Auteur : pollux Hits : 8592
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TITRE: PROPOSITION INDECENTE / Fic finie

CATEGORIE: Drame/Lemon/Romance

COUPLE (s): André/Oscar & Fersen/Oscar

REVIEWS:Avec plaisir, bonnes et mauvaises

RATING: PUBLIC ADULTE

DISCLAIMER: Lady Oscar ( la rose de Versailles) appartient à son seul auteur Riyoko Ikeda et TMS .Je n’en ai pas les droits. Ceci est une fiction écrite par un fan pour les fans qui n’a aucune autre intention que de distraire et n’en retire aucun bénéfice.

NOTES DE L'AUTEUR :

Il est préférable de lire « Ironie du sort » pour suivre cette fic qui est une suite. Je vous demande pardon mais j’ai trop de Paresse pour faire un résumé de ladite fic donc je commencerai directement dans le vif du sujet.
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Oscar se tenait debout devant la cheminée du petit salon qui jouxtait ses appartements et contemplait le portrait de sa mère. Plongée dans le passé, elle se souvenait très bien qu’à 14 ans, elle se trouvait là, dans la même contemplation, interrogeant du regard le portrait de sa mère. Elle aurait pu, dès cette époque, en refusant d’endosser l’uniforme des gardes royales, redevenir une femme et suivre le chemin de sa mère…

Aujourd’hui, la nature reprenait ses droits. Elle deviendrait bientôt, Madame Grandier ou Madame Grandier de Jarjeyes…Son père obtiendrait bien de leur Majesté, ce droit là… il avait bien obtenu le droit de la faire soldat…elle, une femme… Mais qu’importe le nom dont elle disposerait ! Le plus important, à ses yeux, était de devenir la femme d’André, celui que son cœur réclamait corps et âme.

O : André ! André ! Le temps ne peut-il aller plus vite ? Je voudrais tant être déjà ta femme ! Vivre rien que nous deux ! Etre déjà tienne de corps et d’esprit ! A cette pensée, un frisson parcourut l’échine d’Oscar …Elle repensa immédiatement à sa mère, qui ce matin encore, avait voulu aborder ce sujet délicat qu’est l’union physique d’un homme et d’une femme…Elle s’en était sentie extrêmement gênée. A cela, loin d’épargner à sa fille cet embarras, sa mère l’avait questionné jusqu’à lui arracher l’aveu, qu’André et elle s’étaient déjà embrassés…mais rien de plus…Forte de cette confession, sa mère avait alors abordé l’aspect religieux que représentait le don de sa virginité : il était impératif d’attendre la bénédiction ecclésiastique avant de consommer toute union charnelle…malgré sa rougeur et ses regards de supplique, sa mère avait continué …une seule position était autorisée… Oscar ne devait sa survie qu’à l’arrivée d’une de ses sœurs, Alice !

O : Ô si c’est cela le mariage d’une femme ! André ! Faut-il que je sois folle de toi pour t’épouser ! …Comme tous ses préparatifs me font horreur ! Sans parler de ce bal de fiançailles que j’abhorre déjà !

Des « toc toc » à sa porte la libérèrent de ses pensées…

O : André ? C’est toi ? Entre !

André, vouté et l’air déconfit, s’avança dans la pièce d’un pas pesant, trainant les pieds, jetant un morne regard à Oscar, alla s’asseoir sur le fauteuil en face de la cheminée.
Après avoir lâché un soupir contrit, il lança un regard amoureux en direction d’Oscar et tapota sur son genou, invitant sa belle à s’y installer…Oscar sourit à cette invitation donnée sans plus de formalité et prit place sur ses genoux, encerclant tendrement de ses bras le cou de son aimé. Aussitôt, André l’enlaça et posa doucement sa tête contre sa poitrine et s’épancha :

A : Si tu savais, mon Oscar, si tu savais ce que j’ai du affronter ! Pire que la balle dans l’estomac !

Oscar, à ces mots, serra son étreinte…tant de peur…

A : Pardon Oscar, je ne voulais pas faire allusion à ce mauvais souvenir…

André prit tout de suite un ton enjôleur et continua :

A : Voila que je sors d’un entretien avec grand-mère qui m’a littéralement harassé de questions et de recommandations nous concernant ! Oh si tu savais ! Si je n’étais pas fou de toi et que je n’avais pas cette envie d’hurler à la face du monde mon amour pour toi, je crois que j’aurais déclaré forfait pour cette épreuve et t’aurai enlevée pour nous marier en un lieu secret.

Cette fois-ci, sur ces mots, Oscar ne put s’empêcher d’éclater de rire,

O : O mon André, NON ! Ce n’est pas toi qui tiens la palme du mérite ! Je crois que ce que tu as du subir n’a rien à voir avec moi, ce que j’ai eu à subir d’avoir, toute une matinée, à supporter les dires de ma mère ! Si je devais te rapporter le contenu de leur propos, j’en mourrais d’ennui !

A l'unisson, ils se mirent à rire, puis leurs rires s’interrompirent d’un coup, pour faire place à l’émotion du moment. Ils étaient là, seuls et tous les deux, enlacés et assis l’un sur l’autre dans ce même fauteuil, éclairés à la lueur de la cheminée et seul, le crépitement du feu faisait écho aux battements de leur coeur.

André se détacha de l’étreinte, plongea son vert regard dans les yeux océan d’Oscar pour y lire son consentement…

Sur le point d’entamer les préliminaires en lui donnant le plus fougueux des baisers…Le général fit irruption dans la pièce, suivit de Madame de Jarjeyes et de grand-mère :

G : Oscar ! Oscar ! Vous ne pouvez imaginer ! Leurs Majestés non seulement vous accorde le droit d’épouser un roturier mais aussi acceptent que vous portiez le nom de « Comtesse Grandier de Jarjeyes » ! André, vous êtes anoblis et répondrait désormais au nom de « Comte Grandier de Jarjeyes !

Oscar et André, s’étaient inexorablement levés et séparés, gênés d’être interrompus de la sorte.

Louise de Jarjeyes et grand-mère foudroyaient, respectivement, du regard leur enfant. N’avaient-ils rien compris à ce qu’elles s’étaient efforcées de leur expliquer : il était hors de question de copuler avant la nuit noce !

L : Désormais ma fille, je ne vous quitte plus ! Et vais de ce pas faire déplacer mes affaires dans vos appartements : aucun péché de chair ne sera commis de mon vivant !

GM : Quant à toi, André, tu devrais avoir honte ! Profiter de l’innocence de ma petite Oscar ! Ton impatience à lui faire quitter les chemins de la Vertu n’a rien d’honorifique !

Le général, n’écoutant que lui-même, trop heureux des nouvelles, fit fi des élucubrations de ces femmes et poursuivit avec exaltation :

G : Et comble d’honneur, leurs Majestés exigent que votre soirée de fiançailles se fasse à Versailles ! Vous n’imaginez pas l’honneur qui nous est fait ! Ce vendredi sera un jour à marquer dans les annales de l’Histoire des « de Jarjeyes » !

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Chacun repartit de son côté, Madame de Jarjeyes se saisit de la main de sa fille et quitta la pièce. Grand-mère se colla à André, lui faisant comprendre qu’elle ne le lâcherait pas d’une semelle et le général s’empressa d’aller réveiller toute la maisonnée pour partager son bonheur.


A SUIVRE…
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