C’est ma 1ere Fic alors pitié soyez indulgent. Par contre attention âme sensible vraiment s’abstenir ^_^’
Le début s’inspire dans les faits du DA et du Manga, par contre si certains sentiments ne vous sont pas étrangers, d’autres vont être explorés.
Je tiens juste à préciser que j’ai fait de réels efforts pour l’orthographe mais je suis un cas désespéré alors désolé par avance pour ceux que cela choquerait.
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Assise près du feu Oscar tenait un livre entre ses mains, mais son esprit n'était pas réellement à sa lecture et partait vagabonder sur les évènements de ces derniers jours.
Il faut dire que sa vie n'était pas réellement un havre de paix en ce moment, la gente masculine semblait s’être ligué pour la mettre au supplice.
Le premier qui lança les hostilités tel un caillou dans une chaussure fut André.
Son ami de toujours, qu'elle considérait même comme un frère, lui fit l'aveu de ses sentiments.
Non content du choque que sa déclaration enflammée provoqua, il accompagna ses paroles d’un acte dont jamais elle ne l'aurait cru capable, un acte des plus déshonorant.
Ce n'est d'ailleurs qu'en mémoire de leur passé qu'elle consenti à lui pardonner, mais son coeur avait été marqué au fer rouge, car presque autant que ses gestes, se furent aussi ses paroles qui la hanté « blanche ou rouge, une rose sera toujours une rose ».
Drapait dans sa fierté pour ne rien laisser paraître, la peur l'avait tout de même submergée. Ce fut la première fois qu'elle se senti aussi vulnérable... « Maudite soit sa condition !! Pourquoi le ciel ne l'avait t'elle pas faite homme ».
Et c’est à ce moment, même si son corps n'avait su réagir, que sa décision avait été prise ; « Jamais plus je ne permettrais à ce genre de situation de se reproduira. Une rose je suis certes, mais dorénavant seules mes épines seront accessibles et quiconque tentera de s'approcher... prendra le risque de s’y voir piquer... »
Dans se corps de femme que la nature lui avait imposé elle serait le plus impitoyable des hommes, « Et cela je m’en fait le serment devant Dieu » c'était-elle jurée
Après André ce fut au tour de Girodelle de lui faire part de son inclination.
Que ce passait-il, est-ce les prémisses du printemps qui chamboulés les hormones de ces messieurs ? Pourquoi voulait-ils tous faire d'elle une chose fragile et délicate que de par son éducation elle ne serait jamais.
Si Girodelle toujours fidèle à lui même avait fait preuve d'une certaine galanterie dans ses propos, ses actes n'en furent pas moins sournois.
Tenter ainsi de l’acculer en faisant sa demande à son Père, avait été un stratagème des plus fourbe, mais par chance elle avait su le déjouer et ainsi stoppé net ces inepties concernant le mariage, grâce à son apparition au bal des prétendants en tenu militaire.
De plus c'était mal la connaître que de croire qu'elle, Oscar François de Jarjayes, pourrait un jour aspirer à une vie d'épouse dévouée et soumise à son mari.
« Et cette audace de lui demander sa main !! Je n’oublierais pas Girodelle, et le moment venu je saurais me venger ».
Quant à la dernière touche sur cette toile des plus burlesque qu’était devenu sa vie, elle la devait à son amour pour Fersen.
Pour lui elle avait fait sautée les barrières de son carcan masculin et s’était mise a nu en s’affichant en robe, hélas en vain, car le cœur de Fersen restait obstinément tourné vers la Reine.
Malgré l’aveu de celui-ci concernant le trouble que lui occasionna cette apparition lors du bal, Oscar avait préférée fuir sa présence ainsi que la discussion face à la honte qui montait en elle.
Ils étaient amis depuis fort longtemps et cette gène qui s’était installée des lors entre eux les avait séparés, du moins Oscar mettait tout en œuvre pour ne pas avoir à croiser sa route tellement sa honte était grande.
Mais cette séparation l’avait rendu mélancolique et elle songeait régulièrement aux tendres moments du passé qui dorénavant ne serait plus que des souvenirs, là était le prix à payer pour sa pitoyable tentative de séduction.
Et ce soir là ses réflexions étaient comme bien souvent que :
« La vie est tellement plus simple quand le coeur ne s'en mêle pas... Perdre ceux qu'on aime ou se perdre soi même c'est cela l'amour ? Je n'en veux pas alors. »
Et elle ne pu se retenir de laisser échapper dans un soupir
- Je suis tellement lasse…
André qui était négligemment appuyé sur le chambranle de la porte ne se lassait pas de l’observer.
Il aurait pu lire en Oscar comme dans un livre ouvert ; se regard perdu dans le vague, voilé de larmes. Sa voix fluette et lascive qui se finissait irrémédiablement dans un murmure. Son corps négligemment posait sur le fauteuil se relâchant de sa posture rigide et militaire qu'elle affiche perpétuellement. Elle était donc encore entrain de penser à lui. Comment pouvait-elle jour après jour se ronger à cause de cet homme.
