Auteur : majdoline Hits : 2462
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NB : voici un p'tit cadeau à toute les roses fan de notre dédé national, j'espère qu'il vous plaira ^^
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Un serment à tenir


Dans sa chambre, une jeune femme jouait au piano, une mélodie d’un air qui reflétait une profonde tristesse et le désespoir. André entra à ce moment, portant un plateau pour le chocolat d’Oscar.

- Poses le là, merci, dit-elle en continuant de jouer.

Ce qu’il fit avant d’aller se mettre dans un coin auprès de la cheminée. Il n’avait pas l’air d’être bien. Son doux visage n’exprimait que mélancolie. La souffrance se lisait dans ses yeux. Le jeune homme ne passait pas par de beaux jours, et pâtit énormément en silence. Déjà que le lien qui l’unissait à la jeune femme était froid étant en train de perdre peu à peu leur complicité. Tout cela parce qu’Oscar souffrait de même de son amour impossible pour le beau suédois. Mais en plus, il avait apprit qu’il allait, tôt ou tard, perdre définitivement la vue. André se sentit face à un grand dilemme. Ne plus voir celle qui aime plus que tout au monde, au plus de ne plus avoir l’espoir qu’elle puisse l’aimer un jour, lui était insupportable.

André ne comprenait absolument pas pourquoi tout s’acharner contre lui ? Qu’a-t-il fait pour mériter cela ? Durant toute sa vie, il n’a fait que du bien autour de lui, il a endurer l’immense peine de la perte de ses parents, l’amour qui ne verra jamais le jour, l’injustice du destin qui a fait de lui un roturier, et ceux, sans jamais s’en plaindre. Pourquoi faut-il que la vie continu de lui faire subir d’autre malheurs ? Pourquoi ?

Oscar arrêta de jouer, ce qui fit sortir le jeune homme de ses sombres pensées. Elle prit son chocolat et entama de le boire. Sentant qu’il avait besoin de se vider le cœur, André voulu sortir prendre l’air.

- Je te laisse Oscar, bonne nuit.
- Non attends André. Reste, j’ai à te parler.

Il ne manquait plus que cela. Mais même si le jeune homme n’en avait pas envie, il s’assit comme même, juste parce que c’est Oscar qui le lui avait demandé.

- Je t’écoute…
- Et bien voilà : ce matin je suis aller voir la reine pour lui demander de me changer de poste. Elle refusa au début, mais a fini par accepter. Je ne sais pas encore où va-t-elle me placer. Je le saurais demain.

Elle marqua une pose. De son côté André ne comprit pas la subite décision d’Oscar qui ne lui en avait pas parler avant, or qu’avant, elle lui confiait tout à l’avance.
Elle continua :

- André… dans quelque jours je reprendrai mes fonctions au nouveau poste et… je ne veux plus dépendre de qui que ce soit. Je n’ai donc plus besoin de toi à mes côtés. Tu peux vivre comme tu veux, il est grand temps que te penses à toi et à ton avenir. Tu feras désormais ta vie de ton chemin, et moi du mien. Voilà tout, conclut-elle avant de se lever pour partir se coucher.

André tissait que du noir, il sentit le monde s’effondrer autour de lui. Son cœur se brisait en milliard de morceaux. Tout devenait sombre comme les ténèbres. Il avait le sentiment de vivre le pire de ses cauchemar. Angoissé, il espérait plus que tout de se réveiller de cette mort qu’il sentit s’approcher peu à peu pour le tirer de la vie. Car il voyait déjà que toute sa vie s’achever : sa raison de vivre lui demandait, ou plutôt, exigeait de la quitter. La quitter… LA QUITTER !! Comment le pourrais je mon Dieu ? hurla-t-il intérieurement.

