Bonjour tout le monde!!
D’abord, pardonnez-moi les fautes de langage car le français n’est pas ma langue maternelle.
Je voulais faire cette fic pour le 14/7 mais apparemment, je suis trop tortue géniale pour le finir à temps.
Dans cette fic, j’ai choisi délibérément de ne pas respecter certains détails de la version livre. Laissez moi vos impressions.
Voilà, bonne lecture.
_Oscar! C’est l’heure de se lever !!! Debout ma chérie!
Grande mère fonce tout droit vers la fenêtre pour ouvrir les volets. La jeune femme à moitié endormie essaie tant bien que mal de cacher sa tête ébouriffée sous la couverture.
Un nouveau jour commence et c’est pour elle le retour au cauchemar. En effet, ses vacances se terminent et elle doit se rendre à Versailles pour reprendre ses services. Non pas que son travail lui déplaise, loin de là, Oscar aime énormément son boulot ainsi que la vie qu’elle mène. Mais cette vie est devenue insupportable depuis que un de ses subalternes, le lieutenant de Girodelle, tente de la séduire.
Elle l’avait battu en duel, d’accord! Elle a pensé même qu’il ne la porterait pas dans son cœur, ça oui aussi! Mais elle est loin de penser qu’il allait s’amouracher d’elle, voulant vivre avec « sa guerrière » jusqu’à la fin de ces jours, enfin… d’après ce qu’il prétend!
Oscar ne l’avait pas pris au sérieux au début, alors ce cher comte a eu l’ingénieuse idée d’aller faire sa déclaration officielle devant leur Majesté le roi et la reine, et par la même occasion la cour toute entière. Ce jour là, elle s’est sentie affreusement gênée mais il fallait pas lui laisser de faux espoirs! Alors elle a déclaré claire et net qu’elle le considère comme un ami et en aucun cas, elle n’a pensé que leur relation puisse devenir soi disant plus intime.
En vain.
Ce cher monsieur ne semble pas comprendre, ou plutôt ne veut pas comprendre son refus. Soit il est de « ceux que l’amour aveugle » ,soit il fait la sourde oreille.
Voilà donc que depuis cette déclaration, il se met à la suivre ouvertement, l’accompagnant dans ses moindres déplacements.
Cela ne lui suffit pas, on dirait, car ensuite il commence à lui offrir des bijoux, des robes ( doux Jésus!!!) de toute sorte de couleur. Ses manèges agacent la jeune femme au plus haut point mais comment faire pour se débarrasser de lui, voilà la question à milles livres!!!!!
Car en dehors de ses agissements déroutants en matière de conquête, il n’en reste pas moins que c’est un bon, voire excellent soldat. Et il est assez malin pour ne pas commettre de faute sous ses yeux, sous peine d’être séparée de SON colonel.
Désormais, la cour ne s’étonne plus de les voir ensemble, on les dit même « ni l’un sans l’autre » !!!
Le jour où le messager du roi lui a remise sa permission de dix jours dispos, Oscar a failli sauter sur le pauvre homme pour lui arracher la lettre, sa seule pensée étant d’être ENFIN loin de son exaspérant admirateur.
Ce jour là, Girodelle avait une mine à faire peur. Maintenant qu’elle y pense, il a du avoir une expression tellement désespérée que , chose rare, Oscar accepte qu’il lui fasse la baise main. À ce moment là, le comte avait même verser une larme sur le dos de sa main!
Chapeau, ce comte de Girodelle!!! Quelle mouche l’a piqué pour qu’il aie le coup de foudre pour elle. Elle, Oscar de Jarjayes, la seule femme qu’il fallait pas toucher.
N’est-elle pas mieux comme ça ? Pas de prétendant à choisir, ni à assister à tous ces bals assommants, et encore moins de passer son temps à prendre des mesures pour une quelconque robe bombardée de froufrous.
Hélas, ces vacances n’ont pas empêché Girodelle de lui envoyer des fleurs, des cartes et je ne sais quoi encore. Et bien entendu, leur contenus sont tout aussi exaspérants que leur propriétaire. Des « je t’aime, mon amour, mon cœur et blablabla… » Si Girodelle a réussit une chose, c’est de lui ficher la trouille!!!
Oscar se redresse dans son grand lit et s’étire. Elle lève une main élégante pour ébouriffer ses cheveux d’or.
