TITRE : Trésor !
écriture en cours
CATEGORIE : humour / romance
COUPLE : Oscar / André
Autres personnages de LO : M et Mme de Jarjayes et Grand-mère / Girodelle ( très brève apparition)
DISCLAIMER : Lady Oscar / Versailles no Bara appartient à son seul auteur Riyoko Ikeda et TMS. Je n'en ai pas les droits. Ceci est une fiction écrite par une fan pour les fans, je n'en retire aucun bénéfice autre le plaisir de vous distraire ...
NOTES DE L'AUTEUR : Les autres personnages sont pure invention et n'ont jamais existé ...aucun animal n'a été blessé au cours de la réalisation de cette fic !
Chapitre 1
Oscar s'était réveillée de bonne heure, voulant profiter au maximum de cette première journée de congé que lui avait accordé la Reine. La journée s'annonçait d'ailleurs chaude et ensoleillée. Oscar, regardant par la fenêtre le soleil se lever, comptait bien faire une longue ballade à travers la campagne en compagnie d'André ... Si Grand-mère ne se l'accaparait pas ! Elle prenait trop souvent les devants en lui rédigeant une longue liste de corvées ces fameux jours de congé !
C'est alors qu'elle aperçut un fiacre quitter la propriété des Jarjayes. Qui d'autre que son père pouvait partir à cette heure aussi matinale ! Pourtant il lui semblait qu'il était en vacances lui aussi, n'avait-il pas prévu la visite de ses terres en compagnie de son régisseur ?
Oscar descendit l 'escalier à pas de velour, ne voulant pas réveiller sa mère qui devait certainement dormir à cette heure ...Quelle ne fut pas sa surprise de la trouver dans la salle à manger, attablée devant les restes de son petit-déjeuner ! Finissant de boire une tasse de thé, elle se tourna vers sa fille dès que celle-ci fit son entrée ...Louise de Jarjayes était visiblement de bonne humeur, voir guillerette !
Mme de Jarjayes : « Bonjour mon enfant ! Avez-vous bien dormi ? »
Oscar : « Euh ...oui Mère ...et vous ? »
Mme de Jarjayes : « Formidablement bien ...Votre père et moi avons passé une excellente soirée et après ça ...hum ... nous avons ...hum ...très bien dormi ... »
Devant le visage devenu cramoisi d'Oscar qui fixait maintenant le bout de ses bottes, Madame de Jarjayes préféra écourter ses explications ... Décidément ce n'était pas encore aujourd'hui qu'elle aurait une discussion de femme à femme avec elle !
Un long silence s'installa ...un silence pesant qui fut rompu par l'arrivée d'André !
André : « C'est fait Madame ...le Général a pris la route pour Saint-Nazaire, j'ai bien veillé à ne rien oublier dans son nécessaire de voyage ...il vous souhaite une bonne journée et vous fait savoir qu'il sera de retour demain ...tard dans la soirée ... Il vous prie d'ailleurs de ne pas l'attendre !»
Mme de jarjayes : « Parfait André ! Je te remercie ...Ce voyage était si imprévu ! »
Oscar : « Père est parti effectuer une mission ? Il me semblait pourtant qu'il avait lui aussi obtenu un congé de plusieurs jours , non ? »
Mme de Jarjayes : « C'est exact Oscar ! Votre Père a du s'absenter pour des raisons personnelles ... Figurez-vous qu'un de ses amis demeurant aux Antilles est décédé le mois dernier ! Votre père ne l'a hélas appris qu'hier soir ...à cause du temps qu'a mis la lettre à lui parvenir ... »
Oscar : « Père n'était-il pas triste en ce cas ? »
Mme de Jarjayes : « Oh si bien sûr ! Mais voyez-vous ...Votre père et lui s'étaient quittés fâchés ! Ils se connaissaient depuis l'enfance et étaient entrés à l'ecole militaire ensemble ...Ils étaient pour ainsi dire inséparables ! Cependant, après avoir combattu sur bien des champs de bataille, cet ami, prénommé Alceste, s'est mis à regretter son choix ...celui d'avoir à donner sa vie pour cette famille Royale qui, disons-le, ne lui montrait pas une très grande reconnaissance ! ...Devenant pour ainsi dire ...Antiroyaliste ...au grand dam de votre père ... Il a décidé de s'éloigner, en cela il est resté dans l'armée mais a choisi d'exercer aux Antilles ... Combattre les pirates et les contrebandiers de la région était devenu sa seule préoccupation ! Votre père et son ami correspondaient au début puis ...les années passant ...les lettres se faisaient plus rares ...On peut toutefois dire qu'ils s'étaient réconciliés ! »
Oscar : « Mais ...Si sa mort remonte à un mois ...où est parti Père ? »
Mme de Jarjayes : « Et bien c'est ça qui est surprenant ! Votre père est parti réceptionné lui-même un colis , en provenance des Antilles ...son ami lui a légué son trésor ! Celui-ci arrive par le bateau de l'Amiral Fred Bertin, un autre ami commun. Vous rendez-vous compte ? Votre père ne s'attendait pas à toucher une part de son héritage ! »
Oscar, assise en face de sa mère, se prit alors à rêver ! Tout en touillant son chocolat, elle s'imaginait ouvrant un coffre rempli de pièces d'or après qu'elle ait combattu une horde de pirates !