« Certes on ne pouvait pas dénigrer son physique avantageux et ses bonnes manières. Mais bon Dieu Oscar ouvre les yeux, tu t’engages dans une voie sans issue. Pourquoi continuer à te torturer ainsi pour Mr de Fersen qui n'a toujours eu d'yeux que pour la Reine, alors que moi je suis là, brûlant d'amour pour toi, et tu ne le remarques même pas .
Il est vrai que je n'ai ni titre ni fortune mais je dépose mon coeur à tes pied, et toi tu le piétine sans remord. Que vas tu faire maintenant, te résigner et écouter ton père et à défaut d'amour tu choisira la voie de la raison en épousant Girodelle. Je ne peux l'admettre je suis celui à qui tu appartiens.
J'ai toujours était présent et dans ton ombre tel une étoile cachée par sa soeur jumelle beaucoup plus brillante, mais je veillais ainsi toujours sur toi, et cela me suffisait.
Comment deux astres ayant grandis ensemble comme nous pourrait-il être séparés si ce n'est par une supernova, même la mort ne peut avoir raison de nous. Nous sommes à jamais voués l'un à l'autre et je ne renoncerais jamais à ça, jamais à toi... tu ne peux épouser Girodelle ».
Etant ainsi torturait par son désire pour Oscar, André s'avança vers elle qui n'avait pas remarquée sa présence et lui dit
- Tu disais Oscar ?
- Ah André c'est toi... Non rien je méditais sur la vie.
- Et quelles sont tes conclusions.
- Que ce n'est pas simple… Mais dis moi tu es bien âpreté ce soir, aurais-tu un rendez-vous galant? Dit-elle surprise de voir son amis aussi élégant.
Mais elle senti la gêne d'André qui balbutia un
- Nullement, c'est que...
En réalité Oscar senti qu'elle s'était aventuré sur un terrain glissant, ne voulant pas renouveler les situations du passé elle préféra couper court.
- Laisse André, tu n’es pas obligé de me répondre.
André aussi préféra que la discussion change d'orientation, comment aurait-il pu lui avouer la réalité de ses intentions. Certes il n'espérait plus le pardon d'Oscar, il s'estimait même heureux d'avoir pu rester à ses cotés malgré ses actes impardonnables.
Mais la nouvelle de la demande de Girodelle l'avait complètement anéanti, il ne serait pas le Saint Preux d'Oscar il serait toujours plus pour elle, il ne la partagera pas avec un autre, et ce jusqu'a ce que la mort se décide a avouer leur amour aux yeux du Monde. Il n’attendrait pas que le temps et un pseudo mari les éloigne, pour qu’ensuite seul la mort les rapproche et cela au bout d’une vie vide de sens l’un sans l’autre.
Est-ce le désespoir qui parle en son nom, sûrement, car sans son âme soeur celle pour qui il a tout sacrifié la vie ne servait à rien s'il n'était pas réuni ... Alors la mort ne serait-elle pas préférable, une mort douce et paisible qui les unirait à jamais...
Ainsi il franchit le pas ...
- Oscar désire tu du vin ? Je viens de m'en servir un verre.
- Avec plaisir, laisse moi juste finir mon livre et je t'accompagne.
André servit donc un verre à Oscar, en n'oubliant pas d'y verser la poudre blanche...
« Cette poudre au pouvoir salvateur qui les unirait dans ce monde de perfection ou seul eux 2 subsisterait.
Le blanc de cette poudre tel la pureté de sa Rose qui vient se dissoudre dans ce vin couleur écarlate reflétant si bien l'ardeur de son amour.
Cette poudre et se vin qui désormais ne forme plus qu'un, seront le Graal de leur amour, de leur deux corps qui a défaut d'être unis dans la vie, le sera dans la mort ».
Il lui déposa le verre sur la cheminée et la regarda avec ardeur comme pour saisir une dernière fois les images de sa belle.
Oscar referma alors son livre et laissa échapper un long soupir.
André qui avait vu des larmes perler au coin de ses yeux lui demanda :
- Pourquoi ces larmes ?
- Je ne saurais dire… c'est ce livre je ne sais pourquoi mais mes larmes ne cesse de couler.
- De quel livre s'agit-il ?
- La nouvelle Héloïse de Jean-Jacques Rousseau. Je te le conseil il est vraiment très bien, même si je dois reconnaître que la première fois que je l'ai lu je n'ai pas du tout appréciée.
André n'en revenait pas, comment se pouvait-il qu'elle apprécie ce livre, « décidemment Oscar jusqu'a la fin tu ne cessera de me surprendre, tu ne pourra donc que comprendre mon geste »
- Je croyais que les niaiseries n’étaient pas ton genre.
