J’ai l’honneur de nommé Oscar François de Jarjayes, Colonel des gardes royales et quand à vous Victor Clément…
Assez !!Il n’en pouvait plus se ressasser ce souvenir,la reine qui décide de nommé cette femme au poste de Colonel et de lui donner le poste de lieutenant .Maudite soit-elle je n’avais pas croise ta route,pourquoi est ce que je n’ai pas réussis a te battre ???
Tournant comme un lion en cage, il cherchait le moyen de la faire souffrir et en meme temps arreter de se faire souffrir initulement, de l’alcool voila ce qui lui faudrait, alors il appela de vive voix son serviteur, André ramène-toi tout de suite !!
Un jeune homme d’un peu près l’age du comte, un ange brun aux beaux yeux verts ouvrit la porte.
-Vous m’avez fait appeler mon seigneur ?
- Oui apporte moi une bouteille de bordeaux avec un verre !
-Une bouteille ?d’habitude vous contentez de moins si je puis me permettre.
-Fais ce que je te dis !! S’exclama le comte avec de la colère dans la voix
Le serviteur s’exécuta et quelques instants plus tard, le jeune homme se noya l’esprit dans un océan d’alcool, un autre serviteur vient frapper à sa porte, Victor lui fit signe d’entrer, il lui annonça l’arriver de Madame de Polignac, sa maîtresse,il demanda a ce qu’on l’accueille dans son boudoir,le temps de reprendre ses esprits.
Une femme blonde, âgée d’une quarantaine d’années, avait prit son aise sur le canapé et voyant son jeune amant arrivé, se leva pour s’approcher et lui murmurer d’une voix douce
-Mon pauvre Victor j’ai appris ce qu’il vous est arriver, comment vous sentez-vous ?
-J’ai envie de la tuer, je veux qu’elle souffre !!
Martine prit son amant entre ses bras et le fit asseoir à coté d’elle, l’homme continuait à se plaindre et la femme, ange diabolique, qui détestait aussi cette femme, pour son amitié envers la jeune reine et ce qu’elle représentait.
En dehors de ce salon, dans les pièces d’un couloir,traînait le serviteur et cocher de la Comtesse,Alain Lavigne qui se demandait si il n’allait pas changer de métier, qu’il ne pouvait plus la supporter soudain il entendit quel qu’un l’appeler.
-André Grandier cela fessait longtemps comment vas-tu ?
-Bien et toi vieux frère qu’est qui t’amène ici ?
-Je suis devenu un des serviteurs de cette vipère mais tant que je gagne ma vie.
-Ta sœur et ta mère vont bien ?
-Oh oui leurs jours sont meilleurs grâce à cette solde.
Alain et André, deux vieux amis d’enfance, habitant le même immeuble, André enfant unique, jouait avec lui et sa sœur, comme l’enfance leurs paraissait une époque lointaine,arrivé presque a la trentaine…
-Et ton cœur bat-il toujours pour Oscar de Jarjayes ?
André ne répondit pas, n’approchant cette colonelle que de loin, l’observant dans les couloirs de Versailles quand il l’accompagnait Girodelle, il l’aimait de loin, la première fois qu’il l’avait vu, c’était un ange, une déesse qu’il l’avait subjuguée.
-Mon pauvre André tu n’a pas eu de chance déclara un Alain compatissant
-Je sais je suis un fou que veux-tu, j’essaye de ne pas y penser, oublier ….
- Il vaut mieux pour toi
Les deux amis se sourirent mutuellement, soudain Paul un autre serviteur, appela André,le comte désirait le voir tout de suite,surpris il salua son ami et partit rejoindre le comte et sa maîtresse…
Rentrant dans la pièce, son patron l’acceuilla de très bonne humeur, son comportement avait totalement changé,ils furent rejoints par Madame de Polignac un peu décoiffé,signe qu’ils avaient commis des folies.
-Mon cher André, je t’annonce que je désire me retirer quelques temps loin de la cour et de ses frasques
-Bien dois je préparer vos affaires ??
-Non pas encore mais je vais te faire une proposition bien alléchante
-D’accord qu’est ce que c’est ?
-Désire tu toi simple valet profiter de mes richesses, devenir comte, prendre ma place en quelque sorte
-Pard…on ???
Madame de Polignac prit la parole pour mieux expliquer l’affaire à André, devenir un homme riche et puissant, tout en échange de séduire celle qui l’aime Oscar François de Jarjayes….
-Mais pourquoi moi ?
-André tu es d’une grande beauté selon ma compagne, ne rêve tu pas d’une vie meilleure ?
Sentant qu’elle allait être en danger,le serviteur savait pourquoi il voulait se venger, même si il refusait,son maître étant déterminé trouverait quel qu’un d’autre,son cœur lui ordonna d’accepter pour pourvoir l’approcher …
Il devait la sauver de ces deux êtres malfaisants, il accepta,on lui annonça que dès demain il partirai loin de Paris,pour faire quelques transformations. |