Les larmes lui montaient aux yeux, tandis qu’ils revoyait défiler toute sa vie dans sa mémoire : sa petite enfance en Normandie, la mort de ses parents, sa venu à Jarjayes en compagnie se son aïeul, sa rencontre avec son ange blond aux yeux bleus, les moments qu’ils avaient partagé ensemble, leur rires, leur joie tout comme leur peines, leur complicité qui a fait qu’ils dépendaient l’un de l’autre… quand, il s’arrêta sur un moment précis de leur enfance…

- OSCAR ! l’interpella-t-il à haute voix.
- Qu’est-ce qui te prend de crier ainsi ? Dit-elle en se tournant vers lui, puis se tût et se figea face aux larmes débordantes des yeux d’André, et la douleur qui s’y lisait.
- Que fais tu de notre promesse Oscar ? Demanda-t-il doucement d’un ton remplis de tristesse.
- …Qu’elle promesse ? Fit-elle hésitante.
- Quelle Promesse ?. Il monta le ton de sa voix. As-tu dont si peu de mémoire pour oublier qu’on s’était promis un jour de notre enfance, que tu semble avoir oublier aussi, de nous Jamais nous séparer ?
- Mais voyons André, on était que des enfants.
- Des Enfants ? As-tu dont oublier que ces enfants ne comprenaient eux même pas pourquoi les adultes ne tenaient pas leurs promesses ? Et qu’ils s’était alors jurés de tenir la leur qui n’était pas une simple promesse, mais tout un serment, et ce, quoi qu’il arrive ?
- …
- Pourquoi es tu devenu ainsi ? Reprit-il calmement. C’est Fersen qui t’as fait ça hein ?
Elle écarquilla ses yeux.
- Et moi qui espérais que tu ne changeras jamais, et que tu restera toujours l’Oscar que j’au connu. Et voilà qu’il a suffit d’un suédois qui n’as de yeux que pour la reine, pour tout briser entre nous : notre amitié, nos joie, nos rires et même notre vie ! Tandis que celui qui ta aimé et ta chérit durant plus de 25 ans, subit touts les tourments de la vie et en pâtit en silence… et toi, tu ne trouves pas autre moyen d’achever ses souffrances que par me demander de quitter ce que j’ai le plus précieux au monde ?
- …
- Mais pourquoi Oscar ?… tu as tellement changé. TELLEMENT CHANGÉ ! Finit-il en claquant la porte en sortant à toute jambes vers l’extérieur.


Oscar sentit que ses jambes ne pouvait plus la tenir debout. Elle se laissa alors tomber, encore sous le choc. André ne lui avait jamais crier ainsi auparavant, jamais.
Elle repensait sans cesse aux paroles de son ami. Elle se les répétait plusieurs fois, et au fur et mesure qu’elle comprenait leur profond sens, elle réalisait à quel point elle avait fais du mal à son meilleur ami. Se sentant perdue, elle se laissa aller en pleurant de toutes ses larmes.

- Qu’est-ce que j’ai fais ? Mais qu’est-ce que je t’ai fais André, mon André.

Quand elle se calma un peu, elle prit le temps de bien réfléchir. Deux heurs plus tard, elle se décida d’aller retrouver André et lui parler. Après avoir fouiller tout le château du fond au comble à la recherche de celui-ci, elle ne le trouva nul part. Elle comprit qu’il ne pouvait être autre part que dans un seul endroit qui restait à voir. Sans perdre de temps, elle enfourcha son étalon et partit au galop en direction du lac de leur enfance.

Arrivé à destination, elle le trouva assis au bord du lac à contempler l’horizon. Elle prit un profond souffle, puis doucement avança vers lui et s’assit auprès de lui.