André rêvait quant à lui d'une romantique ballade à cheval, sur une plage en compagnie d'Oscar ...seuls sur une île paradisiaque sous le chaud soleil des tropiques !
...
...Le lendemain après-midi ...
Quelque part entre Saint-Nazaire et Jarjayes, un fiacre s'engageait dans la rue principale d'un petit village, perdu au milieu de la belle campagne française. Hélas, la route était en bien mauvais état ! Le cocher faisait tout son possible pour éviter à son passager le désagrément des ornières, sans toujours y parvenir ... Le pauvre devait être balloté dans tous les sens ! ...D'ailleurs, à bien tendre l'oreille, il semblait bien être de mauvais humeur !
Quelques villageois pouvaient en témoigner ... Lors de son passage, des éclats de voix s'étaient échappés de l'habitacle ... faisant passer pour fous les deux passagers du fiacre, aux yeux de la population choquée et ébahie par de tels propos !
Voix 1 : « Le Roi Louis est COCU ! ... Le Roi Louis est COCU ! »
Voix 2 : « ALCESTE de FIONTENBIAIS !!!! FOUTRE DIEU !!! ...Vile traître !!! ...Sois MAUDIT !!! Et toi ... oiseau de malheur ! TRESOOOOOOORRRRR !!!! ....Si tu ne veux pas finir à la broche tu as intérêt à te taire !!!»
...
Quelques heures plus tard, alors que le soleil se tenait encore haut dans le ciel, le fiacre passa les grilles de la demeure des Jarjayes ...
Oscar et André arrêtèrent à l'instant de ferrailler et se précipitèrent au devant du fiacre pour accueillir le Général ! Pressés de découvrir le fabuleux héritage de ce lointain ami ...De la fenêtre du salon, Mme de Jarjayes avait elle aussi vu revenir le carosse. Songeant que curieusement son époux avait beaucoup d'avance puisqu'il n'était que 17 heures, elle sortit rejoindre Grand-mère qui attendait sagement son maître sur le perron.
Le fiacre avança encore de quelques mètres puis stoppa. Le cocher, visiblement éreinté par ce long voyage, descendit enfin de son siège et ouvrit la porte à son seigneur ...
L'imposante carrure du Général apparut dans l'encadrement de la porte. Aussitôt les sourires s'effacèrent des visages du comité d'accueil ...Quelque chose n'allait pas.
Las, la perruque de travers, les épaules affaissées comme s'il avait pris dix ans en une seule nuit ... Le Général sortait son mouchoir et s'épongeait le front perlant de sueurs ... Son épouse fut la première à risquer une parole ...
Mme de Jarjayes ( inquiète ) : « Régnier ... Mais mon ami qu'avez-vous ? »
Le Général ( d'une voix tremblante de rage mal contenue ) : « Madame ...Tout ce voyage ...ces deux jours de congés pour ... pour rien !!! ... »
Mme de Jarjayes : « Comment ? ...Votre colis n'est donc pas arrivé à bon port ? »
Le Général : «OOOH QUE SI !!! ... Hector ! Sortez-le de la voiture je vous prie ! »
Le cocher : « Euh ...Etes-vous sûr Monsieur ? »
D'un hochement de tête, le Général confirma son ordre. Hector rentra donc à l'intérieur de l'habitacle et ressortit moins d'une minute plus tard, en tenant à bout de bras une immense cage ronde et dorée dans laquelle se trouvait ...un magnifique perroquet aux couleurs châtoyantes... Hector posa la cage aux côtés du Général.
Oscar : « Père ... Comme il est beau ! »
André : « Magnifique ... »
Louise : « C'est ravissant ! »
Le Général ( tentant de se contrôler ) : « ...C'est ...grr ... '' Trésor ''... »
GM, André, Oscar,Louise : « hein ??? »
Le Général (qui devenait à nouveau rouge de rage ) : « Oui vous avez bien entendu ! Ce sale volatile est la seule chose que ce vieux fou d'Alceste m'a légué ! ...Son trésor n'est rien d'autre que ce vieu coucou emplumé qui m'a valu bien des ennuis pour revenir jusqu' ici ! »
Grand-mère : "Votre coeur Général ! ...Pensez à votre coeur ..."
Oscar ( risquant les foudres du Général ) : «Euh ... Des ennuis ? ...Quel genre d'ennui cet animal a-t-il pu vous causer ? »
Le Général ( ouvrant la cage ) : « Vous allez tout comprendre ma fille ... Pardon ! Euh je voulais dire mon fils ! ...Ah voyez cet animal me fait perdre la tête j'en oublie même que ...enfin bon ... »
Le perroquet , prénommé Trésor, sortit de la cage et prit son envol ...Après un bref petit tour du château, il vint se poser sur l'épaule droite du Général qui au même instant rentra la tête dans ses épaules ...courbant l'échine comme sous le poids d'une enclume de vingt tonnes ! C'est alors que le perroquet , déployant tout grand ses ailes comme pour remplir au mieux ses petits poumons se mit à entonner d'une voix aigüe et peu mélodieuse : « Le Roi Louis est COCU ! ...Le Roi Louis est COCU ! »
Des ''OOOhhh'' s'échappèrent de l'assistance ... Madame de Jarjayes ramenait ses mains sur sa bouche tandis que Grand-mère laissait échapper un ''Oh Mon Dieu '' ...dans un murmure ...