_O: C’est pas vrai! Mes vacances commencent il y a à peine cinq minutes, maugrée-t-elle.
_GM: Bien sûr, ma chérie. Et si tu te dépêche de faire ta toilette? J’en suis sûre que ça te mettra de bonne humeur.
_O: Tu dis ça parce que ce n’est pas toi qui dois aller affronter cette espèce de prétendant pendant je ne sais combien de temps avant les prochaines vacances!!!
_GM: Sois un peu plus optimiste, Oscar. Tu verra, c’est pas si mauvais que ça, au fond. Ce n’est pas ce genre d’obstacle qui te fait reculer, non ?
_O: oui, oui, répond-t-elle avec cette mauvaise foi qui lui est propre.
_GM: À propos, il dois arriver dans la journée, j’imagine…, murmure-t-elle.
_O: Hein? Quoi?
_GM: Qui, ma chérie. Je te parle d’André, mon petit fils. C’est toi-même qui voulait qu’il vienne te donner un coup de main.
Ah oui! André, le petit fils de grand-mère. À force de focaliser sur ces problèmes, elle avait complètement oublié cela. En effet, sa majesté le roi voulait choisir quelques nouveaux juments pour ses parties de chasse, ça tombe bien, André est un as dans ce domaine. Alors naturellement, Oscar avait proposé au roi son service et le jeune homme avait accepté. Par conséquent, il séjournera ici pendant quelques temps.
Le petit fils de grand-mère, il étais comment déjà ? Elle avait oublié à quoi il se ressemble tellement ça fait longtemps qu’ils se sont pas vus, songe-t-elle en enfilant une chemise blanche.
Voyons…si ses souvenirs sont bons, c’est un type brun, avec deux yeux, verts peut être?, un nez, une bouche…bof, ce qu’il y a de plus banal quoi!!! Mais peu importe si ce « ex copain d’enfance » ressemble à un pou ou à Apollon en personne, elle s’en moquait comme de sa première paire de chaussettes.
Oscar prend son temps à siroter son café du matin, quand elle entend les voix lui parvenir du grand salon. Curieuse, elle délaisse son café et sort de sa chambre.
Parvenue au salon, elle ne voit personne en dehors d’un homme qui contemple la terrasse. Oscar ne peux voir que son dos, mais en tout cas, elle constate qu’il a une grande carrure. Ses cheveux bruns sont quelque peu bouclés et retombent sur ses épaules sauvagement.
Pour le moment, le dit étranger est en train de chantonner joyeusement une ballade.
Suspicieuse, Oscar descend les escaliers par de petits pas feutrés. Tout en s ‘approchant de l’homme, elle se demande avec méfiance qu’ est-ce que c’est cette musique. Et où est Grand-mère, d’ailleurs? Comment cet intrus a-t-il pu s’introduire au sein de la demeure sans en alerter personne?
Mais l’étranger a déjà perçu sa présence, on dirait, car lentement, il se retourne vers la jeune femme qui est à un mètre de lui. En la voyant, son large visage se fend en un sourire chaleureux ( à 500 milles Voltes ^_^ ), il s’avance vers Oscar qui le considère d’un œil étonné. Amusé, il croise ses mains derrière son dos et dit en souriant:
_A: Bonjour Oscar, ça fait longtemps…ma foi!!! on dirait que tu ne me reconnais pas, poursuit-il, c’est moi, André Grandier.
Oui, André, bien sûr qu’elle le connaît!… Ou plutôt elle connaissait le petit garçon avec qui elle jouait au pirate/voleur mais pas le beau jeune homme qui se présente devant elle à ce moment là.
Bon dieu, comment diable peut-il devenir si beau et si séduisant ? Mystère.
Et comment se fait-il qu’elle ne s’en souvient rien de lui ? Un autre mystère.
Il est beaucoup trop séduisant. C’en est presque un crime. Les traits forts, une bouche bien dessinée, des yeux verts d’émeraude. Une crinière de cheveux noirs. Et le corps, à première vue, n’a rien à envier au visage. Si vous ajoutiez à cela cet imperceptible brin normand dans la voix, vous aviez un sacré paquet-cadeau!!!!
Se souvenant de ses pensées quelques heures plutôt, un pou ou Apollon en personne???
La réponse n’est pas si difficile que ça … car Oscar voterait volontairement pour la deuxième choix.
À suivre
PS: Bonne vacances à tous !!!!! Bizou.
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