Chapitre 4: L'exil
Ah ce que ce couple me fait pitié ! Premièremement, il y a cette brave Nicole, amoureuse, qui assiste à la perte de l'être aimé. Perte, car bien que Victor soit vivant, la réminiscence de son passé (ainsi que la conviction qu'il a perdu sa femme et ses enfants) le tue à petit feu.
"Victor (désespéré) : Comment rester calme quand je me souviens uniquement pour être le témoin impuissant du désastre de ma vie ?... COMMEENNNTTT ????... (pleurant) : Comment leur survivre ? Co-mment ?" Passage très poignant qui résume très bien son agonie.
Deuxièmement, Girodelle n'est plus que l'ombre de lui-même, qu'une coquille vide. Il est d'ailleurs tellement désespéré qu'il tente même de se tuer afin de rejoindre les siens.
Je me demande bien comment il réagira quand il apprendra que sa famille est toujours vivante et qu'Oscar est maintenant mariée avec André... Pas bien du tout, je présume (et je suis sûre que tu leurs destins vont se croiser à nouveau: c'est du Krapo tout craché ! ^.-).
P.S. "Mon talent est bien moins grand que le tien et j'espère que je retrouverai rapidement le courage d'affronter ma page blanche pour vous terminer ces histoires. Il est parfois tellement dur de trouver ces mots quedes petits messages comme le tien me donne envie de faire des efforts et de me pousser en avant. Un grand merci! Merci pour avoir rallumer une petite flamme d'espoir dans mon coeur."
Ne te sous-estime pas, Krapo. Tu es TRÈS talentueuse. Jamais mes histoires (bien écrites, je le sais, mais bien moins trépidantes que les tiennes) n'ont suscité autant de passions que les tiennes. Qui a tenu en haleine des dizaines de lecteurs, et ce, sur 143 chapitres ? Toi. Qui a rendu Girodelle si attachant que j'en suis parfois venu à souhaiter qu'André ne revienne pas pour tout bousiller ? Toi. Qui a osé sortir des sempiternelles histoires tournant autour du couple chéri Oscar/André ? Toi. Tu as su innover avec tes histoires, laisser ta marque dans cet océan de fictions qui, bien souvent, finissent toutes par raconter la même chose. Si mes mots te redonnent le courage d'écrire, s'ils sont capables de rallumer cette passion que tu avais, alors c'est que j'ai atteint mon but.
D'un autre côté, je comprends tout à fait qu'il peut être décourageant de ne pas voir son travail commenté (c'est en fait plus démotivant qu'autre chose...). Mais sois sûre que tes histoires me plaisent énormément (et pas qu'à moi, j'en suis persuadée) !
Passe de joyeuses fêtes, Krapo !
Biz,
Zalzal |