Oscar : « Père ...ça a du être ...très gênant ...Mais ne sait-il pas dire autre chose ? »
Ce à quoi l'oiseau répondit : « A bas le ROI ! Vive la Liberté ! A bas le ...AHOUc ..CH...Um ... »
Dans un élan de rage, le Général venait d'attrapper le volatile, le secouant par le cou comme un prunier !
Le Général : « Vas-tu te taire ! SALE VOLATILE REVOLUTIONNAIRE ! Si tu ouvres ton bec encore une fois je te fais couper la langue ou mieux ...je te fais EMPAILLER !!!! »
Trésor mordit alors violemment le doigt du Général qui lâcha prise le laissant s'envoler ...Trésor se posa encore chancelant sur l'épaule d'André, une aile sur son front comme pour montrer à l'assistance qu'il souffrait de vertiges !
Trésor ( fixant le Général ) : « Vieux MALADE !!! »
Le Général se précipita sur André, décidé cette fois à mettre sa dernière menace à exécution !
Oscar : « Père !!! Arrêtez !!! Ne lui faîtes pas de mal ! ... »
Le Général ( bombant le torse ) : « MOI ...Régnier de Jarjayes ! Général de la Garde Royale je ne laisserai pas un sale perroquet ANARCHISTE vivre sous mon toit ! »
André : « Général ! Ce n'est pas de sa faute ! Il ne sait pas ce que ça veut dire ...Il ne fait que répéter ce qu'il a entendu ! »
Le Général reprenant son calme et fixant le perroquet qui continuait à tourner de l'oeil : « Oui ...Vous avez raison les enfants ...je n'aurai pas du m'emporter ainsi ... » puis prenant le ciel à témoin : « Alceste ! Voilà bien le dernier mauvais tour que tu me fais ! Hériter d'une ménagerie ! ...Ah je t'entends déjà rire de là haut ! ... »
Oscar : « Père ? Pourquoi ne vous en êtes-vous pas débarrassé en chemin ? ...Je veux dire ...Pourquoi ne l'avez-vous pas relâché ? »
Le Général : « Et bien ...j'ai essayez figurez-vous ! ...J'ai ouvert plein de fois la cage ...Mais cet idiot est toujours revenu après un court survol des alentours ! ...André ! ...Toi qui aimes les animaux ...ne voudrais-tu pas t'en occuper ...hum ...et si tu pouvais le rééduquer , ce serait bien ... »
André : « Oh oui Monsieur ! Comptez sur moi ! ...enfin ...Je ferai de mon mieux ! »
Le Général : « Parfait ! ...Hector ! ...Sortez maintenant la deuxième cage du fiacre ...Ceux-là sont pour vous Oscar ! »
Oscar s'était approchée du fiacre, pressée de savoir qu'elle pouvait être le cadeau que son père lui faisait ! Hector ressortit avec une cage rectangulaire, contenant deux oiseaux aux plumages verts ...Les deux perruches exotiques se tenaient serrées l'une contre l'autre et tremblaient un peu ...
Oscar ne put contenir un petit cri de joie en voyant les oiseaux, elle était visiblement très heureuse de ce présent ...Pour une fois qu'il ne s'agissait pas d'une arme ou de quelque chose en rapport avec l'armée !
Oscar : « Merci Père ! Ils sont splendides ! ...Ont-ils aussi un nom ? »
Le Général ( heureux de son effet ) : « Pas à ma connaissance ! Tout ce que je sais, c'est qu'ils étaient destinés à mon autre ami, l'Amiral Bertin, c'est lui qui les a ramené à bord de son navire ...avec ...Grr ...Trésor ! ...Ce sont des inséparables ! Un mâle et une femelle ! Hélas , le mâle n'a semble-t-il pas apprécié le voyage et est tombé malade ...Ce qu'il vous faut savoir c'est que si l'un des deux meurt ...l'autre le suit ! ...Cependant il semble aller beaucoup mieux depuis qu'il a rejoint la terre ferme ! ...L'Amiral me les a donné ne sachant pas quoi en faire , surtout si le mâle souffre du mal de mer ! Il ne pouvait les garder à bord alors il me les a donné ! ...J'ai immédiatement pensé à vous les offrir ! »
Oscar : « J'en prendrai soin, Père ... »
André : « Et je t'y aiderai ! »
Grand-mère : « Pour les noms ...Je crois que j'ai une petite idée ! ...Que diriez-vous d'André et Oscar ...Oscar pour la femelle bien sûr ! »
Oscar regarda tour à tour sa mère et André avant d'acquiéscer dans un grand sourire ...Le Général quant à lui poussa un long soupir ... jetant à Trésor, qui commençait à ouvrir le bec, un regard assassin !
À suivre ... |