- André je…
- Non attends Oscar, la coupa-t-il. Je tiens d’abord à m’excuser de t’avoir crier tout à l’heur. Je ne sais pas ce qu’il m’a prit, c’était plus fort que moi, je n’arrivais pas à me calmer et…
- André… arrête je t’en pris, dit-elle d’une voix tremblante, essayant de contenir ses larmes, touchée par sa tendresse. Ce n’est pas à toi de t’excuser, tu n’y es pour rien… c’est moi qui t’ai fais du mal toute ses années aveuglée par je ne sais quoi…
- Ne dis pas cela Oscar, toi aussi tu as soufferts dans ta vie. Et je puis t’assurer que je ne t’en veux pas, je ne t’ai jamais voulu, lui dit-il d’un triste sourire.
- Oh André… fit-elle toute émue. Mais c’est comme même ma faute si nous en sommes là. On aurait pu surmonter nos difficultés ensemble côte à côte comme avant, au lieu d’être chacun dans son trou noir. Et je ne sais le nombre de fois où tu essayais de m’aider, et que je te repoussais sans le vouloir… André, dis le moi je t’en pris, puisses tu un jour me le pardonner ? supplia-t-elle les larmes aux yeux.
- C’est inutile Oscar. Parce que… répondit-il en la regardant droits dans les yeux, mais ne réussit pas à continuer, il avait peur.
- Dis le moi André… demanda-t-elle dans un supplice.
- … je t’aime…
- André… André ! Répéta-t-elle en se jetant dans ses bras tout en larmes.

Il la serra très fort dans ses bras contre lui, soulagé d’avoir enfin avouer son amour, après plus de 25 ans. Elle reprit la parole après s’être calmée sous les douces caresse d’André.

- Je crois que… moi aussi je t’aime André ! Mais je ne l’ai comprit que trop tard.
- Il n’ya jamais eu de trop tard Oscar !

Elle s’écarta un peu de lui, juste asse pour le regarder dans les yeux. Puis doucement ils réduisirent les quelques centimètres qui séparaient leur deux visages, et se touchèrent en un doux baiser pleins d’amour. On ne peut dire combien de temps ils restèrent ainsi, des secondes ? Des minutes ou des heures ? Une éternité ? Ils n’ont avaient cure. Car le temps n’existait plus pour eux. Ils se séparèrent pour reprendre leur souffle, puis se laissèrent tomber sur l’herbe. Oscar se lova contra André.

- Dis moi André !
- Oui ?
- pourquoi m’as-tu caché ton amour durant toutes ces années ?
- … je l’ignore Oscar. Avant, je me disais qu’il m’était interdit de t’aimer parce que tu es noble et moi roturier, mais tu me diras qu’il n’ya pas de classe sociale entre nous. Et puis, il ya le fait que j’avais peur de décevoir ton père qui a toujours eu confiance en moi, mais tu me diras qu’on aurait pu s’aimer en cachette. Et enfin, je croyais que mon amour soit à sens unique puisque tu ne voyais plus que Fersen. Alors j’ai décidé de t’aimer en silence sans jamais avoir l’espoir que tu puisse un jour m’aimer en retour, même si tout au fond de moi, j’espérais que cela puisse voir le jour, tout comme j’espérais qu’on ne nous faillerons jamais à notre sermon, afin que je puisse demeurer et veiller sur toi pour toujours.
- … mais tout cela est bien fini André, ne nous souffrirons plus jamais à présent qu’on s’est retrouver pour ne plus nous quitter.
- J’en suis trop heureux Oscar !
- Moi aussi.
- Cela veut dire que je peux te suivre dans ton nouveau poste ?
- Ce n’est pas la peine André… je ne veux plus servir les autres. Je veux redevenir celle que j’ai toujours était…
- …C’est vrai…
- Oui, je veux vivre auprès de toi. J’ai asse sacrifié ma vie comme ça.
- …Oscar… fit-il avant de l’embrasser passionnément. Elle lui répondit avidement.
- Rouge ou Blanche, une rose reste une rose… murmura-t-il à son oreille. Tu es ma rose, ma lumière et moi ton ambre. Et jamais rien ne pourra nous séparer.
- Mon amour… dit-elle touchée.

André prit Oscar dans ses bras. Et c’est ensemble qu’ils prirent le chemin qui les unirent pour l’éternité, en remerciant Dieu de les avoir ouvert les portes du bonheur.


Fin.
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Review Un serment à tenir…


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