Auteur : cheryl Hits : 1468
Lady Oscar > Mystère > La voix du passé >
Le bûcher était dressé face à la mer, au sommet d’une falaise.

Le ciel était clair.

Dans son centre, la mer s’étirait en de longues rides rose irisé par le soleil qui pointait à peine derrières les terres éloignées.
A l’horizon, on distinguait des fumées qui montaient dans l’air pâle du matin.
Fumées de foyers ou d’incendies. Qui pouvait le dire ?

Une petite foule était rassemblée la, pliée par le froid et le vent.
Tous les regards étaient tournés vers le bûcher surveillé par des gardes comme sortis d’un autre âge, immobiles, terrifiants et bardés de fer.
Ils étaient la pour empêcher la foule de disperser le bûcher.
Certains villageois avaient essayé pendant la nuit, leur corps gisaient désormais au pied de la falaise, léchés par la mer, picorés par les mouettes.

Tous attendaient maintenant. Peur et peine se lisait sur les visages, mais aussi l’espoir.
D’autres soldats descendait le sentier menant jusqu’au bûcher au bord de la falaise.
Parmi eux, ligotée, entravée, plus surveillée qu’un loup enragé- la prisonnière.
Elle portait une tunique de lin souillée et déchirée, ses cheveux blonds flottant vent, tête haute malgré l’épuisement qui marquait son doux visage aux traits nobles et fins.
Aucune résignation dans l’océan de ses yeux…plutôt une étrange sérénité.

A sa vue, un murmure, un frisson d’espoir parcouru la foule : son allure rassurée laissait présager un nouveau miracle.
Peut être réussirait elle a leur échapper une fois de plus.
Quelque ange lui viendrait il en aide ? Utiliserait-elle sa magie pour s’enfuir ?
Elle ne pouvait pas mourir ainsi, sans défense, aux mains de l’envahisseur…

Parvenus devant le bûcher, celui qui semblait être leur chef- un homme grand et fort, aux sourcils broussailleux, aux traits brutaux – leva la main pour réclamer le silence et s’adressa à la foule d’une voix forte :

H : « Au terme d’une longue traque, nous avons finalement réussi à capturer cette sorcière que vous avez vainement essayé de soustraire à notre justice. Elle a été jugée et condamnée selon la volonté de Dieu. Elle Votre banfaith sera brulée ici même ainsi vous verrez que vos idoles ne vous sont d’aucuns secours et que rien ne peut détourner la volonté de Dieu qui s’exprime ici , en cette terre sauvage. Que ceci vous serve de leçon ! »

Il désigna ensuite deux de ses gardes qui détachèrent la prisonnière et la hissèrent sur le bûcher.
Elle ne se débattit pas, n’opposa aucune résistance.

H : « Qu’on allume le bûcher ! »

Un garde porteur d’une torche fit rapidement le tour du bûcher, allumant plusieurs foyers.
Les flammes s’élevèrent en crépitant, attisées par le vent.
Un grondement horrifié s’éleva de la foule qui s’avança, vite arrêtée par les gardes menaçants.

Elle, solidement liée au poteau restait impassible. Quelque chose brillait sur sa poitrine, quelque chose qui ressemblait à une pierre blanche, ovale et striée.
Elle fixait la foule jusqu’a ce que la fumée aigre l’oblige a fermer les yeux.

Nombre de soldat ne purent supporter le poids de ce regard empreint du mystère de la mort et nombre d’entre eux baissèrent la tête et se mirent a prier.

Bientôt, les flammes atteignirent la jeune femme. Elle serra les dents quand sa tunique s’embrasa, ne put s’empêcher de crier lorsque ses cheveux s’enflammèrent.
Le brasier lécha son corps, monta plus haut, l’enveloppa toute entière.

La foule restait pétrifiée, les flammes dansaient sur les visages, incendiaient les pupilles, faisaient briller les larmes. Elle brulait, il n’y avait pas de miracle…

Soudain, des cous se tendirent, des doigts se levèrent, montrant le cœur du bûcher

Un éclat blanc, vif, intense-un petit soleil sur son corps carbonisé- une pure incandescence brillait et pulsait au cœur du brasier.

Foule : « Son âme !, c’est son âme ! »

Le garde aussi percevait cet éclat : il ordonna à ses gardes d’attiser le feu, que cette lueur infernale se consume au sein des flammes ardentes.

Après quelques minutes les gardes dispersèrent la foule puis reprirent le chemin où était établi leur quartier général.

Derrière eux, le brasier finissait de se consumer, dispersant cendres et fumées aux quatre vents.

Avant d’avoir pu aller plus loin, Oscar se réveilla en sursauts, s’attendant a voir surgir de nouveaux les gardes menaçants autour d’elle.

Regardant autour d’elle, elle reconnut le cadre familier de sa chambre. Mais elle sentait encore la chaleur insupportable du brasier. Et cette pierre incandescente et pure sui brillait de toutes ses forces comme si sa vie en dépendait.

O : « Encore ce rêve, toujours ce rêve …. Je n’y comprends rien que signifie t il ?"murmura t elle en se prenant la tête entre les mains

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Ca peut paraitre deroutant comme fics mais cette idée me vient d'un reve que j ai fait cette nuit .

Donner moi votre avis svp
Ca me fait vraiment plaisir et je peu savoir s il y a des choses a ameliorer

bizz
Cheryl
Review La voix du passé


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