Bonjour à tous...
C'est ma première fiction (en fait, c'est carrément mon premier écrit ^^), donc soyiez indulgent. N'hésitez pas à me donner vos impressions bonnes ou mauvaises, je souhaite m'améliorer. J'espère que l'histoire vous plaira...
Suspendu sur une des poutres de la tour de Tokyo, Kyoyuki sentait le vent froid de l'hiver fouetté ces longs cheveux noir attaché par un catogan. Scrutant la ville étalée sous ses pieds, elle ne pouvait distinguer grand chose malgré la lune. Les lumières de la ville était trop étincelantes pour cela. Elle se releva et lissa de ses mains, les pans de se veste longue. La façon dont elle était habillée faisait plus penser à un costume fin XIXème siècle. Des bottes cavalières, un pantalon noir moulant, une chemise blanche surmontée d'un gilet noir en satin qui était lui-même surmonté d'une longue veste à quatre pans noirs. Sur la chemise ouverte, on voyait une grosse chaîne sur lequel était pendu une croix en or, sertie de pierre précieuses. Kyoyuki était une belle métis Franco-japonaise. Ces yeux bleus surprenaient plus d'un japonais et souvent ces derniers pensaient qu'elle portait des lentilles de contact. De plus, son teint de porcelaine ne la faisait pas passé inaperçue. Ces traits délicats bien orientaux eux, faisait d'elle une beauté fragile et exotique.
Kyoyuki qui avait laissé ces pensées vagabondées, laissa passé un soupir d'exaspération. Elle bondit rapidement de barres métalliques en barres métalliques pour finalement atterrir sur le bitume froid de la ville. Vu l'heure, il n'y avait personne en vue. Elle traversa rapidement l'espace réservée à la tour et se dirigea d'un pas décidé vers les blocs d'immeubles se situant pas très loin de là. Elle croisa de rare passant qui se retournait sur son passage.
"- mince, j'étais sur de pouvoir le trouver cette nuit. Le fumier, a encore réussi à m'échapper. Il faut que je rentre me changer… mon seul espoir c'est de le croiser demain à l'exposition "suprême Japan"".
Cette exposition est organisée par un groupement de sociétés étrangères pour promouvoir le développement du Japon à l'étranger. Après avoir fait le tour du monde, cette exposition termine sa course au Japon, plus précisément à Toykio. Une façon aussi de montrer au japonais ce que les étrangers pensait d’eux et de leurs coutumes… et d'en tirer une certaine fierté.
Malheureusement, depuis son installation environ une semaine, des incidents étranges s'étaient produits. Un meurtre et quatre disparitions ont perturbé cette manifestation. Kyoyuki étaient plongé dans ces pensées quand elle arriva enfin devant son immeuble et après avoir composé le digicode entra dans le hall d'entrée, elle se dirigea vers la cage d'ascenseur… Elle pensa au meurtre perpétré.
« Ce qui est "bizarre" aux yeux des autorités, c'est que la victime aie été vidée de son sang. » Pour Kyoyuki il ne faisait aucun doute que tout ceci était l'œuvre d'un vampire. Malheureusement, tout le monde pensait qu'il s'agissait d'un folklore et n'avait pas la moindre idée de ce monde de la nuit.
« Pourtant… pensa-t’elle si d’autres meurtres ont lieu comme le premier, je me demande si on va encore prendre cela pour du folklore »
"Je pense qui plus est qu'il y a deux vampires… Un "jeune" vampire ou un vampire qui se moquait complètement des règles de ce monde. Ce genre de monstre était facile à repérer. En effet, souvent inexpérimenté ou tout simplement "bête" pour la deuxième catégorie… De ce fait, les traqués et les éliminés étaient un "jeu d'enfant". Par contre, s'il faisait partie d’un « type 10» ou supérieur, là ce serait un vrai problème ».
Kyoyuki sortie son paquet de cigarette et après s'être sortie l'objet de ces pensées l'alluma d'un air absent. Elle se dirigea vers la salle de bain et fit couler un bain. Elle sortie du réfrigérateur une poche plastique souple. Elle prit un bol dans le placard. Elle vida le contenu dans le bol. Elle plaça ces mains de part et d'autre du récipient et fit "chauffer" doucement ces mains quelques secondes. Maintenant, le liquide rouge avait la température idéal "sortie du corps".En pensant cela elle sourit. Kyoyuki écrasa son mégot et se lécha ses longues dents acérés. Ses yeux devenus rouges regardaient avec concupiscences ce sang chauffer à point. Elle posa délicatement ces canines dans le bol et entreprit de sucer ce sang jusqu'à la dernière goutte. Lorsqu'elle eut terminé, elle se débarrassa son bol dans l'évier et se dirigea vers la salle de bain. Elle plongea dans l'eau tiède bienfaisante et entrepris de se laisser aller et de détendre ses muscles endoloris.
Alors qu'elle s'apprêtait à rejoindre sa chambre son téléphone sonna. Troublé de cet appel matinal Kyoyuki décrocha machinalement tout en demandant qui pouvait l'appeler à une heure pareil.
"Mochi mochi" dit Kyoyuki machinalement.
"Kyoyuki, c'est moi Itashi… pourrais-tu ramener tes fesses immédiatement ? J'ai besoin de toi à l'exposition "Suprême Japan". Un nouveau meurtre a eu lieu et il y a des traces de lutte."
Kyoyuki était vraiment surprise… elle était passé plus tôt et avait fait le tour de cette exposition, juste avant d'aller à la tour de Tokyo. Et elle n'avait rien trouvé de suspect.
"Très bien, j'arrive tout de suite"
Raccrochant, elle se précipita dans son armoire pour s'habiller de son tailleur pantalon chocolat et entreprit de faire un chignon serré à toute vitesse. Pour finir son "déguisement", elle plaça des lunettes carrées sur le nez. Elle prit son sac, et ferma son appartement.
"Pas de répit pour moi… Un nouveau meurtre ? Une lutte ? Qu'est il arrivé ? Franchement, il s'est passé à peine une heure entre le moment où j'ai quitté cette exposition. Et maintenant... Je me demande si le meurtre est identique au dernier ? De toute façon, on verra sur place"
Elle pris son arme au vol, vérifia s'il était chargé correctement et le rangea dans son étui sous sa veste. Et partit rejoindre son collègue... inspecteur de police tout comme elle... |