TITRE: IRONIE DU DESTIN / Fic finie
CATEGORIE: Drame/Action/Romance
COUPLE (s): André/Oscar
REVIEWS:Avec plaisir, bonnes et mauvaises
RATING: PUBLIC ADOLESCENT
DISCLAIMER: Lady Oscar ( la rose de Versailles) appartient à son seul auteur Riyoko Ikeda et TMS .Je n’en ai pas les droits. Ceci est une fiction écrite par un fan pour les fans qui n’a aucune autre intention que de distraire et n’en retire aucun bénéfice.
NOTES DE L'AUTEUR :
J'espère que cela vous plaira :)
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Oscar, grâce à l’insistance d’André, avait évité, en dansant toute la soirée avec la Reine, que la souveraine se compromette avec le comte de Fersen.
La soirée avait été éreintante. Aussitôt dans la calèche conduite par André, Oscar s’était assoupie et ne fut réveillée que par l’arrêt brutal du fiacre. Fersen les attendait.
F : Je voulais vous remercier Oscar, en dansant comme vous l’avez fait avec la Reine. Vous nous avez empêché elle et moi de nous exposer inconsidérément… Oscar je sais quel est mon devoir, je vais partir pour toujours, je vais mettre des mers, des océans entre elle et moi ! Veillez bien sur elle, chère Oscar, adieu !
O : O Fersen, Fersen, attendez ! Fersen …
Oscar contemplait tandis qu’André maudissait le carrosse qui s’éloignait et disparaissait vers l’horizon rougeoyant.
Chacun affichait un regard hagard, plongé dans leurs pensées les plus intimes et rongé dans leur cœur par un sentiment de tristesse.
O : Fersen, Fersen, votre noblesse n’a pas d’égale, votre loyauté est sans faille, votre sacrifice n’est que le reflet de votre droiture. Jamais je ne vous oublierai Fersen ! Pour sauver l’honneur de votre Reine, vous faîtes l’offrande de votre vie que vous condamnez volontairement à n’être qu’un long chemin sans bonheur, pour ELLE ! Nul homme autre que vous ne mérite autant mon respect.
Fersen ! Puisse Dieu vous protéger.
A : Fersen, Fersen, lâche ! Tu fuis, tu n’es qu’un couard ! Crois-tu vraiment que c’est une preuve d’amour que de laisser la Reine, seule, affronter l’hostilité d’une Cour corrompue ? N’as-tu pas remarqué que la Reine se ternit sans vous à vos côtés ; son mari falot, ne lui apporte ni joie ni réconfort! Fersen ! Toi qui disais aimer éperdument la Reine ! Pourquoi la laisser choir vers un destin qui ne pourra être que tragique ? La candeur de la Reine et sa naïveté n’est un secret pour personne. Elle va se perdre, elle et son Royaume… Comme je te méprise Fersen ! Ne peux-tu endurer de vivre à côté de ta Reine sans attendre d’autre récompense que celle d’être à ces côtés ? Puisses-tu un jour comprendre que le vrai sacrifice se juge au don de soi, total et sans compromis. Sans retour d’une quelconque gratitude ! Sans espoir…O comme je te maudis Fersen : ta lâcheté ne mérite pas de susciter l’admiration d’Oscar, ma Rose…à qui j’ai choisi de sacrifier mon existence. Oscar, oublie-le ! Je t’en prie, il est indigne de ton amour…
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Les années avaient passées…le corps expéditionnaire pour les Amériques était de retour. Fersen aussi.
***La scène suivante fait référence au Manga Papier***
André quittant la chambre d’Oscar, sentit son œil l’élancer. La main sur son œil, il ne pouvait défaire de son esprit le mot qu’avait prononcé Oscar :
« Fersen »
Son geste était certes, impardonnable, après des années de frustration il n’avait pu se retenir davantage, une indescriptible pulsion l’avait conduit à lui arracher sa chemise ! La réponse d’Oscar à cette folie fût le pire châtiment qu’elle eût pu trouver : dans sa détresse, elle avait appelé « Fersen ».
« Fersen »
Ce nom résonnait encore et encore dans la tête d’André. Encore ce nom ! Pourquoi faut-il que Fersen t’habite corps et âme, Oscar ! Ainsi, tu ne veux appartenir qu’à lui ?
A : Très bien Oscar, je m’incline. Ton choix sera le mien.
A SUIVRE… |