- C'est mal classifier cet ouvrage que de le placer dans le registre des niaiseries André. Lui répondit-elle légèrement surprise de sa réaction fasse au livre.
- Et pourtant, je ne vois pas une classification plus appropriée, ce n'est qu'aberration que de croire qu'un tel couple puisse exister. Lança t'il sur un ton non chaland
- Pourquoi dis tu cela, je ne pense pas que l'amour s'inquiète de savoir s'il ont est noble ou roturier. J'aurais pourtant pensé que ce genre de livre t’aurait plu.
- Je ne dis pas qu'il m'a déplu au contraire, mais une histoire tel que celle de Julie et de Saint-Preux ne peut être qu'une fable.
- Et pourtant...
- Tu serais prête à faire fi de ton devoir pour vivre ton amour ? Rétorqua André voulant ramener son amis les pieds sur terre.
Oscar qui s'était levée pour le rejoindre près de la cheminée, le regarda droit dans les yeux et lui lança :
- Par amour je serais prête à tout, y compris à sacrifier ma vie. Rien n'est plus cher à mes yeux que les personnes que j'aime ...
Ces mots pénétrèrent André tel une illumination. Comment avait-il pu être autant aveuglé par son coeur.
C'est Oscar qui avait raison, l'amour se n'est pas le désire d'entraîner l'autre à ses coté dans un funeste destin, mais plutôt se désire inextinguible de protection, ce sacrifice de soi et non de l'autre.
L'amour c'est vouloir le bonheur de l'autre et non sa perte.
Et il se souvint de la promesse qu'il s'était faite quand oscar avait mis sa vie en péril pour le sauver d'une condamnation de laisse majesté... « Un jour je mettrais ma vie en jeux pour te sauver ».
Oscar qui c'était saisi du verre s'apprêtait à le porter à sa bouche quand André se précipita sur elle en criant:
- Non Oscar ne bois pas ça !!!
Et il lui arracha le verre des mains qui parti s'écraser sur le sol.
Oscar ne comprenant pas le geste de son ami resta sans voix, alors que André déjà un genou à terre pour ramasser les bris de verre lui dit tout bas alors que des larmes coulant sur ses joues :
- E.. Excuse moi Oscar, je vais te chercher un autre verre.
Son regard se fixa sur le feu dans la cheminée alors que son ami sortait de la pièce.
« Que ce passe t'il, est ce possible que André... Non je ne peux pas le croire, il prêtant pourtant m'aimer ...
Qu'a t'il essayer de faire ? Voulait-il vraiment que je disparaisse ? »
André arriva dans le salon avec un nouveau verre de vin, il voyait bien qu’Oscar était choquée, il espérait juste que ses intentions n’avaient pas été découvertes. Il n'osa pas croiser son regard et déposant le verre sur la cheminée, il lui dit :
- Excuse moi pour tout à l'heure je ne sais se qu'il m'a pris.
Tiens voila ton verre, je te le pose sur la table, bonne nuit.
Elle resta ainsi prostrée devant la cheminée sans un mot sans un regard pour André.
Comment la situation avait-elle pu dégénérer à ce point, elle n’arrivait pas à le comprendre.
André représenté tout pour elle, c’était à la fois son confident et amis, son frère, celui à qui elle aurait confiée sa vie sans la moindre hésitation, comment avait-il pu ainsi essayait d'attenter à ses jours.
« Quel style d’amour est-ce donc pour qu’il puisse vouloir que je meurt… » se demanda t'elle.
Elle saisi le verre de vin machinalement, sa gorge était sèche de tant d'émotion, voulant le porter a ses lèvres, elle arrêta son mouvement en pleine course et laissa choir le verre au sol.
- Comment puis-je encore avoir confiance ? Et si ce verre aussi...
Elle n’accordait aucune place au doute dans son cœur. Il fallait qu’elle connaisse le fin mot de tout ça c’est pourquoi elle se dirigea vers la chambre d’André.
Après tout elle venait de se promettre d'être le plus impitoyable des hommes... elle tiendrait parole.
Puis arrivant devant la porte elle se mis à tambouriner dessus en criant :
- André !!
- André répond moi c'est Oscar !!
Mais toujours pas de réponse.
- Ouvre cette porte, sinon je te préviens j’entre !!
Devant l'absence de réponse Oscar ouvrit donc la porte pour y découvrir une chambre plongée dans le noir et absolument vide.
Elle regarda dans les autres pièces de la maison mais sans d'avantage de succès, André ne se trouvais nulle part.
Quand elle se trouva devant sa chambre Oscar ne pu refréner un pincement au coeur, les évènements de la dernière fois ayant eu lieu dans cette pièce, et si André avait perdu la raison et s'apprêter à renouveler ses avances voire pire passer à l’acte ?... |