen était un homme romantique ! Il ne pourrait jamais passer La Saint-Valentin dans les bras d'une quelconque galante, lui le chevalier servant de Sa Majesté.
Cela dit, un homme était un homme...
Même lui, André Grandier savait mieux que quiconque les tourments que l'on pouvait ressentir face à un amour impossible. Et parfois... la chair est faible comme on dit.
Pourtant, en observant Fersen plus en détail, il devait bien admettre que le soupirant de La Reine ne paraissait pas revenir d'une soirée de batifolage. À le voir jeter de furieux coups d'oeil derrière lui entre deux respirations pantelantes, on ne pouvait que penser qu'il venait d'échapper aux assauts de quelques galantes enfièvrées par la Saint-Valentin. Et pour l'avoir vécu en d'autres occasions, André savait que courir était le premier réflexe qui s'imposait.
-« Heum... Je suppose que vous venez d'échapper difficilement à l'une de vos admiratrices, n'est-ce pas ? La Saint-Valentin rend les femmes un peu... agressives. déclara André le regard compatissant. »
Fersen eut un sursaut, venant juste de s'apercevoir de la présence du jeune homme.
-« Grand dieu non ! Répliqua-t-il avec effroi. Ce n'est pas ce que vous croyez. En vérité... Comment dire... c'est une longue histoire... » |