( voilà le premier chapitre d'une nouvelle fic , je l'ai classé dans Action/Aventures , tout public , mais j'aurai pu la mettre dans romance , drame , domaine d'Alain ...ou André for ever ...je mettrai un petit warning pour certains passages violents...( violence ...pas viol ! ouf ! )
Alors pour celles et ceux qui vont lire cette fic , je vous souhaite une bonne lecture ! )
Un mois … un mois qu’elle était partie. Elle, son soleil, sa joie de vivre et ses sourires ne remplissaient plus la maison, cette maison qu’elle devait pourtant quitter heureuse pour se marier et vivre sa vie au côté de l’homme aimé. Mais cet homme l’avait trahi et c’est dans son linceul blanc, son voile de mariée, qu’elle avait quitté cette maison pour rejoindre sa nouvelle et ultime demeure.
A présent vide, car sa mère l’avait suivi dans la mort, il était temps pour lui de fermer la maison et d’enfermer ses souvenirs dans son cœur.
Le soleil s’était levé …comme tous les jours depuis cette tragédie. Et oui, il fallait bien se rendre à l’évidence que le monde avait continué d’exister sans elle et tout comme le monde, il fallait qu’il poursuive sa vie. La caserne des gardes Françaises l’attendait, elle serait sa nouvelle demeure et là-bas, il le savait, l’attendaient ses nombreux amis et à présent sa seule famille.
Alain arriva devant l’entrée du bâtiment. Là, ils le virent .Lui, leur chef, leur « grand frère », était enfin de retour .Ils l’encerclèrent, renouvelèrent encore leurs condoléances, leurs plus profonds regrets et leurs promesses de le soutenir s’il en ressentait le besoin.
C’est ainsi réconforté, qu’il pénétra dans la cour qu’il traversa pour aller déposer ses affaires dans le dortoir .Il prit ensuite la direction du bureau de son supérieur, le Colonel de Jarjayes.
Il frappa à la porte du bureau et attendit l’autorisation pour y entrer.
Oscar : « Bonjour Alain …je suis heureux de vous revoir. Je regrette sincèrement ce qui est arrivé à votre sœur, Diane ne méritait pas cela. »
Alain : « Je vous remercie, Colonel, je suis désolé, je ne pouvais pas revenir plus tôt .Il me fallait lui dire Adieu, vous comprenez … d’autant que ma mère n’a pas supporté … »
La voix d’Alain s’était réduite à un murmure ,Oscar savait qu’il ne servait à rien de continuer cette conversation .Elle s’approcha lentement et vint poser sa main sur son épaule ,hochant la tête comme pour lui dire qu’elle savait ,qu’elle comprenait et qu’elle compatissait à sa douleur .
Ainsi la vie reprenait son cours, Alain retrouvait sa place parmi ses compagnons d’armes et de galères.
Un soir, André et lui furent désignés pour être les gardes du corps d’un ministre devant traverser Paris pour rejoindre un hôtel particulier ou se tenait une importante réunion …rien d’extraordinaire, un parcours de cinq kilomètres, tout au plus devaient-ils suivre le carrosse pour s’assurer qu’il parvenait bien à destination avant de rentrer.
à suivre ... |